Partie 20 - Coupe du monde

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Une fois le repas terminé, nous prîmes nos manteaux et nous rendîmes au stade par transplanage d'escorte. Nous traversâmes les nombreux mètres nous séparant du stade. Le ministère avait mis de nombreuses ressources afin de protéger au mieux les lieux. Bien entendu, nous nous déplaçâmes l'air fier. Nous montâmes un nombre incalculable de marches avant d'arriver à la loge ministérielle.

- Ah, voici Lucius, s'exclama une voix que j'associais à la tête du ministre de la Magie Fudge.

En regardant autour de nous, je repérais les Weasley assis au premier rang. Ils étaient au complet, hormis la matriarche. Cela faisait bien des années que je n'avais plus aperçu les aînés Weasley. Ils étaient devenus de beaux hommes, Bill avec ses cheveux longs en catogan et son crochet de serpent en boucle d'oreille, et Charlie musclé, avec quelques cicatrices et tellement bronzés qu'on apercevait pratiquement plus ses taches de rousseurs. En croisant le regard de mon frère, je lui souris malgré que son courrier, manquant cruellement d'informations, m'avait énervé peu de temps auparavant. C'était l'effet que revoir mon frère jumeau me faisait.

- Ah, Fudge, répondit Lucius en serrant la main au ministre. Comment allez-vous ? Je crois que vous ne connaissez pas mon épouse, Narcissa ? Ni notre fils, Draco ? Ainsi que la filleule de mon épouse et amie de mon fils, Kelly White ?

- Mes hommages, Mrs. permettez-moi de vous présenter Mr Oblansk... Obalonsk... Mr... enfin bref, le ministre bulgare de la Magie. De toute façon, il est incapable de comprendre un traître mot de ce que je dis, alors peu importe. Et, voyons, qui y a-t-il encore ? Vous connaissez Arthur Weasley, j'imagine ?

Je le sentis mal, c'était connu et surtout Draco m'avait raconté que les deux hommes ne se supportaient clairement pas.

- Seigneur ! Qu'avez-vous donc vendu pour obtenir des places dans la tribune officielle ? Votre maison n'aurait certainement pas suffi à payer le prix des billets ?

Et voilà c'était à prévoir, Draco devait bien avoir tiré un peu de quelqu'un et ce n'était pas tante Cissy qui était toujours bien présentée. J'appris que les Malfoy avait fait un don à l'hôpital Ste Mangouste. Nous nous glissâmes ensuite dans les rangs jusqu'à nos places, sans pour autant que des regards méprisants ne soient échangés entre les hommes Malfoy et les Weasley et Granger.

Un homme arriva et présenta le match. Les mascottes bulgares s'avérèrent être des Vélanes. De magnifiques femmes qui attiraient tous les hommes et se mirent à danser. Je poussais un soupir exaspéré en voyant tous les garçons de la loge, Draco et mon frère compris la bouche légèrement entrouverte et les yeux exorbités. Je dus retenir mon ami qui voulait se lever de sa chaise afin de rejoindre les femmes.

Ensuite, les farfadets de l'Irlande se présentèrent et lancèrent des pièces au public, pièces éphémères bien sûr. Les joueurs arrivèrent ensuite et furent présentés.

Le match commença alors. Un magnifique combat aérien débuta. Krum, l'attrapeur bulgare, utilisa la feinte de Wronsky afin de se débarrasser de son adversaire. Mais il fut vite remis sur pieds. Les Bulgares étaient déchaînés, mais les Irlandais jouaient techniquement beaucoup mieux que leurs adversaires. Il n'empêche que le match se termina par une victoire irlandaise, mais avec Krum qui avait attrapé le Vif d'or.

La loge s'illumina afin que le ministre de la magie Fudge reçoive la coupe d'or de la victoire.

Nous nous rendîmes dans la tente luxueuse louée par les Malfoy afin de passer la nuit. Nous avions une chambre chacun, deux salons, trois salles de bains, une salle à manger et une cuisine. Ma chambre comportait un lit double bordeaux et de nombreux meubles de maroquineries.

L'étrange lien entre Harry Potter et moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant