Chapitre 50: La limite est franchie

38 2 2
                                    

Hello la populace ! Nouvelle partie de "Past" et je vous souhaite une bonne lecture ! /!\ oupsi petite scène un peu hot /!\

En rentrant le soir, j'avais décidé d'appeler Asher pour que l'on parle de la situation. J'avais dus le rappeler à trois reprises pour l'avoir au bout pour l'avoir au bout du fil. Pendant toute la conversation, il avait été froid et parlait d'un ton gêné. Nous nous étions finalement mis d'accord pour nous voir le lendemain, dans la cabane de notre enfance. J'étais vraiment surprise qu'il accepte d'en parler, il n'y avait pas que nous en jeu, il y avait aussi Darla, son mariage. Je m'étais installée dans mon canapé avec un plaid, de la nourriture et Willow qui dormait contre mon ventre. Une série Netflix tournait en fond, mais je n'y prêtais pas énormément d'attention. Les livres que Georges m'avait donnés trônaient sur ma table basse, mais je n'avais pas encore eu le temps de les lire. Soudain, la sonnette retentit. Willow se réveilla en sursaut puis se releva brusquement. Je me levais en grognant, qui pouvait bien sonner à une heure pareil ? Le bruit de la sonnette résonnait dans toute la maison si bien que les chiens commencèrent à aboyer. Je déverrouillais la porte machinalement et l'ouvris. J'ouvris des yeux ronds en découvrant Cora avec des sacs de nourritures dans les deux mains.

- Bouge, c'est lourd ! s'écria-t-elle en courant jusque dans la cuisine.

Je fermais la porte, vraiment surprise de la voir.

- Qu'est-ce que tu fais là ? Tu n'es pas de service ?

- Jamais le samedi soir, sourit-elle, et vu que je t'ai senti patraque aujourd'hui, j'ai décidé d'aller nous chercher japonais !

Je souris. Cora sortit un tas de plat de sushis et alla les disposer sur la table basse.

- Pourquoi tu as l'autobiographie de Mac Corthy ? s'étonna-t-elle en bougeant la pile de livres sur le meuble de la télé.

- Cadeau de mon ami le bibliothécaire, lançais-je.

- Drôle de cadeau...

Nous nous installâmes dans le canapé. Les chiens avaient fini par s'allonger près de nous et se calmer. Nous commençâmes à manger.

- Tu tiens le coup cocotte ? demanda-t-elle en piochant un sushi dans sa box.

- En soit oui, marmonnai-je, le rendez-vous avec le Dr Prescott m'a apporté beaucoup de choses et j'ai pris un autre rendez-vous pour mercredi prochain.

Cora sourit.

- Je suis vraiment contente que ça t'aide, mais juste une question : vous vous êtes disputés avec Asher ?

Je sursautais et la dévisageais du regard. Lui avait-il parlé du baiser ?

- Je ne sais pas vous vous êtes pas adressé la parole de la journée alors que d'habitude vous êtes très complice...

- Non on est juste occupé, c'est tout...

Elle hocha la tête et ne força pas plus. Le reste de la soirée s'était déroulé dans une bonne ambiance. Cora avait fini par s'endormir dans le canapé et j'avoue que je n'avais pas mis longtemps avant de la suivre. Le lendemain matin, nous nous étions réveillés en douceur. Mon amie m'avait aidé pour ranger la maison puis elle était partie en début d'après-midi pour voir Darla. Après son départ, je m'étais habillée pour le rendez-vous avec Asher. Cette fois aucune hésitation pour la tenue, ce n'était en aucun cas un rencard ! Il fallait juste qu'on parle de la situation. Un rapide bonjour à Hector, une petite sortie pour les chiens avant de partir vers la cabane. Elle n'était vraiment pas loin de la ferme et se trouvait près de l'un des prés des chevaux. Je marchais lentement, pataugeais dans la boue fraîche du matin. La pluie avait complètement ruiné les terres et les rendait complètement glissantes voir dangereuses pour les jeunes chevaux fougueux. Je crois qu'Hector avait prévu de les rentrer, histoire qu'aucun d'eux ne se blesse...on avait déjà assez de problèmes comme ça ! Je passais entre les barrières en bois du pré puis m'aventurais dans le sous-bois. Après seulement quelques minutes de marche, je réussis à retrouvé la cabane. Elle avait pas mal vieilli : de la mousse avait envahi le plancher et les murs en bois, le toit était partiellement détruit par endroits et l'un des piliers semblait avoir été rongé par des insectes. Je grimpais en prenant appuie sur les petites accroches en bois puis parvînt à me hisser en haut. Asher attendait déjà assis au fond de la cabane. Il jouait nerveusement avec des petits cailloux. Je vins le rejoindre et m'assis en face de lui. Nous nous regardâmes un long moment avant que l'un de nous décide de briser la glace.

- Ela, c'est mal ce qu'on a fait...

- Je sais, tu es marié à Darla tu as construit ta vie, murmurai-je.

Il rejeta la tête en arrière.

- J'ai cru que je pouvais refaire ma vie sans toi, j'ai cru que ça serait facile, mais je n'y arrive pas, je n'arrive pas à résister, s'écria-t-il, je te veux toi...

Asher se releva subitement et m'embrassa fougueusement. Un peu réticente au début, je finis par céder puis me laissais aller entre ses mains. Il me souleva pour venir me poser sur ses cuisses. J'agrippais sa nuque tandis qu'il en enleva mon t-shirt. Je passais mes mains sous son t-shirt, le passai au-dessus de sa tête ce qui rompit notre baiser. J'admirais un instant son torse.

- Tu es magnifique, soufflais-je.

- Courir après des méchants, aide à se forger un corps de dieu, sourit-il.

Nous nous séparâmes du superflu puis jetâmes nos vêtements sur le plancher. Asher s'introduit doucement en moi et commença à donner des petits coups de bassin. Je m'accrochais à son cou, retenant quelques gémissements de plaisir. Il avait entouré ses bras autour du bas de mon dos pour se coller à moi. Une sensation de plaisir intense envahissait mon bas-ventre. Asher accélérait les mouvements tout en embrassant mon cou et en baladant ses mains le long de ma colonne. J'enfouis ma tête dans son cou pour m'obliger à me taire. Il s'amusait avec tantôt ralentissant les mouvements tantôt les accélérant. Il voulait me faire céder, m'entendre gémir... Soudain, Asher donna de puissant coups de bassin me faisant tressauter sur ses jambes. La bulle de plaisir éclata et je finis par céder au plaisir qu'il me procurait. Il continua pendant de longues minutes avant de gémir de plaisir à son tour. Asher donna les derniers coups avant de s'arrêter. Mon corps frissonnant s'affala lourdement sur le sien.

- C'est de trop si je te dis, je t'aime ? souffais-je haletante.

- Non, c'est agréable, murmura-t-il.

Asher me serra contre lui calant sa tête dans le creux de mon cou. Je caressais doucement ses cheveux. Cette fois, je crois que nous avions franchi la limite interdite...

Fin du chapitre. A la semaine prochaine.     


PastOù les histoires vivent. Découvrez maintenant