Jake
Je suis encore choqué de ce que j'ai fais hier soir. J'essaie d'oublier le contact brûlant des lèvres de Kris contre les miennes, de ce que j'ai ressenti à ce moment là, du feu qui m'a consumé de l'intérieur quand j'ai enroulé mes bras autour d'elle pour la plaquer contre moi.
Je ne sais pas ce qui m'a prit. Elle était là, au beau milieu de la nuit. Adossée au comptoir de la cuisine, un pot de glace dans les mains, seulement vêtue d'une culotte et d'un t-shirt long qui flottait sur ses cuisses nues. Elle était belle avec ses cheveux en bataille, son air fatigué et ses yeux tristes.
Comme d'habitude pour cacher mon attirance envers elle je me suis comporté comme un connard mais quand elle m'a demandé ce que je faisais là... quand elle a léché la glace qui trainait sur ses doigts... j'ai perdu tout contrôle. Je la désire tellement que ça me fait mal de résister. Je ne pouvais pas lui dire ce que je fichais là, que j'avais eu un sommeil peuplé de cauchemar réaliste, alors j'ai fais la première chose stupide qui m'ai traversé l'esprit : je l'ai embrassé. Pas un baiser doux, tendre ou romantique non. Un baiser violent, passionnel qui je crois, traduisait toute la détresse qui m'habitait à ce moment précis.La voiture arrive, je me redresse et balance mon mégot avant de la rejoindre tranquillement. Rapidement, nous procédons à l'échange et je fourre le sachet d'herbe dans la poche de mon blouson en cuir. J'enfile mon casque et démarre ma bécane. Je prends la direction de chez Stacy. J'ai besoin de me sortir la jolie bretonne de la tête et le meilleur moyen que je connaisse c'est le sexe et la rouquine est plutôt douée pour ce genre de distraction.
Mon casque à la main, je grimpe frappe à la porte de la sororité Nu Delta Mu et attends impatiemment que la porte s'ouvre. Au bout de longues minutes d'attente, le battant s'ouvre et me laisse découvrir Amber, blonde, pulpeuse et très sexy présidente.
- Jake ! S'exclame-t-elle avec un grand sourire
- Amber... je marmonne
Elle me sourit et bat des cils, j'entre dans la maison en la poussant de mon chemin et grimpe l'escalier à droite de l'entrée. Arrivé au second étage, je longe le couloir et gagne enfin la chambre de Stacy, j'entre sans frapper, comme si j'étais chez moi, comme d'habitude. Elle est allongée sur son lit, vétue d'un short en jean et d'un chemisier blanc presque transparent. Mes sens s'agitent dejà à la vue de son soutien gorge que j'aperçois, c'était une très bonne idée de venir ici...
- Jake ! s'étonne Stacy en m'apercevant
Elle se lève aussitôt et me regarde presque mal-à-l'aise.
- Qu’est-ce que tu fais ici ? me demande Stacy en se triturant les doigts
- J'étais dans le coin, je pensais qu’on pouvait s’amuser tous les deux. dis-je en haussant les épaules
Son sourire s’efface un instant mais je ne dis rien, me contentant de retirer ma veste en cuir blanche et noire et de passer mon t-shirt au-dessus de ma tête. Quand je le balance sur le sol, son regard s’est assombrit, elle se jette presque à mon cou et capture mes lèvres. Je manque de la repousser, tout en moi me hurle de la repousser mais j’ai trop besoin de me changer les idées, de retirer le souvenirs des lèvres de Kris contre les miennes. Alors, je ferme les yeux et l’embrasse à mon tour.
Le dos calé sur la tête de lit, un bras passé derrière mon crâne pour soutenir ma nuque, j’allume un cône et tire une latte salvatrice de weed. ça fait du bien ! Stacy se colle à moi et je grogne en la repoussant, est-ce que je suis un connard ? Probablement.
Je regarde autour de moi, la chambre est un bordel sans nom. Même ma piaule n’est pas aussi mal rangée et pourtant c’est déjà un carnage chez moi entre les bocks de bières vides, les cendars bien trop rempli et les caleçons qui trainent sur le sol.
Ici, c’est pire. Outre les vêtements qui jonchent le sol, les chaussures éparpillées un peu partout il y a du maquillage, et qu’est-ce que… mes yeux ont accrochés un petit bâtonnet blanc sur le bureau, coincé entre l’ordinateur portable et ce qui semble être un reste de fast-food. Stacy est comme ça, sexy en diable en dehors mais à l’intérieur c’est un carnage… à l’image de sa chambre. Je me lève, et me dirige vers le bâtonnet qui, si je ne me trompe pas n’annonce rien de bon.
- Bébé, qu’est-ce que tu fais ?
La voix de Stacy semble affolée, ce qui à le don de me faire paniquer et sans prendre la peine d’enfiler mon caleçon, j’attrape le truc en plastique et y jette un oeil. Mon coeur s’arrête pendant ce qui semble être des heures. J’entends des sons étouffés, mes oreilles bourdonnent, ma poitrine se contracte. C’est pas possible.
- Jake, babe, ça va ?
Je semble enfin reprendre mes esprits, Stacy se tient devant moi, enroulée dans le drap, elle est belle avec ses cheveux qui encadrent son visage mais son regard perdue me fait partir en vrille.
- T’es pas enceinte ? je hurle. Bordel Stacy, dis moi qu’il est pas à toi ce truc !
Elle baisse la tête et murmure un faible “si” qui termine de faire perdre la raison. Elle peut pas être enceinte, c’est impossible putain ! Elle peut pas, non. Je refuse d’y croire. La queue toujours à l’air, je fais les cents pas, le cerveau en ébullition. Il y a deux solutions à ce foutu problème, car malgré ce que pense la moitié de la fac, je suis pas un connard. Enfin, si. Mais pas à ce point là…
- Je suis le père ? je demande d’une voix rauque, sûrement éraillée par les hurlements que j'essaie de contenir
-Evidement !répond-t-elle aussitôt en se passant la main dans ses cheveux roux
-Cette fois, j’ai envie de chialer quand elle me regarde et que ses yeux sont emplis de sincérité. C’est un bordel sans nom qui se produit actuellement… Je souffle bruyamment et enfile mon caleçon et m’assieds sur le lit, les coudes sur les genoux et allume nerveusement une clope. Je tire avidement dessus et lève les yeux sur Stacy, je sais que je ne suis pas le seul mec avec qui elle a couchée, mais elle dit à qui veut l’entendre qu’on est en couple, je suppose qu’elle ne va plus avec n’importe qui depuis qu’on a entamés notre pseudo relation… Je prends une grande respiration et ouvre la bouche, c’est à elle et elle seule de prendre la décision.
- Tu veux faire quoi ?
Elle ouvre grands les yeux, je crois qu'elle ne s'attendait pas à ce que je lui laisse le choix. Mais j'ai grandit comme ça, je ne forcerai jamais une femme à faire quelque chose qu'elle ne veut pas et encore moins à avorter. Je deglutit, je ne vexux même pas y penser et ferme les yeux. J'étais venu ici pour me calmer et c'est tout le contraire qui se passe. Je suis entrain de paniquer à mort là putain ! Je ne sais pas quoi faire, ni si je vais être capable d'assumer.
D'un coup, je me lève, faisant sursauter Stacy qui n'a toujours rien dit et enfile mon jean, mes chaussettes puis mes boots avant d'attraper mon t-shirt qui gît au pied du lit et ma veste ainsi que mon casque que j'avais déposer sur la chaise.- Mais tu vas où ? lance Stacy
- J'ai besoin d'air.
je claque la porte et descend rapidement l'escalier. Arrivé en bas, je prends deux secondes pour enfiler mon t-shirt sous le regard bizarrement enjouée de la pote de Kris et quitte cette maison pourrie en claquant bien fort la porte. Je ne connais qu'un seul moyen pour ne pas réellement péter un plomb : rouler et aller la voir.
Hello mes chatons,
je n'avais pas prévu de poster aujourd'hui mais je me suis acheté un nouvel ordi alors je me devais de tester cela...Si la mise en page est différente dîtes-le moi, d'habitude je postai via mon cellulaire.
Alors, on en pense quoi de ce chapitre ?
Jake et Stacy et peut-être un baby ?
De la réaction de Jake ?
De la façon dont il est partit ?A très vite ! La bise (Smiley bisou!) (je sais pas comment on fait sur l'ordinateur....)
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UTOPIA PRKWY - Terminée
RomanceKristen, 20 ans, est contrainte d'aller faire une année d'étude à l'étranger, aux États Unis, pour améliorer son anglais. Pas vraiment ravie d'y aller, elle découvre rapidement que la vie New Yorkaise lui plaît, par contre, l'accueil froid et dista...