Past

Chapitre 43: Lettres d'amour

Hello la populace ! Nouvelle partie de la fiction "Past". Je vous souhaite une bonne lecture !

Le chemin du retour avait été très silencieux. Ni Georges ni moi n'avions prit la parole sur ce que nous avions apprit et puis de toute façon, nous étions revenus avec plus de questions que de réponses. Nous étions retournés à Blackwell pour faire le point. J'avais sorti un grand tableau en liège avec des punaises, du fils et des photos. Georges était assis sur mon canapé, un café à la main au milieu des trois chiens.

- Bon commençons par le commencement, dis-je en accrochant le portrait de ma grand-mère puis une photo d'Archie Mac Corthy sur le tableau.

Ces deux clans étaient les deux plus importants d'Écosse. Ils possédaient tous les deux de grandes parcelles de terre et apportaient une grande aide en agriculture. Malgré tout, ils étaient rivaux et c'est pour cela que le meurtre de mes parents avait fait grand bruit.

- Les deux clans sont ennemis si j'ai bien compris, lâcha Georges, mais Dorothy et Archie ont quand même eu un enfant : Fergus Mac Corthy.

J'accrochais la photo de Fergus puis nouais deux fils pour les faire se rejoindre.

- Mais ma grand-mère, c'est ensuite mariée avec mon grand-père, poursuivis-je.

Mon grand-père, Arnold Mac Darry, appartenait à un clan un peu plus secondaire. Mes grands-parents avaient été promis l'un à l'autre en mariage par leurs familles. Ils s'étaient mariés et avaient alors eut mon père Gordon Mac Gowan. La suite, on la connaît, mon père s'est marié avec ma mère Abigail et ils m'ont eu. Mon arbre généalogique était au complet.

- La grande question qui reste en suspend, c'est comment Dorothy est tombée enceinte d'Archie ? se demanda-t-il.

- On pourrait peut-être aller chercher dans la pièce où j'ai trouvé l'acte de naissance, répondis-je.

Il posa sa tasse de café avant de se lever. Nous montâmes à l'étage puis nous commençâmes à fouiller dans les tonnes de cartons. Les chiens jouaient autour de nous, cette endroit semblait les amuser. Au bout de quelques minutes, je découvris un carton scellé par du scotch marron.

- Georges vient voir ça !

Il se rapprocha de moi. Je saisis un ciseaux et découpais le dessus du carton. Une nuée de poussière en sortie de la boîte. Je toussais un peu puis en sortis le contenue : trois paquets de lettres étaient assemblés et liés par une fine corde. Je coupais la corde : les lettres s'éparpillèrent sur le sol. Georges en saisit une.

- Elle est adressée à Archie, marmonna-t-il.

- Celle-ci vient de lui...

En éparpillant les lettres sur le sol, nous nous remarquâmes que toutes ses lettres provenaient d'un échange entre Archie et grand-ma.

- On va se partager les lettres, il y en a tellement, on ne pourra pas les lire en un après-midi, soupirais-je, la nuit commence à tomber en plus.

- Tu as raison, on sera plus efficace, dit-il, et en plus, je dois rentrer.

Nous avions divisé les lettres en deux. Après le départ de Georges, je m'étais assise dans mon canapé, les lettres étalées sur la table basse. Willow, Havane et Nevada étaient couchés à mes pieds. J'avais ouvert l'une des lettres pour commencer ma lecture. Elle avait été écrite par grand-ma.

"Mon amour,

Mère ne cesse de me poser des questions sur mes absences. J'essaye de trouver des excuses en lui disant que je m'occupe des chevaux, mais elle ne tardera pas à découvrir la supercherie. Anita essaye tant bien que mal de me couvrir, mais elle ne pourra plus le faire bien longtemps. J'aimerai..."

La sonnerie de mon téléphone retentit. C'était Asher !

- Allô, dis-je en décrochant.

- Salut Ela, tu vas bien ?

- Oui, oui, répondis-je lacement.

- Je voulais te demander si tu aimerais sortir un de ces soirs, aller au restaurant par exemple, bredouilla-t-il.

Je faillis tomber sur mon canapé. Etait-il en train de me proposer un rendez-vous ?

- Tous les deux ?

Quelle idiote !

- Heu...oui à moins que tu veuilles qu'on invite les filles, renchérit-il.

-Non, non? c'est très bien, m'exclamais-je, demain soir vingt heures ?

- Moi ça me va !

Asher raccrocha. Je me laissais à nouveau tomber sur le canapé : les choses prenaient une mauvaise tournure...

Fin du chapitre. A la semaine prochaine.