L'étrange lien entre Harry Potter et moi

Partie 60 - Travail et relation

C'est ainsi que je me retrouvais une semaine plus tard, après avoir reçu un courrier de Fred signifiant qu'ils avaient besoin de moi à la boutique, entre autres choses, de bon matin sur le chemin de traverse à me rendre en direction de la boutique des Weasley. À peine pénétrais-je dans le bâtiment que j'entendis George hurler à son frère que j'étais arrivée. Ce dernier se précipita tout sourire vers moi, me prit dans ses bras et me fit virevolter avant de m'embrasser.

- Une semaine, c'était beaucoup trop long, chuchota-t-il.

- Imagine lorsque je retournerais à Poudlard.

- Tu pourrais sortir en cachette jusqu'à Pré-au-lard ou la cabane hurlante ou je pourrais même pénétrer dans l'école en douce.

- Bien trop de risques Fred. Enfin, on verra quand on y sera, ajoutais-je en voyant se mine déçue.

- Au fait White-Black. Aurais-tu parlé de vous deux à notre très chère et charmante petite sœur depuis l'autre fois, me demanda George en venant me saluer.

- Non, rougis-je. Pourquoi ?

- Parce qu'elle nous a posé plein de questions lorsque nous sommes...

- Passés à la maison dimanche. Tu es sûre de toi, questionna Fred.

- Sûre ! Je n'ai plus eu contact avec Ginny depuis notre dernière visite. Bon ok, capitulais-je en voyant leurs regards sceptiques. Il se pourrait que lorsque je suis allée la voir on ait beaucoup discuté de choses et d'autres. Et nous sommes des filles bien sûr alors le sujet garçon y est forcément passé.

- Et tu as parlé de moi et de mon charme fou bien sûr, se vanta Fred.

- En fait, par respect, je ne le voulais pas. C'est ta sœur après tout et en plus nous n'étions même pas ensemble. Mais vous savez comment elle est ! Un véritable rapace. Elle a tout de suite vu que je lui cachais quelque chose. Difficile de le faire quand à peine quelques minutes avant on avait failli s'embrasser. Elle m'a forcé à cracher le morceau.

- Aussi terrible que maman, dirent les jumeaux en même temps alors qu'un frisson les parcourait.

- Alors, dis-je pour les faire revenir à l'instant présent. Quel programme pour la journée ?

- En fait, j'ai des commandes et des produits à préparer, dit George. Alors avec Fred vous allez tenir la boutique. Mais attention, interdiction de flirter et s'embrasser devant les clients, vous êtes là pour travailler, fit-il avec son faux regard noir et sérieux.

À ces mots, il se rendit dans l'arrière-boutique. Fred se tourna vers moi et me sourit avant de m'embrasser brièvement.

- Au travail maintenant.

Il m'expliqua ce que nous avions encore à préparer avant l'ouverture. Une fois finit, il m'expliqua le travail de la journée, que conseiller aux clients, quelques informations utiles sur certains produits et comment utiliser la caisse. Pour les produits, il m'informa que je ne devais pas hésiter à envoyer les clients vers lui si je ne savais pas expliquer un produit et sa fonction.

Ma première journée se déroula très rapidement. George passa de temps en temps voir comment nous nous en sortions. Fred garda pratiquement son regard sur moi toute la journée. Maintenant à savoir si c'était pour voir comment je travaillais ou pour m'observer ?

À la fin de la journée, une fois la boutique fermée, il fallait compter la caisse, passer à la banque pour déposer l'argent dans le compte des jumeaux et vérifier les stocks. J'étais un peu choquée de la confiance qu'ils avaient envers moi de n'absolument pas cacher les bénéfices des ventes de la journée. Une telle confiance était à chérir précieusement.