Partie 46 - Train et Ministère

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Je le trouvais dans un compartiment avec Blaise, Daphnée, Parkinson et Théodore Nott. J'ouvris la porte et le fixais en souriant. En tournant la tête pour visiblement repousser sèchement l'opportun qui venait troubler leur tranquillité, Draco me vit et un sourire s'afficha également sur son visage. Il se leva et je me jetais dans ses bras.

Il me serra pendant quelque instant et me repoussa lorsqu'un soupire se fit entendre.

- On ne t'a rien demandé Parkinson, grognais-je. Tu m'as manqué Dray, murmurais-je.

- Toi aussi Lily.

Je souris et me tournais ensuite vers les autres pour les saluer et les embrasser comme il se doit. Hormis Pansy bien entendu. Je m'installais ensuite à côté de mon meilleur ami et posais ma tête sur son épaule. C'est là que je le vis. Un badge vert avec un P dessus.

- Toi ! Préfet !

- Ça t'étonne ?

- Pas vraiment. Mais je sens que les autres maisons vont souffrir, soufflais-je alors qu'un sourire se dessinait sur son visage.

- Ça, c'est sûr. En particulier Potter, fit l'horrible voix du pékinois.

Je me tournais, rageuse face à la menace sur mon frère, vers elle et vis avec horreur qu'elle portait le même badge que mon ami.

- Dumbledore est vraiment cinglé. Ça ! Préfète, m'exclamais-je pour éviter de m'exprimer sur la menace. On ne nomme pas préfet quelqu'un dénué de cerveau ! Lorsqu'on ne sait pas raisonner, on ne peut pas être responsable d'autres individus.

- 5 points en moins pour Serpentard pour la critique envers un préfet, se défendit Parkinson.

- On n'est pas encore à Poudlard, tu ne peux pas me retirer de point.

- Eh bien, prend garde lorsque nous y serons, rajouta-t-elle en me regardant méchamment.

- Crois-moi Parkinson. Ce n'est pas parce que tu as ce bijou sur ton uniforme que je vais pour autant fermer ma gueule face à toi. Tu es stupide et irritante et ce n'est pas parce que Dumbledore t'a nommée préfète que ces caractéristiques vont disparaître. Tu veux faire perdre la coupe des quatre maisons à Serpentard ? Pas de problème pour moi, retire-moi autant de points que tu le souhaiteras, mais jamais, jamais je ne fermerais ma gueule face à toi. Pour moi, tu étais une moins que rien et tu le restes. Tu es vide.

- Je ne suis pas vide.

- Si tu l'es Parkinson. Tu ne t'en rends pas compte, c'est tout. La seule chose qui a de l'importance pour toi et à laquelle tu t'accroches désespérément pour ne pas voir le vide dans lequel tu vis, c'est ton obsession pour Draco. Mais vois-tu, pour lui, tu n'as aucune importance.

- Ce n'est pas vrai, s'exclama-t-elle.

- Si, seulement il est trop bien éduqué pour te le dire.

- Tu es simplement jalouse parce qu'il est venu avec moi au bal alors que toi tu as dû te contenter de ce champion de pacotille qui n'a même pas été capable de survivre au tournois.

La claque partit toute seule. Je n'étais que rarement violente physiquement. Un petit sortilège de temps en temps, mais très rarement et sinon les mots que je maniais plutôt bien, mais la violence pratiquement jamais. Hormis pour Weasley au bal de Noël. Pourtant face à ses mots, je n'avais pas pu m'en empêcher et elle fut d'une force incroyable. Je crois qu'inconsciemment, j'avais puisé de la force en Harry. Sa tête tourna violemment et un petit crac se fit entendre. Elle aurait la marque pendant longtemps et un torticolis pendant de nombreux jours.

- Cedric était le meilleur étudiant de son année et de l'année précédente également. Il a tout simplement été au mauvais endroit au mauvais moment. Peu importe les efforts que tu feras de toute ta vie, jamais tu ne trouveras un garçon qui vaille ne serait-ce qu'un dixième de Cedric. De plus, tu peux très bien te vanter d'avoir été au bal avec Draco, mais sache qu'il a été avec toi uniquement pour m'embêter.

L'étrange lien entre Harry Potter et moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant