Partie 10 - Farces et amitié

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Le vendredi matin, au petit déjeuner, je fis bien attention de ne pas prendre de jus de citrouille. J'observais dans la salle et vis avec satisfaction les cheveux du nonante pour cent des habitants de Poudlard changer de couleurs. Nous avions une panoplie de chevelure aux couleurs de l'arc-en-ciel. Dumbledore se retrouva avec des cheveux d'un bleu ciel d'été des plus incroyables, les jumeaux, fidèles à eux-mêmes avaient tous deux les cheveux vert émeraude, Granger se retrouva en rose fluo, à ma plus grande satisfaction, Parkinson se retrouva avec une couleur des plus affreuses, un vert kaki horrible. Draco se retrouva avec les cheveux roux ce qui ne lui plut absolument pas.

- Oh, Draco, tu as les mêmes cheveux que moi à présent, souris-je.

- Je ressemble à Weasley, grogna-t-il.

- Merci pour moi, dis-je vexée.

Je me levais de table et sortis de la Grande salle. Alors que je me dirigeais vers les cachots, j'entendis quelqu'un m'appeler. Ginny arrivait en courant, ses cheveux toujours autant flamboyants.

- Heureuse de voir que tu n'as pas subi cette malédiction.

- Mes frères vont encore être punis pour ça.

- Je ne pense pas. Ils ont été assez malins pour se retrouver eux aussi affublés d'une terrible couleur. Sans preuve, le fait qu'ils aient aussi été attaqués les privera de toute punition.

- Ça vient de toi n'est-ce pas, ce petit conseil.

- Comment, demandais-je surprise.

- Je suis assez discrète dans mon genre et j'ai réussi à entendre que tu avais décidé de participer à leurs blagues à présent.

- Tu n'as aucune preuve de cela, déclarais-je avec un grand sourire.

- Je n'avais pas l'intention d'en parler. En tout cas bravo. Ils n'avaient encore jamais eu d'idée aussi brillante.

- Merci Ginny.

- J'ai réussi à entendre autre chose dans la Salle commune hier soir. Harry prend des cours les jeudis avec le professeur Lupin pour apprendre à se défendre face à un détraqueur.

- Comment, m'exclamais-je. Il est fou.

- Désespéré plutôt. Les détraqueurs l'affectent plus que quiconque.

- Je sais.

- C'est vrai, vu que tu traines avec Malfoy, tu le sais bien.

- Ça n'a rien à voir avec Draco. Qui sait peut-être qu'un jour tu sauras pourquoi. Je te remercie pour l'information.

- Pas de quoi. Même si je suis curieuse de savoir pourquoi tu t'intéresses autant à son emploi du temps.

- Tu le sauras peut-être un jour, souris-je.

- Que fais-tu là Weasley, claqua la voix de Draco dans le dos de la rousse.

- Fou lui la paix Malfoy. Merci Ginny.

Je pris par la main Draco et l'emmenais à ma suite vers un certain passage secret. En arrivant devant la porte de l'Antre, je déposais ma main comme d'habitude et la porte s'ouvrit sous l'air ébahi de mon meilleur ami. Je l'attirais ensuite à l'intérieur.

- Où sommes-nous, demanda-t-il.

- Dans la pièce secrète qui appartenait à mon père biologique et trois de ses amis. Je peux savoir pourquoi tu te montres aussi odieux avec Ginny, demandais-je sans perdre de temps.

- C'est une traitre à son sang, cracha-t-il.

- Et mon amie. Tu me déçois Draco. Je veux bien, Ronald est un idiot, mais Ginny n'y est pour rien dans son ascendance. Tu t'en prends à elle parce que c'est soi-disant une traitre. Pourquoi ne t'en prends-tu pas à moi ? Après tout, je suis la fille d'une Sang-de-bourbe.

L'étrange lien entre Harry Potter et moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant