~On t'a jamais dit que la roue tourne mon frère?~

Partie 47 💚

15 minutes plus tard, deux ambulanciers étaient arrivés chez moi. Ils m'avaient examiné, ausculté et m'avaient posé énormément de question cherchant la cause de mes maux.

Ils ont jugé nécessaire de m'emmener à l'hôpital et se sont dépêchés, visiblement inquiet par mon état.

Sur le chemin, l'ambulancier qui était à l'arrière avec moi essayait de me faire la conversation le long du trajet, sûrement pour me faire penser à autre chose, mais j'avais beaucoup trop mal pour répondre.

J'ai même finis par hurler de douleurs n'arrivant plus à intériorisée et contrôlé ces douleurs... mon Dieu... qu'est ce qu'il m'arrivais... est ce ma fin!?

...

J'arrive à l'hôpital du côté des urgences, toujours allongée sur le brancard à me tordre de douleur perdant de plus en plus la notion des choses.
On m'attendait déjà, ils avaient été apparemment prévenus de mon arrivée.

Des médecins ou des infirmiers se sont précipités pour me faire entrée afin de prendre le relais... c'était vous dire... j'avais toujours ma robe de soirée sur moi!

Trois femmes en uniforme blanc se sont approcher de moi me posant à leurs tours des questions. Je n'arrivais pas à sortir le moindre son de ma bouche mise à part des cris stridents et incontrôlés.

Je me sentais réellement mourir. Je ne comprenais pas ce qui pouvait me faire autant mal et me mettre dans cet état!

J'arrive dans une salle qui ressemblait à un bloc opératoire et observe des médecins s'agiter autour de la pièce. Ils se précipitaient et grouillaient dans tout les sens. Ils parlaient entre eux et ne jugeaient pas nécessaires de me rassurer, ou de me dire se qui pouvait broyer mes entrailles.

Une infirmière est arrivée et m'a mis un masque sur le visage. Elle essayait de me faire respirer quelque chose qui m'a directement fait tourner de l'oeil. Je l'ai fixé perdue et apeurée, elle remarqua enfin mon état  et me dit en me caressant la tête.

- Respirez. Vous allez voir, vous ne sentirez plus rien après.

Je l'écoute désespérer et puis au fur et à mesure des secondes, je me sentais soudainement apaisée, j'arrivais à respirer à nouveau normalement.
Mais tout devenais floue à présent. Je n'ai rien pu voir d'autres que j'ai plongé dans un profond sommeil...

***

J'ouvre mes yeux, encore dans les vappes. Je sentais mon corp mou, engourdis et bizarre... j'avais la sensation d'avoir été vidé de toute mes forces.

J'avais aussi des picotements désagréable qui provenait de mon ventre, et qui se propageait dans tout mon corp.

J'ai mis du temps avant de réaliser ou j'étais. Je regarde l'heure accrocher au plafond qui m'indiquait 10h30, je pose ensuite mon regard vers la fenêtre, le soleil frappait ma vitre et réchauffait la pièce.

Une infirmière est entrée au même moment et m'a aperçu éveillée.  Elle me fait un sourire franc et me dit.

- Et bien, vous revenez de loin!

- ...

- Ça va faire 2 jours que vous êtes ici. Vous êtes une battante!

- Ahh... tant que ça.

Tout semblait encore flou, j'avais du mal à me souvenir pourquoi j'étais ici... je ne comprenais pas non plus c'est sous entendu.

- Qu'est ce qui m'est arrivée...?

- Vous n'avez aucun souvenir?

- Si... enfin non... j'avais très mal au ventre... c'est tout ce dont je me rappelle...