Chapitre 17: Le cerf

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Hello tous le monde, nouvelle partie de "Past". Je vous souhaite une bonne lecture !

J'étais affalée sur mon canapé, l'ordinateur posé sur mon ventre. Je venais tous juste de me lever. La battue d'hier m'avait bien fatigué, mais ce qui me frustrais le plus c'est qu'elle n'avait rien donné. J'avais choisi d'écouter Asher et de rester à la maison. Non pas que je le respecte, mais je ne voulais pas être mise à pied dans cette enquête, elle était trop importante pour moi. Quelqu'un toqua à la porte.

- Deux secondes ! m'écriai-je en claquant l'écran de mon ordi.

J'attrapais un jogging qui traînait sur une chaise, l'enfilai rapidement et allai ouvrir la porte. Grand-ma qui était sur le seuil de la porte, un tupperware rempli de soupe entre les mains. Avant que je n'ai pus dire quoique se soit, elle toucha mon front.

- Tu n'as pas de fièvre pourtant...

- Qu'est-ce que tu fais Grand-ma ? demandais-je perturbée.

- J'ai vu ta voiture en me levant ce matin, j'ai pensé que tu devais être malade comme un chien pour ne pas aller travailler aujourd'hui....

- Non, non, tous va bien, Asher voulait que je me repose, dis-je calmement.

Grand-ma me dévisagea, visiblement inquiète.

- Il s'est passé quelque chose ?

- Non rien, juste je suis fatiguée avec le stress du déménagement, mon retour ici...tu vois, il préférait que je me repose...

Grand-ma préféra ne pas insister.

- Tu devrais aller te balader avec Napoléon, ça te fera du bien Eléonore, me conseilla-t-elle en me donnant la soupe, profite de ta journée !

Elle me sourit une dernière fois puis retourna chez elle. Je fermais la porte et allai mettre la soupe au frigo. J'avoue que l'idée de ma grand-mère n'était pas mauvaise, je devrais en profiter pour m'occuper de Napoléon. Je m'habillais en vitesse. Willow trépignait d'impatience sur le pas de la porte, elle voulait aller en balade. Je saisis mon sac à dos, ouvris la porte et sortis. Willow déboula dehors comme une fusée. Havane et Nevada jouaient dehors dans la cour. Dès qu'elle les vit, elle leur sauta dessus. Je ne pus m'empêchais de sourire : il n'y avait aucun doute, la campagne lui faisait du bien. J'entrai dans les écuries. Hector était en train de balayer l'allée.

- Tu ne travailles pas aujourd'hui ? demanda-t-il.

- Non, je suis au repos, je vais en profiter pour m'occuper de Napoléon, répondis-je en m'approchant de son box.

Napoléon s'ébroua en me voyant. Je lui caressai doucement la tête puis ouvris la porte de son box. Ses affaires étaient accrochées juste à côté de son box. Je lui passai un rapide coup de brosse, lui curais les pieds, lui mis la selle et le filet sur la tête. Hector toqua sur la paroi en bois et me tendis une bombe. Je le remerciais d'un signe de tête puis la mis sur ma tête. Je fis passer les rênes par-dessus la tête de Napoléon. Nous sortîmes de l'écurie puis je me mis à cheval. Je sifflais Willow, celle-ci accourut, euphorique. Je donnais un léger coup de talon et nous sortîmes tous les trois de la propriété. Les chemins de terre n'étaient pas si éloignés que ça.

Cela faisait une heure que l'on marchait tranquillement. Willow trottinait sagement à côté de Napoléon. La forêt était terriblement calme... Je stoppais Napoléon. Un cerf se dressait sur le chemin en terre. Ses bois étaient immenses, sa fourrure brune était impeccable et ses yeux sombres étaient vifs. Willow aboya.

- Stop Willow ! sermonnais-je, tu vas lui faire peur... 

L'animal posa son regard sur nous. Il bougea la tête, on dirait qu'il voulait nous dire quelque chose. Le cerf souffla un peu puis commença à marcher dans la direction opposée. Je ne réfléchis pas. Je demandais à Napoléon de le suivre. Il commença à courir et à s'enfoncer dans la forêt. Je demandais le galop à mon cheval. Willow nous suivait tant bien que mal. Étrangement, j'avais l'impression d'être déjà venu dans ce coin de la forêt. Le cerf ralentit devant ce qui semblait être une clairière avant de disparaître dans les sous-bois. Je ralentis Napoléon, stupéfaite et choqué. Willow frémissait de peur et ne cessait d'aboyer.

- Bordel de merde...soufflai-je en mettant le pied-à-terre.

Fin du chapitre. A la semaine prochaine.


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