Partie 8 💙

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Deux semaines étaient passées...

Chaque jours, le poid qui était dans mon coeur augmentait. Chaque jours, j'espérais trouver cette petite occasion pour pouvoir m'enfuir loin, très loin d'ici.

Mais ici, personne ne me faisait encore confiance. Tout le monde me regardait avec méfiance. Comme si entre eux et moi, c'étais moi la plus dangeureuse...

J'avais compris qu'il fallait avoir leurs confiance pour pouvoir espérer m'en allée. Moi qui d'ordinaire destestais jouer avec les gens, je n'avais plus le choix aujourd'hui. Ils seront mes marionnettes.

Il était 5 heure du matin. Je devais commencer mon travaille à 5h30. J'ai juste eu le temps de faire ma toilette que me voilà déjà à frotter le sol le ventre vide.

Je ne connaissais pas grand monde ici à part Sofiane et leur patron. Il y avait entre 5 et 10 personne qui vivait ici. Rien que des hommes...

Je me sentais seule, térriblement seule. Je ne discutais avec personne.
Leurs patron se contentait de me donner des ordres, quand à Sofiane, je le trouvais vraiment bizarre. J'ai déjà remarqué ses regards insistant sur moi, le genre qui te mette mal à l'aise. Et dès que je me retournais pour le regardé à mon tour, son visage changeais automatiquement d'expression, pour laisser place à un regard froid.

Ce matin là, après avoir ranger le salon qui était en désordre, je me suis attaquée à la cuisine tout en commencant le petit déjeuner. J'étais leur bonne à tout faire en gros...

Il était 9 heures du matin, les habitants commencait à se réveiller au compte goutte. Sans pudeur, la plupart descendait en short ou en calcon. Sa me génais beaucoup, j'avais vraiment pas l'habitude.

Vers 10 heures, tout le monde étaient bien debout. Je les ai servis, silencieuse, et sans un regard pour quelqu'un. Puis je suis monter à l'étage, afin d'aérer chacune des chambres.

J'ouvre les volets, les fenêtres, je passe les couvertures ainsi que les coussins par dessus, etc. C'était vraiment épuisant.

...

J'étais dans la chambre de Sofiane, j'étais entrain de la faire depuis une dixaine de minute, lorsque je le vois arriver. Nos regard se croisent, il était surpris, mais à très vite froncer les soucils s'apprêtent à sortir.

- Sofiane, attend s'il te plais.

Il ne m'a surement pas entendu, je n'ai pas du parler fort. Je me précipite donc vers lui, et lui tapote le dos. Il s'arrête, et me dit d'un ton froid.

- Quoi?!

- Je... Je suis désolée de te déranger, mais je voulais savoir si je t'ai fais quelque chose...

- Comment ça?

- Ben... Je sais pas, t'es... froid avec moi je comprend pas pourquoi.

Il me fixe quelques secondes, dans son regard, j'ai vraiment cru qu'il me disais "pardon". Mais il m'a répondu.

- C'est la vie. C'est mon taff. Reste à ta place et je fais de même. C'est mieux pour nous.

- ...

- Vasy Chao.

Pourquoi lui parler? De ce que j'ai vu, il était influant ici. Et comme je vous l'ai dit, il fallait qu'ils baissent tous la garde si j'avais la moindre chance de partir loin. Tout était prémédité, calculé et surjoué.

Je le vois partir, mais je voulais encore lui demander quelque chose.

- Sofiane!

Il se retourne à nouveau et me répond.

~On t'a jamais dit que la roue tourne mon frère?~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant