LIII

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Je savais qu'un jour, il fallait que je fasse un choix, entre partir avec la personne dont je ne pouvais me passer ou rester avec celle qui avait besoin de moi, plus que tout au monde. Entre Tzuyu que j'avais vu la veille et Jihyo qui était avec moi aujourd'hui, avec laquelle des deux ma vie sera meilleure ?

-Hey Sana, ce n'est pas grave si ce n'est pas moi que tu choisis. Tzuyu te mérite mille fois plus que moi, déclara Jihyo qui lisait dans mes pensées depuis avant.

Elle était assise sur le canapé et moi, j'avais ma tête posée sur ses cuisses toutes fraîches.

-Je t'aime tellement Jihyo, mais je ne peux pas me permettre d'abandonner Tzuyu...

-Arrête un peu de penser au futur et profite de l'instant présent. J'ai une surprise pour toi à l'étage.

J'eus à peine le temps de me lever qu'on se retrouva sur mon lit dans la même position que tout-à-l'heure. Qu'est-ce qu'elle m'avait préparé encore ?

La jeune déesse commença à déboutonner sa chemise, puis la mienne, tout en me donnant des baiser dans le cou pendant que je tremblais et que mon cœur commençait à s'emballer. Je baissai les yeux pour entrevoir sa poitrine nue et ses longs cheveux qui lui tombaient dessus.

Je portais une jupe alors c'était facile pour elle de venir me caresser l'entrecuisse et de s'apercevoir que j'étais déjà toute mouillée.

-Aujourd'hui c'est toi qui va me le faire, mais d'une certaine manière. Je ne pense pas que ça va te plaire... annonça-t-elle d'un air grave.

Je la regardai avec de grands yeux ronds ne comprenant pas ce qu'elle voulait dire. Lentement, très lentement, je sentis une lanière de cuir entourer mon bassin et mes cuisses.

-Qu'est-ce que... ? me demandai-je en touchant l'accessoire.

Jihyo se déshabilla complètement avant de s'approcher vers moi pour faire de même :

-Je dois t'avouer que je n'ai jamais essayé le god-ceinture. Ce sera notre première fois à toutes les deux ? osa-t-elle innocemment.

Elle était sérieuse ? Mon corps ne lui suffisait plus et elle voulait s'amuser avec un jouet... En plus la forme de l'engin était juste horrible.

-Wouah ça te vas tellement bien, dit-elle en prenant un peu de recul pour mieux « m'admirer ».

Je rougissais de honte. Elle ne pouvait pas me laisser porter un truc comme ça. De un, le god était un truc de bisexuelles et d'hétéro, et de deux, le fait de voir cette chose atroce entre mes jambes m'horripilait fortement. Je déglutis difficilement et fit comprendre à ma partenaire que ce n'était pas possible pour moi de la pénétrer de cette manière. Elle me fit les yeux doux et vint me murmurer à l'oreille :

-S'il te plaît, juste pour cette fois. J'ai tellement envie d'essayer ça avec toi...

Je soupirai :

-C'est bien parce que c'est toi...

Elle sourit puis se coucha sur le dos, une position complètement vulnérable. J'écartai ses jambes et commençai à lécher l'intérieur de sa cuisse tout en caressant doucement sa partie intime pour le lubrifier naturellement. Son bas-ventre se contractait à chaque fois que je passais mes doigts sur son antre.

Ma partenaire semblait être prête donc je me redressai et plaçai le troisième membre devant l'entrée de sa cavité. Je pris une grande inspiration et appuya mon bassin contre le sien. Elle poussa un cri divin, un orgasme pour les oreilles.

-Ça va tu n'as pas mal ? demandai-je en faisant de lents vas-et-viens à l'intérieur d'elle.

Elle ouvrit ses yeux, qui avaient viré du brun au bleu suite à son excitation grandissante. J'accélérai donc la cadence et ses ongles vinrent se planter dans mon dos. La pression qu'elle exerçait sur mes hanches se relacha soudainement.

Elle prit beaucoup de plaisir et moi aussi quand je l'entendis jouir. Le son de sa voix me procurait un bien fou dont je ne pouvais me lasser.

L'accessoire disparut comme il était apparut pendant que je mordais les seins de Jihyo qui reprenait un rythme de respiration normale.

Je regardai l'horloge, il était bientôt 11 heures. Mes parents n'allaient pas tarder à rentrer de leur énième voyage.

-Tu veux rester avec moi aujourd'hui ? Il y aura mes parents.

-Ça dépend, si tu me présente comme ta petite-amie officielle, je veux bien.

Je l'embrassai tendrement quand soudain, quelqu'un agressa l'interphone de la maison.

-Ils sont déjà là ? Ils sont arrivés plus tôt finalement...

-Non, c'est Mina et Momo, ça à l'air grave. Je peux ouvrir ? La sonnerie commence à m'agacer... dit Jihyo en se redressant.

Je me dépêchais de me rhabiller pour savoir ce que voulait l'autre couple.

Fuyons, simplement⚢Où les histoires vivent. Découvrez maintenant