Chapitre 75: Il faut faire vite

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Hello la populace, nouvelle partie de "Past". Je vous souhaite une bonne lecture !

Nous avions sauté dans la voiture avec Asher. Le temps nous était compté. Georges avait embarqué à l'arrière tandis que James et William se chargeaient d'appeler des renforts et de prévenir le procureur. Nous n'avions pas le temps d'attendre le mandat d'arrêt, il fallait à tout prix qu'on le retrouve et surtout retrouver Arthur en vie. J'avais chargé Grace de vérifier quelque chose dans les registres de la ferme de Blackwell. Je savais que ma grand-ma avait organisé des balades à cheval pour les enfants du village et qu'il y en avait des traces dans l'ordinateur. J'avais donc communiqué le mot de passe à Grace pour qu'elle puisse faire ses recherches sans encombre. Asher avait pris le volant. Il roulait vite, très vite. La tension était palpable dans la voiture. Je ruminais sans cesse. J'avais vécu ces derniers mois à côté du meurtrier de ces enfants et je n'avais rien vu, rien... Mais une autre question me venait en tête  : Hector devait forcément être le meurtrier de grand-ma. Havane et Neveda étaient des chiens de garde, ils avaient d'ailleurs eut un comportement hostile face à Asher qui était un inconnu pour eux. Mais ils connaissaient parfaitement Hector vu qu'il travaillait à la ferme, il a pu donc les enfermer aisément dans la maison. J'étais en colère, en colère contre moi pour n'avoir rien vu, pour l'avoir serré dans mes bras, pour l'avoir laissé me consoler, pou lui avoir fait confiance... Mon téléphone vibra. Je secouais la tête puis décrochai.

- Allo Grace ?

- Ela ? J'ai trouvé ce que tu voulais, toutes les victimes ont fait au moins un stage dans la ferme donc ils connaissaient le tueur, dit-elle.

- Merci Grace, on arrive bientôt... 

Je raccrochais. La voiture de police entra dans le petit chemin en terre. Je me tournais vers Georges et lui balançais mes clefs.

- Dès qu'on arrive, tu cours te mettre à l'abri avec les chiens à la maison et je viendrais te chercher ne t'inquiète pas !

Il hocha la tête peu sûr de lui. Asher entra dans la cour de la ferme. Je sortis rapidement de la voiture pour aller chercher les gilets par balles. Les chiens virent immédiatement vers nous. Georges sortit précipitamment puis les emmena s'enfermer dans la maison avec lui. Asher enfila son gilet par balles.

- On a pas le droit à l'erreur Ela, souffla-t-il.

Je hochais la tête et chargeai mon revolver. J'étais anxieuse, ça faisait longtemps que je n'avais pas été sur une aussi grosse interpellation. Je secouais la tête, je devais me reconcentrer, garder la tête froide et agir avec prudence. Je montais silencieusement les marches de la terrasse. Je me tournais vers Asher en attendant son feu vert pour entrer. Au bout de quelques secondes, il hocha la tête puis braqua son revolver. D'un coup de pieds, j'enfonçais la porte d'entrée de la maison et entrai en braquant moi aussi mon arme. 

- Police de Braemar ! hurlais-je.

Un silence morbide nous accueillit. Toute la maison était en ordre, rien qui présageait un départ précipité. Nous fouillâmes toute la maison, mais Hector n'y était plus. J'entrais dans la chambre à coucher et remarquais que la croix du Christ qui était autrefois accroché au mur, avait disparu. 

- Alors tu as trouvé quelque chose ? questionna Asher.

- La croix du Christ était là, mais c'est le seul truc qui a disparu, répondis-je.

- Je viens d'aller vérifier, sa voiture est toujours dans la cours, dit-il.

- Demande aux autres de boucler toute les issus de Braemar, il cherche sûrement à s'enfuir, lâchais-je, et il faut qu'ils se ramènent ici !

Asher hocha la tête puis empoigna son téléphone pour passer quelques coups de fils. Je descendis de l'étage, sortis de la maison et traversais la cour pour aller chercher Georges. Je toquais à la porte.

- Georges ouvre, c'est moi Ela ! 

J'entendis la poignée de la porte se tourner lentement puis la tête de mon ami apparut dans l'entrebâillement de la porte.

- Vous l'avez attrapé ? bredouilla-t-il visiblement pas très rassuré.

Je fis non de la tête.

- Il nous a échappés, marmonnai-je.

Fin du chapitre. A la semaine prochaine ! 


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