Past

Chapitre 72: Aime moi

Hello la populace, nouvelle partie de "Past". Je vous souhaite d'une bonne lecture !

Asher restait un peu plus tard au boulot. Il voulait appeler le procureur pour le tenir au courant du déroulement de l'enquête. Nous avions enfin tous les liens, il ne nous restait plus qu'à trouver Guillaume Mac Corthy. Nous avions envoyé des brigades interrogés les proches de notre coupable pour savoir où il pourrait se cacher. Il fallait qu'on l'attrape au plus vite pour éviter qu'il exécute le dernier péché capital. Surtout que je n'avais aucune idée de qui pouvait être la prochaine victime. J'étais rentrée à la ferme pour reposer. Je me sentais de plus en plus fatiguée à cause du bébé. J'allais profiter de l'absence d'Asher pour prendre une décision concernant cet enfant. Cora ne cessait de prendre de mes nouvelles pour savoir comment émotionnellement ou physiquement parlant. Elle m'avait passé le numéro d'un gynécologue et des médicaments pour calmer les nausées. Je m'assis sur mon canapé. Willow, Havane et Nevada virent se frotter à moi pour quémander des caresses. Je leur grattouillais le corps, mais une vibration me sortis de ma bulle. Cela venait de la table basse. Je tirais le tiroir de ma table basse en bois. Le portable trouvé sur la scène de crime de Chloé Murray. J'avais totalement oublié ce téléphone, je l'avais juste jeté dans un coin de la pièce. Heureusement qu'Asher ne l'avait pas trouvé. Je déverrouillais l'objet : j'avais reçu un message. Je l'ouvris : "Bien joué Eléonore, mais crois-moi se n'est question de temps avant que je tue le dernier gamin... ". Sous le coup de la colère, je jetais le téléphone sur le sol. Celui-ci se fracassa en mille morceaux. 

- Non, non, non, murmurai-je.

Je venais de détruire une potentielle preuve. Putain, mais ce psychopathe me faisait faire n'importe quoi. Je ruminais de rage assise sur mon canapé. Il ne fallait pas que je laisse tout cela en plan. Je ramassais machinalement le reste de l'objet et le jetais à la poubelle. Mon estomac me faisait à nouveau mal, mais je devais attendre encore une heure pour prendre mon médicament. En attendant, je me roulais en boule dans un plaid sur le canapé. Les chiens jouaient dehors, je les entendais japper. Je me laissais aller à la fatigue, mais un bruit de moteur me tirai de ma torpeur. Asher devait être revenu du boulot. Je me redressai pour l'accueillir. Il entra, l'air fatigué.

- Coucou Ela, lança-t-il.

Il vint déposer un léger baiser sur ma joue puis s'assit près de moi.

- Alors ton rendez-vous avec le Dr Prescott ? demanda-t-il en s'avachissant dans le canapé.

- Il s'est super bien passé, répondis-je, et devine sur qui je suis tombée ?

Asher ne répondit pas ne sachant pas de qui il s'agissait.

- Mark Murray et j'ai réussi à entendre ses aveux et il viendra faire une déposition demain matin, souriais-je, on a réussi à rassembler tous les liens !

- Mais c'est génial Ela ! s'extasia-t-il, mais on n'a toujours pas de photo... 

- Georges ira chercher des photos chez le voisin d'Amelia Mac Corthy, il doit sûrement en avoir vu qu'il a récupéré quelques affaires après son suicide !

Il me prit dans ses bras puis me serra fort contre lui.

- Tu es la meilleure flic Ela, murmura-t-il en embrassant mon cou. 

C'est à ce moment que mon estomac décida de rejeter mon repas du midi. Je le lâchais violemment et courut vomir dans les toilettes. Asher se précipita dans la pièce.

- Tu es malade ? 

Je secouais la tête pour lui dire non. J'avais envie de lui dire pour le bébé, mais j'avais peur de tout briser, j'avais peur qu'il parte, j'avais peur de le perdre... Les mots s'étranglaient dans ma gorge et de larmes humides commencèrent à se former dans mes yeux.

- Tu m'aimes Asher ?

Il fut surpris de la question. Pour toute réponse, il s'agenouilla devant moi pour me prendre dans ses bras. 

- Bien sûr que je t'aime Ela, murmura-t-il à mon oreille.

Je lui rendis son étreinte puis essuyais une petite larme. Ce n'était pas encore le moment parfait pour lui dire, il fallait que j'attende encore un peu, mais une chose était sûre: je ne pourrais pas lui cacher éternellement.

Fin du chapitre. A la semaine prochaine !