Chapitre 7: Napoléon de Blackwell

74 4 0
                                    

Hello, comment allez-vous ? Nouvelle partie de "past". Bonne lecture !!!

Je m'engouffrai dans l'allée de la ferme. J'avais décidé de rentrer après mon petit rendez-vous avec Cora, elle devait se reposer. Je me garais devant la grange et descendis du 4 x 4 en compagnie de Willow. Grand-ma et Hector avaient ouvert la deuxième maison. Hector transportait mes valises à l'intérieur tandis que ma grand-mère se balançait sur le rocking-chair de la terrasse. Havane et Nevada dormaient à ses pieds. Elle me fit un signe.

- Approche Eléonore !

Je la rejoignis. Hector se rapprocha aussi.

- Hector t'a mis toutes tes affaires dans la maison, expliqua-t-elle, il ne reste plus qu'à les défaire.

Je remerciais Hector d'un signe de tête.

- Et ce n'est pas tout, lança Hector, suis moi !

J'interrogeais Grand-ma du regard et celle-ci m'encouragea à le suivre. Hector m'amena jusqu'aux écuries. La plupart des box étaient vides, les chevaux étant pour la plupart au pré. Il n'y avait que quelques poulinières avec leurs poulains à peine nés ou des chevaux blessés voir en convalescence. Willow trottinait d'un box à l'autre. Tout cela était nouveau pour elle, elle avait toujours grandi en ville. Les chevaux étaient curieux et la reniflaient du bout des naseaux. Hector s'arrêta devant un box. A l'intérieur, un grand cheval gris pommelé nous regardait. Ses noirs brillaient et ses longs crins blancs étaient emmêlés. Je tendis ma main vers lui. Le cheval renifla bruyamment ma paume avant de me laisser lui caresser le chaufrein.

- Il est magnifique, murmurai-je.

- Il s'appelle Napoléon de Blackwell, c'est ta grand-mère qui l'a fait naître ici, dit-il en caressant son encolure, elle voulait te faire un cadeau de bienvenue et à demandé à Cora et Asher de choisir un cheval digne de toi.

Je tombais des nues. Un cheval ? Rien que pour moi ? C'est vrai que je montais souvent quand je vivais encore à Braemar. Ma famille d'accueil à Glasgow m'avait permis de continuer l'équitation, mais j'avais vite fini par arrêter par manque de temps.

- Que dirais-tu de l'essayer ?

- Là...là maintenant ? bredouillai-je.

- Bien sûr, je te le selle, lança-t-il, va rejoindre ta grand-mère, elle doit être dans la carrière !

J'étais vraiment sous le choc. Je courus jusqu'à la carrière, suivis par Willow. Grand-ma était accoudé aux barrières en bois, un grand sourire aux lèvres.

- Alors ça te fait plaisir Eléonore chérie ?

- Grand-ma, tu es vraiment folle, lançais-je en la serrant dans mes bras.

- Je n'y serrais jamais arrivée sans l'aide de Cora et Asher !

Je n'eus pas le temps de lui répondre, Napoléon et Hector arrivèrent. Grand-ma me tendit une bombe. Je l'enfilai immédiatement puis les rejoignis.

- Je t'ai déjà ressangler la selle, dit-il, tu te souviens comment on règle les étriers ?

Je hochais la tête puis me mis en selle, un peu maladroitement. Cependant, Napoléon ne bougea pas. Je réglais rapidement les étriers puis commençai à le faire marcher. Il était incroyablement calme. Hector avait rejoint Grand-ma et Willow. Ce cheval avait une démarche tellement confortable, tellement apaisante... Je me sentais revivre. Je fus un peu restabilisée au trot et au galop, mais il fut tellement conciliant.

- Alors heureuse ? demanda Hector

- Plus qu'heureuse, souriais-je, Napoléon est tellement agréable ! Mille mercis !

Je flattais son encolure avant de descendre son dos. Hector me proposa de le ramener à l'écurie, mais je déclinais sa proposition : je voulais commencer à tisser un lien avec lui. Sur ce, je les laissais tous les deux et rentrais à l'écurie en compagnie de Willow et Napoléon.

Fin du chapitre. A la semaine prochaine ! Si vous avez quelques questions sur certains termes techniques équestres, n'hésitez pas !


PastOù les histoires vivent. Découvrez maintenant