Chapitre 36: Le brouillard

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Hello tous le monde, nouvelle partie de "Past". Je vous souhaite une bonne lecture !

La forêt était pleine de brouillard. J'avais du mal à mettre un pied devant l'autre et il faisait très froid. Je ne portais qu'une simple chemise de nuit, mais elle était pleine de trou et déchirée par endroits. Mes pieds nus se faisaient piquer par des épines de pins, la peau qui entourait ma cheville était un peu décharnée et le reste de mon corps était couvert de bleus et de petites plaies. Je me sentais mal, mon corps entier était engourdi, mais je ne savais pas si c'était à cause du froid ou de la douleur. La notion de temps ne semblait pas exister. Chaque arbre, chaque bout de bois, chaque buisson se ressemblaient, rien ne pouvait m'aider à sortir de cet enfer. Mes jambes cédèrent sous la douleur et je m'effondrais sur le sol. Soudain, j'entendis un bruit. Mon coeur s'accéléra sous l'effet de la peur. M'avait-il suivi jusqu'ici ? Une ombre se détacha des arbres. Je plaquais mes mains sur ma bouche avant de me recroqueviller sur moi-même. Les bruits se rapprochèrent de plus en plus de moi. Je sentis un truc visqueux toucher ma jambe suivie d'une sorte de grognement. Je relevais lentement la tête, terrifiée. Un cerf était debout devant moi, me regardant avec de grands yeux noirs. Je tendis ma main vers lui, mais à ma grande surprise, il fit volte-face.

- Attends ! criai-je d'une voix faible.

Je rassemblais les dernières forces qui me restaient pour le poursuivre. Le cerf courait beaucoup trop vite pour moi si bien que je finis par perdre sa trace. Je m'étais à nouveau perdue dans une petite clairière. De nouveaux bruits se firent entendre à nouveau entendre, mais je n'avais plus la force de fuir. Trois hommes en bleus apparurent entre les arbres. Ils portaient des vestes avec l'inscription "police", leurs revolvers étaient accrochés à leurs ceintures et ils avaient des cartes entre les mains. Sans réfléchir, je courus vers le plus jeune des policiers. Celui-ci se baissa et me porta dans ses bras.

- C'est la petite ! cria-t-il, c'est la petite Mac Gowan !

- Appelle à toutes les unités, dit un des policiers dans un talkie-walkie, la petite Eléonore a été retrouvée, stoppez toutes les recherches et appelez une ambulance, elle doit être examinée...

°°°

- Ela !

Je secouai la tête pour reconnecter mon cerveau à la réalité. Cora claquait des doigts devant mes yeux. Willow tirait un peu sur la laisse, elle en avait marre de rester assise à mes pieds. Nous avions retourné la place et ses alentours, mais les enfants avaient l'air de s'être complètement volatilisés. Asher en était venu la conclusion qu'il devait être dans le village. On ne pouvait plus garder les habitants dans la place, ils devaient rentrer. De toute façon, on ne pouvait pas faire grand-chose. Vu qu'Asher était retourné au commissariat, au cas où on retrouvait les enfants, je n'avais plus personne pour me ramener. Cora allait bientôt partir pour sa garde de nuit, Darla était partie rapporté des affaires à Asher et j'avais perdu Georges des yeux. La place se vida peu à peu. Hector marcha dans notre direction.

- Toujours rien ? demanda-t-il.

- James et William sont partis faire le tour du village pour essayer de les retrouver, répondis-je, on verra bien, je dois voir si l'un d'eux peut me ramener...

- Je peux te ramener, lança-t-il, je n'habite pas très loin de Blackwell donc je peux bien faire un petit détour.

Je lui souris. Un dernier bisou à Cora avant de suivre Hector jusqu'à sa voiture avec Willow.

Fin du chapitre. A la semaine prochaine.

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