La semaine se déroula tranquillement avec seulement quelques prises de bec. L'impatience m'avait gagné à de nombreuses reprises avec Pansy. Elle cherchait continuellement à venir s'immiscer entre Draco et moi lorsqu'on lui rendait visite à l'infirmerie, ou même à s'incruster lors de nos discutions le soir avec Daphnée. Seul hic, Draco ne s'était pas montré en cours jusqu'au jeudi à cause de la blessure subie au cours de Soins. Il ne cessait de se plaindre de sa terrible souffrance et Parkinson se faisait un plaisir de le chouchouter, ce qui me mettait hors de moi.
Les cours se passaient tous bien, en Métamorphose, nous parlions des Animagis et c'était absolument passionnant. Tout allait bien, sauf pour le cours d'Histoire de la magie où je me suis endormie. Quelle idée avaient-ils de nous mettre un cours aussi barbant le matin. Le MATIN ! Il faut des cours à l'opposé de celui-ci qui est soporifique. Au cours de Défense, le professeur avait eu une drôle d'expression en me voyant qui disparus rapidement. Nous avions travaillé sur un Epouvantard. Pour ma part, j'avais affronté un Détraqueur. Le professeur Lupin m'a dit que c'était une preuve de grande sagesse d'avoir peur de la peur elle-même. Malgré que mes amis n'arrêtent pas de se plaindre du piteux état de notre professeur, je sais qu'ils avaient adoré le cours. Alors que je les poussais quelque peu à la confidence, Blaise m'avoua qu'ils n'avaient jamais eu un professeur aussi compétent. Les deux précédents étaient des inutilités magiques selon Draco. Et pourtant, je savais que ce n'était pas pour autant qu'ils allaient cesser de se moquer du professeur.
Nous étions jeudi, et nous avions notre premier cours de potion avec le professeur Snape, directeur de notre maison. À nouveau, j'étais anxieuse à l'idée de ce premier cours. Pas à cause du professeur, mais de Potter. Toutes les fois où je l'avais croisé dans les couloirs, une drôle de sensation m'avait envahie. Et devoir passer deux heures dans la même pièce que lui avec les vapeurs de potions qui nous entoureraient ne m'enchantait guère.
En entrant dans les cachots, je demandais à Draco de se mettre à côté de moi. Sa présence ne pourrait que m'être bénéfique si une fois de plus, cette étrange sensation me prenait.
Le parrain de mon ami entra en faisant claquer sa robe. Une chose est sûre, il savait faire son entrée. Une entrée spectaculaire. Il demanda à Draco de s'asseoir alors qu'il était encore dans l'allée entre les bancs à exhiber son bandage. Il s'installa à côté de Potter et je n'eus pas d'autre choix que me déplacer pour être à côté de lui. Nous devions préparer une potion de Ratatinage. Faisant partie des deux plus grandes familles de Sang-pur, nous avions déjà appris pas mal durant notre enfance, j'avais emmagasiné d'autres informations grâce à mes lectures et Draco avait eu un enseignement personnel par son parrain sur les potions.
- Mr, interpela Draco, il faudrait que quelqu'un m'aide à couper ces racines de marguerite. Je n'y arrive pas tout seul à cause de mon bras...
- Weasley, vous couperez les racines de Malfoy, ordonna le professeur sans relever la tête.
Je lançais un regard sévère à mon meilleur ami et Ronald se plaignit que son bras n'avait rien du tout. Draco le remit à sa place en lui rappelant ce que Snape avait dit. Alors que Weasley coupait n'importe comment les racines de mon ami, celui-ci se plaignit au professeur. Le roux dut donc donner ses racines et prendre celles du blond. Draco demanda de l'aide pour éplucher sa figue et ce fut Potter qui se chargea de le faire. Je donnais un coup de coude au Serpentard face à son comportement puéril. Il me regarda avec un drôle d'air. Il ne devait pas avoir apprécié que je le remette en place pour si peu. Je ne sais même pas pourquoi je l'empêchais d'agir comme il l'avait toujours fait. D'ordinaire, je le laissais toujours faire comme il voulait même si ça ne me plaisait pas, critiquer qui il souhaitait et à sa convenance, exploiter les plus faibles...
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L'étrange lien entre Harry Potter et moi
FanfictionHarry Potter. Tout le monde sait qui c'est. Ce grand héros qui a survécu au sortilège de la mort et détruit Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom. Moi, je ne suis personne. Enfin si. Mon nom est connu puisque c'est celui de l'une des plus grand...