Il était tard à présent. Jacob et moi étions rentrés à sa cabane. Je ne m'y sentais vraiment pas chez moi. Après notre dernière conversation à propos de ma transformation, nous ne nous sommes pas adressés un seul mot. On n'était pas énervé, mais on ne savait pas quoi se dire. Se lassait-on déjà l'un de l'autre ? Non, certainement pas.
<< Tu veux manger un truc ?
- Non, merci.
Et c'était notre dernière conversation. Il ouvrit la bouche comme pour me répondre mais il se fit couper par des bruits de pas et des voix. On avait complètement oublié que des policiers étaient à nos trousses et qu'ils savaient qu'on se cachait ici. Sans réfléchir, il me poussa par terre et me fit tomber dans la motte de draps. Je compris qu'il fallait que je me cache dessous. J'en pris un et je me recouvris avec.
- Ne fais pas un bruit, respire lentement.
Je contrôlait ma respiration. Les bruits de pas se rapprochaient de plus en plus.
- Putain, bande de cons ! Cria Jacob.
- Quoi, on t'as fait peur ? Rigolèrent les voix.
Ce n'étaient pas les policiers. Je sortis de ma cachette. Jacob, lui, était allé les rejoindre.
- Oui, putain. Actuellement on a les flics qui nous cherchent, on a cru que c'étaient eux.
Ils rigolèrent. C'étaient deux mecs. Le premier, je le reconnu tout de suite : c'était Tom. Mais je ne connaissais pas le second. Il était tout le contraire de Tom et Jacob, qui se ressemblaient beaucoup. Il était blond, petit, maigre, pâle, et paraissait bien plus jeune qu'eux. Il devait avoir à peu près 14 ans, en âge humain.
- Hannah, c'est bon, tu peux sortir, viens.
Je m'exécutais. Je sortis d'un pas hésitant et me colla immédiatement à Jacob qui passa, son bras dans mon dos.
- Bon, voilà Tom, tu le connais maintenant, et Jimmy, une recrue assez récente.
- Jacob, ça fait presque un an que je suis ici !
- Ah ouais, c'est vrai ! Le temps passe vite...
Jacob me regarda fixement. Je compris tout de suite son sous-entendu : Le temps passe vite, il faudrait que je te transforme pour te garder près de moi. Je lui souris comme pour acquiescer.
- Et vous, vous faites quoi ici ?
- Rien, on revient du camp, on marchait, c'est tout. Quand tu es parti, ça a fait un gros blanc dans la cabane, et Jimmy est arrivé au même moment, on est donc sorti.
- J'imagine... À plus, alors.
- Salut.
- À plus. >>
Ils partirent en courant. Je détestait cet endroit à présent, le camp. Je rentre à l'intérieur chercher mon téléphone. J'ai 7 appels manqués de papa, 2 de Melilla, 1 de Cassandre et 3 de ma mère. Je décidai d'aller consulter mes messages. J'en avais 1 de Melilla, 3 de Cassandre, 11 de papa et 4 de maman. Il fallait bien que je les lise à un moment ou à un autre. Je m'assis confortablement sur le lit de Jacob et ouvrit la conversation avec mon père.Il fallait que je me retienne de lui répondre, même un simple ''ok''. J'avais peur d'ouvrir celle avec ma mère, mais j'en avais tellement envie.
"Petite conne" ? Et elle ose penser qu'après ça je vais rentrer ? C'est mort, je ne lâcherais pas ! Je n'osais pas regarder les messages de Cassandre et Melilla car je sais que se seront des messages d'adieux et que j'allais pleurer. Jacob vient s'assoir à côté de moi.
<< Alors, des messages ?
- Ouais. Mon père s'inquiète et ma mère s'énerve.
- C'est un peu normal en même temps...
- Ouais, mais qu'elle abandonne toute chance que je rentre avec elle, alors.
Il avait son petit sourire moqueur qui me faisait craquer. D'un coup il me poussa et me fit m'allonger sur le lit. Il se mit par dessus moi et on éclata tous les deux dans un fou rire contagieux. Il commença à me chatouiller au niveau du ventre. Je craignait vraiment ça.
- Arrête ! Criais-je sans pouvoir m'arrêter de rigoler.
Il s'arrêta et vient déposer un baiser sur mes lèvres tout en continuant de rire.
- Ça aussi il faut que j'arrête ?
- Non, continue.
- On reprend là où on s'en était arrêté la dernière fois ?
Je ne dis rien et posa mes mains sur ses joues et il vient continuer à m'embrasser. Il entrouva légèrement la bouche pour qu'il y ait juste assez de place pour y passer sa langue. Bientôt, nos deux langues menaient un véritable combat entre nos bouches. Il passa sa main sous mon pull et ses doigts se baladèrent sur mon ventre. Il coupa notre baiser puis passa ses lèvres sur mon coup. Je pencha la tête en arrière pour qu'il puisse profiter de chaque cm² de ma peau. Il alternait entre des baisers et des coups de langue. Je m'abandonnais totalement à lui, il possédait mon corps et pouvait en faire ce qu'il voulait. Il retira mon pull et j'étais en soutien-gorge collée à lui. Il enleva également son t-shirt et je baladais mes mains entre ses pectoraux et ses abdos. Ils étaient toujours là, toujours aussi beaux et attirants. Lui, passa ses mains sur mes seins et commençait à les peloter. Je n'avais jamais été touchée comme ça, c'était tout nouveau pour moi. Mon corps tout entier se mettait à frissonner. Il replaça ses lèvres sur les miennes. Il m'embrassait fougueusement comme il ne l'avait jamais fait. Il plaça ses mains dans mon dos et commença à décrocher mon soutien-gorge. C'est là que je comptais m'arrêter, impossible pour moi d'aller plus loin.
- Tu es sûr ? Chuchotais-je.
- Non. Dit-il en rigolant.
Il savait que je voulais m'arrêter là. Au fond, j'avais vraiment envie d'aller plus loin, mais mon corps m'en empêchait. Il retira mon soutif et le jeta par terre. J'étais à présent à moitié nue devant lui. Je n'étais pas gênée. Malheureusement, la forêt n'est pas le meilleur endroit pour faire ça, et bientôt on entendit à nouveau des bruits de pas. Jacob bondit du lit et sortit immédiatement, coupant net l'action. Ça ne m'arrangerait qu'à moitié. Je m'empressais d'enfiler mon pull sans prendre le temps de remettre mon soutif. Jacob courut en ma direction.
- Cette fois, on est vraiment dans la merde !
Il était 18h, et il faisait déjà noir dehors, je ne voyais absolument rien. Je saisis mon téléphone et Jacob me porta sur son dos.
- On est vraiment cons d'être revenus ici !
- Non, ne me dit pas qu'on va encore partir ?
- Désolé...
Il commença à courir. Il se passait exactement la même scène que la dernière fois : nous en pleine action, eux qui viennent nous couper, nous qui fuyons...au camp ! Je savais qu'il comptait m'emmener là bas. Je me débattais pour qu'il me lâche et c'est ce qu'il se passa. Je tombais de ses bras et me cogna violemment à un arbre. Je mis ma main sur ma tête pour apaiser la douleur. Jacob me prit dans ses bras pour continuer de s'enfuir. Je me débattais et le poussais violemment.
- Mais putain, c'est quoi ton problème ? Tu veux rentrer, c'est ça ?
- Je ne veux pas aller au camp !
- On ne va pas au camp !
- Où alors ?
- Dépêche ! >>
Ma tête me faisais encore mal et j'entendais un long sifflement dans mes oreilles, comme des acouphènes. Je me demandais si le mieux n'était pas de rentrer...-----------------
Salut à tous ! Voilà, je tiens à vous informer de deux choses. D'un, vous l'avez peut-être remarquer, les captures d'écrans que j'ai faites pour les conversations d'Hannah sont inversées. C'est à dire que les messages devraient être de l'autre côté. Je ne sais pas si vous avez compris, mais bref, ce n'est pas important. Je n'ai remarqué cela qu'une fois les avoir terminées, et les recommencer aurait été long. Il y a également beaucoup de fautes dans les messages, mais je pars du principe que les parents d'Hannah étaient paniqués et que tout le monde fait des fautes par messages. J'avais trouvé cette idée assez originale, le truc des captures d'écran. De deux, mon livre vient d'atteindre les 700 vues au moment où je vous écris ça (16/03/18). Alors oui, pour certains c'est très peu, mais moi c'est mon premier livre, et j'en suis fière ! Ducoup, j'aimerais bien que vous me laissiez un petit commentaire en disant simplement comment vous avez découvert mon livre.
Voilà, c'est tout. Merci d'être là. Le fait de voir les vues augmenter me pousse à écrire encore plus. 🖤
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La Fille Qui Courrait Après Les Loups
Hombres Lobo- Tu es prête, Hannah ? C'est sûr ? Je n'ai jamais été aussi prête. - Oui, je t'assure. - Tu me promets de ne pas fuir ? - Ne t'inquiète pas, Jacob. Il pose ses mains sur mes joues, s'approche de moi et m'embrasse. Je n'avais jamais embrassé quelqu...