Hello la populace ! Déjà le vingtième chapitre, je vous préviens juste que c'est une scène un peu choquante donc /!\ ! Sinon je vous souhaite une bonne lecture !
Nous avions conduit les Doyle à l'hôpital. Durant le trajet, personne n'avait parlé, nous avions été bercés par les pleurs d'Elisabeth Doyle. Je me garai sur le parking de l'hôpital. Nous entrâmes à l'intérieur. Cora faisait les cent pas dans l'entrée. Je l'interpellai. Elle leva la tête et accourut vers nous.
- Merci, vous avez fait vite, j'ai...
Elle se stoppa en voyant les Doyle derrière nous.
- Elisabeth, Harry, je peux vous faire patienter un peu ?
Les Doyle hochèrent la tête puis allèrent s'asseoir.
- Asher tu nous suis ? demandais-je.
Il hésita un petit moment, mais finalement, se rapprocha de nous. Cora nous guida à travers les couloirs de l'hôpital. C'est dingue comment cet endroit fourmille : les médecins, les infirmières, les urgentistes courraient dans tous les sens avec des blessés dans des brancards. Cora nous emmena dans un coin plus tranquille. Des morts défilaient silencieusement sous les néons, traînés par des médecins maussades. Mon amie ouvra une porte et nous fit entrer dans une salle grise. Olivia était allongée, nue, sur une table en métal froid. Elle avait toujours cet air aussi endormie et cette pâleur fantomatique. Une cicatrice parcourait son torse de petite fille signe que les médecins l'avaient ouvert. Des instruments médicaux ensanglantés étaient posés sur un plateau en fer. Cora saisit des papiers qui étaient posés sur une commode.
- C'est étrange qu'on ait eu les résultats si vite, remarquais-je.
- J'ai fait passer le dossier Olivia Doyle en priorité, m'expliqua Cora, bon bref j'avais raison : les muscles ne sont pas contractés, car elle était endormie au moment où elle est morte, on a retrouvé de la kétamine, un anesthésiant qu'on utilise en médecine et du benzodiazépine, un puissant somnifère. La scarification a été faite post mortem avec une sorte de scalpel. Elle est morte par asphyxie, la corde a compressé sa trachée ainsi que les artères carotides et les vertèbres. Elle a quelques lésions neurologiques dues au manque d'oxygène.
- Donc on n'est pas plus avancé, marmonna Asher.
Il n'avait pas regardé une seule fois le cadavre, il semblait toujours aussi perturbé.
- Si au contraire, dis-je, le tueur ne voulait pas que la victime souffre sinon il ne se serait pas donné autant de mal...
- Bref, reprit Cora, ce n'est pas le plus le dingue, elle est bien morte par pendaison, mais s'était il y a trois semaines, elle a été congelée...
Je tombais des nues. Mon cerveau réfléchissait à toute vitesse.
- Le tueur n'avait pas prévu de la garder aussi longtemps, il a dû paniquer mais il sut garder son sang-froid et nous a lâché le corps pour se moquer de nous... Il a pris du temps, il y a réfléchi, il a peaufiné les moindres détails...
- On n'a pas trouvé d'empreintes ni d'ADN sur la scène de crime, voilà, j'ai fait le tour ! finit Cora.
Je n'avais rien à ajouter. Asher et Cora s'étaient mués dans le silence.
- Cora va chercher les Doyle, on doit procéder à l'identification, lâchais-je.
Cora hocha la tête puis sortit de la pièce.
- Tu sais ce que ça veut dire "Superbia" ? me questionna Asher.
Je secouai la tête.
- Je n'en ai pas la moindre idée malheureusement, répondis-je, j'irais faire des recherches à la bibliothèque...
Asher hocha la tête puis sortit de la pièce. Je restais accouder contre le mur, face au cadavre d'Olivia.
- Mais qui t'as tué ma petite...
Fin du chapitre. A la semaine prochaine !
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Past
Mystery / ThrillerMise à pied dans une enquête à Glasgow, Eléonore Mac Gowan est forcée de retourné dans son village natale. Hanté par un passé trouble, elle se jette à corps perdu dans une enquête sur la disparition de plusieurs enfants du village. Les disparitions...