Partie 34 - Confidence et tristesse

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Depuis le lac, les gens trouvaient moins étrange que je m'approche d'Hermione puisque nous avions partagé la même expérience « traumatisante ». Il ne me fut donc pas difficile de rejoindre le trio lorsqu'Harry m'appela pour dire qu'il avait reçu du courrier de Sirius.

Sur le bout de parchemin, on pouvait lire :

Harry, Kelly,

Trouvez-vous devant la clôture, au bout de la route de Pré-au-Lard (après Deviche et Bang) samedi après-midi à deux heures. Apportez autant de provisions que vous le pouvez.

PS : Ma fée, je veux rencontrer ce Cedric. Si tu lui fais autant confiance, tu lui feras également confiance en ce qui me concerne. Et je tiens à rencontrer l'homme, oui, parce qu'à 17ans on devient un homme, qui tourne autour de ma petite fille. Hors de question de laisser un total inconnu en ta compagnie.

- Merde, grognais-je. C'est entièrement ta faute ça Harry.

- Désolé. Je pensais que tu lui en avais déjà parlé.

- On voit que tu n'es pas une fille. Toutes les filles savent qu'on ne doit pas parler petit ami avec son père surtout s'il est plus âgé. Un père peut-être... euh...

- Très protecteur envers sa fille, poursuivit Hermione.

- Exactement. Tu vois ! Hermione c'est une fille, elle le sait. De plus, parler à Cedric de Sirius ça veut dire lui parler de la partie demi-jumeau super tordue de l'histoire, des magouilles autour de ta nomination au tournoi, de Pettigrow pour qu'il comprenne que ce n'est pas le méchant de l'histoire... Je n'arriverais jamais au bout de cette conversation.

- Désolé. Tu lui fais vraiment confiance au point de lui présenter Sirius ?

- Oui Harry.

- Dans ce cas, tu peux lui raconter tout ce que tu veux, j'ai confiance en toi et en ton jugement.

- Merci frangin.

Au cours de potions qui se déroula l'après-midi même. Après que Pansy eut montré un article parlant des amours d'Hermione et de la détresse amoureuse d'Harry, ce fut Snape qui s'en prit à mon frère en le dénigrant totalement devant toute la classe.

Peu avant la fin du cours, Karkaroff fit irruption pour parler avec Snape. Je savais qu'Harry avait entendu une conversation suspecte entre les deux protagonistes à Noël et j'étais curieuse d'apprendre ce qui pouvait bien rendre le directeur de Durmstrang aussi pressé de parler à notre professeur. Et je savais qu'Harry également. Seulement il allait faire une bêtise pour en apprendre plus. Vu l'acharnement de Snape sur lui aujourd'hui, il valait mieux que je m'en charge. Je l'avertis dans sa tête et quelques instants avant la fin du cours, je renversais mon flacon de bile de tatou afin d'avoir une excuse pour rester. Une fois tous les élèves sortis de la classe, Snape demanda ce qu'il y avait de si urgent. Pour en connaître la réponse, je dus observer ce qu'ils faisaient. Karkaroff venait de relever sa manche gauche afin de montrer quelque chose sur son avant-bras.

- Alors ? Tu as vu ? Elle n'a jamais été aussi nette depuis...

- Cache ça, s'écria le professeur de potion en balayant la classe du regard.

- Enfin, tu as dû remarquer...

- Nous en reparlerons plus tard, coupa Snape. Miss White, qu'est-ce que vous faites encore là ?

- Je suis désolée professeur, mais j'ai renversé ma bile de tatou, du coup, je suis restée pour nettoyer les dégâts, l'informais-je alors que le directeur bulgare s'en allait inquiet et furieux. Encore désolée, dis-je en prenant mes affaires et quittant la classe.

L'étrange lien entre Harry Potter et moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant