Permis de tromper [Tome 2 :Terminé]

3. Devenir meilleur...

Ivan

Un an plus tard

- Il faut que tu arrête de m'appeler

- je ne peux pas. J'ai du mal à me contrôler

- Pourtant faudra que tu t'y fasse. Tu dois respecter la distance qu'on s'est donné Ivan. Cesse d'appeler à tout bout de champ. Tu m'étouffes.

- excuse moi ,ce n'était pas mon intention. Et mes trésors?

- elles vont très bien. Tu sais bien qu'au moindre problème avec elles tu serais le premier au courant.
On s'était dit que tu n'appellerais que lorsqu'elles voudront te parler.

- et en attenant je fais quoi ?

- je ne suis pas ta mère bon sang Ivan. Réfléchis ,trouve toi un autre boulot si c'est nécessaire

- Un boulot? je suis perdu ,tu peux comprendre ça?

- arrête de gueuler après moi et fais toi une raison. Tu ne vas pas te mettre à nous harceler comme un foutu psychopathe si?

- C'est ce que tu penses de moi?

- écoutes, peu importe. Reprend toi, fais quelque chose mais ne laisse pas cette histoire te détruire comme avec moi. Tu as la possibilité de changer les choses. J'ai saisis ma chance alors saisit la tienne...

********

Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Enfin de son côté .
Parce que madame avait fini par croire que je faisais tout pour lui pourrir sa nouvelle vie en l'accablant ainsi de messages et d'appels.

Alors que je vivais simplement très mal le départ de ma famille.

Dixon et maintenant Roxanne.

J'étais seul.

La solitude, tout ce que je détestais le plus.

Reprendre le travail serait reprendre ce boulot où j' étais l'Ivan à qui tout était permis.

Devrais-je donc risquer d'y aller ou resté enfermé au risque de devenir fou?

Ce dialogue mouvementé fut la dernière discussion que j'eus avec Roxanne.

Ce jour-là, elle m'avait parlé avec tant de reproches dans la voix que j'eus peur de la perdre si je ne changeais pas.

Alors j'ai repris les rênes de la compagnie que tous avions quitté.

Jour et nuit , je me suis remis au travail ,histoire de faire remonter , tout ce que ma bêtise et mes conneries avaient détruit ces dernières années.

Il était hors de questions que l'entreprise subisse une fois de plus les répercussions de notre dislocation familiale.

Aujourd'hui grâce à Dieu, tel un phœnix, la '' Hudson compagnie '' renaissait de ses cendres.

Les chiffres avaient augmentés et même si les affaires ne progressaient que d'un millimètres, elles étaient tout de même en bonne voie.

Toutefois, le problème était maintenant de trouver des partenariats. Et ces deniers se faisaient rares sur le marché.

J'essayais du mieux que je pouvais de faire venir les grands de plusieurs boîtes connues, mais leurs réponses demeuraient évasives.

Je n'allais quand même pas abandonner.