Chez moi à Dublin !

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Chapitre 21 :

17 juin 2014, Dublin.

Le lendemain, nous sommes levés très tôt afin de nous préparer pour aller au tribunal. James est déjà sorti pour aller signer les papiers de la maison à quelques rues d'ici du coup, je m'occupe du petit-déjeuner des enfants sous le tendre regard de ma mère. Elle me regarde toujours ainsi quand je m'occupe de mes neveux et nièce. Je sais qu'elle aimerait que je devienne moi-même maman. Ça arrivera un jour, j'en suis certaine mais pour le moment ma vie me va très bien surtout que je suis au chômage et donc je n'ai pas les moyens pour élever un enfant. En plus de ça, ma relation avec Liam, ne fait que démarrer ! Nous allons prendre notre temps et profiter comme il se doit de notre vie à deux avant d'envisager d'y inclure un petit être innocent ! Mon neveu me sort de mes pensées en tirant sur ma manche.

Aiden : Tata, j'peux avoir encore des céréales ?

Moi : Termine déjà ton lait et ton jus d'Orange, s'il te plaît.

Aiden : Mais...

Moi : Pas de mais, dis-je en lui ébouriffant les cheveux.

Ma mère sort de la cuisine en souriant , les enfants terminent leur petit-déjeuner une demi-heure plus tard. Je monte avec eux pour leur faire leur toilette et les habiller. Pour cette journée importante, je les habille bien, robe pour la demoiselle et jean noir, chemise blanche pour Aiden. Je coiffe les longs cheveux de ma nièce, il s'arrête au milieu de son dos. Lorsqu'ils sont prêts, je les laisse descendre jouer au salon pendant que je me prépare à mon tour. Dix minutes plus tard, ma mère m'avertit qu'il est temps de partir ! Je me dépêche de les rejoindre au rez-de-chaussée. Mes parents sont déjà parti, il ne reste que les enfants et mon frère. Les enfants sont installés dans la voiture de leur père, ce dernier et quant à lui assis sur les marches du perron, une cigarette dans la main. Une cigarette ?! Depuis quand il fume !

Moi : C'est nouveau ça, tu fumes ?!

James : Depuis le début de cette merde, oui. Ça me permet de me calmer. 

Moi : Tu ne devrais pas te détruire pour cette connasse. 

James : Je sais... J'arrêterais après tout ça. 

Moi : Si c'était si simple tout le monde arrêterai d'un claquement de doigt, dis-je en m'asseyant auprès de lui. Tu as signé les papiers pour la maison ? 

James : Ouais, ça y est, mes enfants ont un toit. 

Il me tend la cigarette, j'en prends une taffe. Je n'ai jamais fumé depuis une mauvaise expérience au collège. Mais aujourd'hui je retente l'expérience, remplissant mes poumons de cette saloperie pour la seconde fois de ma vie. Je rends la cigarette à mon frère en toussant, il rigole en reprenant sa cigarette qu'il reporte à ses lèvres. Sauf que je ne parviens pas à arrêter de tousser. James écrase sa cigarette et se tourne vers moi, l'inquiétude se lie sur son visage. 

James : Ça va ? Tu veux de l'eau ? 

 Moi : Non, dis-je en me levant. Ça va, dis-je en entrant dans la maison. 

Je bois un grand verre d'eau qui m'aide à me sentir un peu mieux, je rejoins mon frère en me promettant de ne pas retoucher à une cigarette de ma vie ! Ça ne me réussit vraiment pas, j'ai encore une sensation bizarre dans les poumons, c'est comme une brûlure. On s'installe dans la voiture pour prendre la route vers le tribunal. Durant le trajet, je ne cesse de tousser par moment, cette toux dure longtemps. James passe une main dans mon dos pour essayer de m'aider mais ça ne soulage que momentanément la gêne. Lorsque nous sommes au tribunal, les enfants rejoignent mes parents pendant que James rejoint l'avocat. Je m'éclipse dans les toilettes suivie de Santiago.

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