Je ne veux pas qu'il souffre...

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Chapitre 58 : (musique en média pour ce qui aime )

25 septembre 2014, Nouvelle-Orléans

PDV Chelsea :

Cela fait neuf jours que les garçons sont au courant pour ma maladie ! Les propos de Louis sont gravés dans ma mémoire depuis que je l'ai entendu alors que j'étais derrière la porte. Ils tournent en boucle dans ma tête à chaque fois que je suis seule où que je suis dans le noir, Liam endormi auprès de moi. C'est encore le cas ce soir, Liam s'est endormi depuis une heure, épuisé par le show. Il me tient contre lui avec force comme tous les soirs mais il m'est impossible de trouver le sommeil car la voix de Louis résonne encore et encore. Je ne veux pas faire souffrir Liam, il est inimaginable que je lui brise le cœur d'une quelconque manière mais je ne peux pas arrêter de penser au fait que je ne peux pas lui donner d'enfant aussi facilement que le ferai une autre. Je connais son désir d'un jour fonder une famille, avec moi ce sera encore une épreuve. En plus de ça, Aria me surveille de près depuis mon retour du road trip car ma toux ne cesse pas. Elle devient même plus présente, ce qui l'inquiète, tout comme moi. 

En cas de problème grave ou de virus, il peut m'arriver n'importe quoi et ça peut aussi blesser Liam. Louis n'a tort en disant que Liam à bon cœur, peut-être un peu trop parfois et il hors de question que chaque jour il souffre pour moi. La peur et l'inquiétude peuvent détruire cet homme et ce n'est vraiment pas ce que je souhaite.

Je suis tellement perdu, qu'il m'est difficile se formuler des pensées cohérentes encore plus à cause du sommeil qui pèse de plus en plus sur moi. Épuisé, je décide de mettre en mode silence tout ce qui se passe dans ma caboche, chose bien difficile. Je change de position pour tenter de faciliter mon endormissement. Liam grogne légèrement à cause de ça mais il ne lâche pas sa prise autour de ma taille.

Malheureusement, je crois qu'on s'acharne sur moi car une violente quinte de toux me surprend et rapidement je suis gêné. Précipitamment, je sors du lit pour me débarrasser du mucus. C'est tellement désagréable et de plus en plus gênant pour respirer convenablement. Je ne comprends pas qu'un simple courant d'air me fasse ça, enfin si on en croit l'explication d'Aria c'est simple : j'ai pris froid au milieu des montagnes. Ce coup de froid qui aurait sûrement rien fait à une personne en bonne santé comme Liam, cause chez moi cette petite toux qui malgré les médicaments, empire de jour en jour.

Liam : Chels, ça va ?

Je me tourne pour faire face à mon petit ami vêtu de son caleçon, les cheveux en bataille et les yeux à moitiés fermés à cause du sommeil et de la lumière de la salle de bain.

Moi : Ça va, sors c'est vraiment dégueulasse... Je ne veux pas que tu voies ça.

Une nouvelle quinte de toux me parcourt sous le regard de mon petit ami, inquiet. C'est cette inquiétude sur son visage que je veux éviter.

Liam : Tu as besoin de quelque chose ?

Moi : Non...

Il me regarde sans savoir quoi faire puis finalement il s'avance vers moi pour me caresser le dos, son réconfort et son soutien me vont droit au cœur et je ne me sens plus la force de lui demander de sortir. Je crache le mucus qui me gêne dans les toilettes et il reste là, à me soutenir.

Liam : Tu devrais boire un peu d'eau ? Ou je pourrais aller voir Aria ?

Moi :  Non, ça va mieux...

On retourne se coucher, blottie contre Liam, je parviens enfin à m'endormir. Le lendemain, quand j'émerge de ce long et difficile sommeil, la première chose qui me frappe c'est l'absence de Liam. Je me redresse sur le lit pour analyser la pièce à sa recherche mais aucune trace de mon chéri. Mon téléphone trône sur la table de chevet où je l'ai laissé hier, je l'attrape pour connaître l'heure et surtout savoir où est Liam.

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