Partie 48 💙

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Une semaine était passée, et rien n'avait vraiment changer, Kenza venait me rejoindre après le travail en bus, de 17h30 à 18 heure, puis on rentrait se chercher à manger et passer nos soirées ensemble.

Kenza ne m'avait pas mentit... Elle me soutenait chaque jours comme l'aurait fait une amie, une sœur, une mère. Elle était vraiment devenu indispensable pour moi. Ça me faisais énormément de bien de recevoir de l'amour et d'être choyer et protéger par elle.

En parlant de Kenza, elle est allée mettre au courant Sofiane quelques jours plus tard... Le connaissant un minimum,  je savais qu'il n'allait pas m'accueillir les bras ouvert...
Je me disais que c'était une mauvaise idée et qu'il verrait sans doute en moi les mêmes erreurs et la déception que lui avait procuré  Sarah... mais bon on verra bien.

...

Sofiane ne m'a pas donné signe de vie... Kenza qui était maintenant en couple officiellement avec lui, me rassurait en me disant qu'il est juste un petit peu occuper, et qu'il viendra dès que possible... mais je n'étais pas dupe, et je savais qu'il était réellement déçu.

***

Deux semaines plus tard,  je me suis levée du lit avec un sentiment mitigé... J'étais à la fois contente et stresser... impatiente et craintive, il fallait que je me calme!

Mes petits bébés allaient sortir dans une semaine si tout se passait bien... et j'étais totalement anxieuse... Je ne me sentait toujours pas capable de m'occupé d'eux, seule!

...

Après mon rendez vous quotidien chez le psy, je suis passée voirs mes bébés qui avait maintenant une immense place dans mon coeur... Je les trouvaient tellement  beaux, combatifs, courageux, admirables et ils demandaient juste à être aimé en retour...

Et en même  temps je culpabilisais énormément. Je ne me trouvais vraiment pas à la hauteur. Je me disais que si j'avais eu ce déni de grossesse, ils avaient du le ressentir qu'ils n'étaient pas voulu. Sans compter les montagnes  russes émotionnelle par lesquelles je suis passée  ces derniers mois et surtout le fait d'avoir pensée une fois avoir accouché de les laisser et de ne jamais pouvoir réussir à les aimer.

***

Il était 17h45, et la porte s'ouvre sur Kenza, j'étais surprise de la voir venir aussi tôt, mais je ne me suis pas attardée car le pire était derrière elle! Et j'ai du faire une tête de déterrer quand je l'ai vu accompagner de Sofiane!

Kenza me fait la bise l'air de rien quand à Sofiane, il c'est contenter de me serrer la main, froidement. J'ai senti le regard de Kenza qui voulait l'insulter lol... ça m'a légèrement fait sourire, ils étaient tellement complices!

Kenza me demande alors en se rapprochant des couveuses.

- Comment vont mes deux guerriers?

- En forme grâce à Dieu.

Sofiane se rapproche des petits et commence à les fixer. Un silence d'une  quinzaine de seconde s'était installée dans la pièce lorsque Sofiane me demanda mal à l'aise.

- C'est quoi leurs noms?

Je le regarde surprise,  je ne pensais vraiment pas qu'il m'adresserai la parole pu qu'il s'intéresserait à mes enfant!

- Euh... Faycel et Soraya...

- Ma sha Allah.

J'étais rassurée et heureuse qu'il puisse passer au dessus. Surtout quand on sait qu'il avait devant lui les enfants de son meilleur ami qui l'a trahis de la pire des manières...

~On t'a jamais dit que la roue tourne mon frère?~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant