Fuyons, simplement⚢

XLIV

C'était les vacances et Tzuyu voulait absolument qu'on se voit avant que je parte à Tokyo avec les autres filles.

-Moi aussi j'aimerais aller à Tokyo avec toi, se plaignit-elle.

-Ouais, mais ton père ne veut pas, et je comprends parfaitement pourquoi. Tu laisserais ta fille unique partir avec des filles comme nous ?

-Bah bien sûr, en plus mon père t'adore.

-Non mais c'est mieux que tu ne viennes pas. On va faire des trucs d'adultes et tu n'aimeras pas...

-Nan ! Des trucs avec Jihyo c'est ça ?? Tu sais, ce n'est pas grave si tu fais des choses avec elle devant moi. J'aime bien.

-Tu es bizarre Tzuyu-chan...

Elle fit la moue et me regarda avec son air de chien battu. Je la pris dans mes bras et l'embrassai sur la joue. Elle changea rapidement d'humeur.

-Je t'aime Sana, dit-elle en caressant tendrement mon visage.

Ses lèvres se posèrent délicatement sur les miennes pendant que ses mains se baladaient vers mq poitrine.

Je m'allongeai sur le dos en l'entraînant dans ma chute. Ses longs cheveux noirs me retombaient dessus, m'empêchant de voir son expression à l'heure actuelle. Son genou vint se frotter à un endroit sensible de mon corps.

Je me maudissais. Ma petite Tzuyu avait trop vite grandi...

Je passai une main dans son dos nu pour glisser sur l'arrière de son jeans. Il faisait de plus en plus chaud. Mon excitation grimpait et je ne pouvais plus me retenir.

-Tzuyu, tu es sûre que c'est ce que tu veux ? lui demandai-je au dernier moment.

-J'ai rêvé de ça toutes les nuits, j'ai envie de toi Sana, plus que tout.

Je souriai, puis commençai à la déshabiller.

-On ne serait pas mieux dans ma chambre ? interrompis-je une dernière fois.

-On est très bien par terre, répliqua celle qui me dominait.

Elle se redressa un peu pour admirer mon corps à moitié nu.

-Wouah, tu es magnifique... Tu me laisses te toucher ?

Je hochai de la tête. Cela faisait dix minutes qu'on était sur le sol.

-Aller, dépêche-toi avant que je ne change d'avis, m'impatientai-je.

Elle vint d'abord lécher mon bouton de chair avant de passer sa langue sur mes lèvres intimes. Elle savait ce qu'elle faisait...

Ah ma Tzuwi que je pensais si innocente et si pure... Jamais je n'aurais imaginé que tous cela puisse arriver.