Chapitre 25

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#RestezChezVous

Louis

Mon petit poussin vient de s'endormir dans mes bras. Je le dépose délicatement sur son lit, pour éviter de le réveiller. Je le regard dormir un moment avec un sourire sur le visage, puis fini par quitter sa chambre pour rejoindre la mienne. Harry est assis sur mon lit, le parfum de mon gel douche envahi dans la pièce.

« Il sait endormi ?
- Ouais. Il sait écroulé à force de bouder. »

Il rigole puis un silence gênant s'installe entre nous. Il me regarde avec un sourire et fini par me dire.

« Tu m'demandes pas ? »

Je secoue la tête sans osez le regarder. Je sais qu'il ne porte qu'un singlet et un short. Et putain, il est carrément beau dans ce genre d'habits, ça change de ses slims noirs, de ses bottes et de son blouson en cuir à l'effigie d'Helix Hart.

« J'en vois pas l'utilité.
- Je voyais pas l'utilité de venir, pourtant je suis là. »

Je hausse les épaules, il vaut mieux que je descende, je ne veux pas rester dans la même pièce que lui, et surtout pas dans notre chambre à Zayn et moi. Mais à peine je me lève qu'il pose ses mains sur mes épaules pour me maintenir face à lui. Le contact de la peau contre la mienne me fait frissonner de la tête aux pieds, et rougir. Je le sens que je rougis, et j'espère juste qu'il fasse assez sombre dans la pièce pour ne pas qu'il le remarque, mais je sais que c'est peine perdue quand il fait ce sourire idiot, celui en coin, et qu'il caresse ma joue.

« Tu rougis, Louis...
- Il fait chaud.
- Non.
- Non... »

Je sais que j'abandonne trop vite. Un autre mec serait sûrement resté sur le fait qu'il fait chaud et que je rougis à cause de ça, mais moi j'abandonne et ça ne sert à rien, et c'est grâce/ à cause de ça qu'il me touche, qu'il caresse ma joue et qu'il sourit.

« Je ne ferais rien que tu ne veuilles pas que je fasse.
- Donc, tu fera tout ce que je veux ? »

Il hoche la tête, sans cesser de me regarder à la dérobée comme s'il cherchait mes yeux alors qu'ils sont juste devant lui. Comme s'il n'est pas sûr que c'est bel et bien mon regard qu'il est entrain de regarder.

« Sors de chez moi, Harry.
- J'ai dis que je ne ferais rien de ce que tu ne veuilles pas. »

Il chuchote et je me sens défaillir, mais j'essaye tant bien que mal de me calmer, le seul problème c'est que je suis moi même conscient que ma respiration s'est accélérée. Il rapproche encore un peu son visage du mien, mon cœur s'emballe complément.

« Mon fils est dans une chambre pas loin, alors éloigne toi de moi... d'accord ? »

Non, approche toi encore plus.

« Recule et ne me touche plus. Reste loin de moi et prend la porte. »

Il ne fais rien de ça. Ses mains me pousse et m'allonge délicatement sur le lit, pour ensuite le sentir au dessus de moi et je me laisse totalement faire. Ses mains sont de part et d'autre de ma tête, ses yeux verts brillants comme deux pierres précieuses. Il ne me touche pas, il est juste au dessus de moi, et nos souffles se mélangent parce qu'on est beaucoup trop proches pour pourvoir être totalement calme. J'ai le ventre noué, et les joues rougies, la sensation d'avoir un liquide chaud le long de la colonne vertébrale, ce n'est rien d'autre que des sueurs froides, vous savez quand on a peur. Comme moi à cet instant. Il sent tellement bon que ça me tue, ça me fait même mal parce que j'ai tellement envie de le repousser, de lui dire de dégager, parce que je n'ai pas envie de tromper le père de mon fils, alors qu'il dort juste à côté. J'ai tellement envie de lui renvoyer baiser ses putes avec un coup de pied au cul. Mais, je ne fais rien parce que j'ai besoin de le sentir, parce que j'ai jamais été aussi bien qu'à cet instant, encore mieux qu'un bain chaud avec de l'eau bouillante et des bougies parfumées. Encore mieux que tout.

« Embrasse moi. »

Je suis fou. Oui, je dois probablement être fou pour chuchoter ça en le regardant dans les yeux, comme s'il était mon petit copain alors que je le déteste du plus profond de moi même. Je dois être probablement fou parce que ce n'est pas Zayn et je n'en ai rien a foutre de Harry, il n'est même pas mon style de garçon. Malgré ça, je me répète.

« Embrasse moi, c'est ça que je veux. »

Il se mord la lèvre et je peux remarquer que je ne suis pas le seul à avoir le joues rouges, ce qui me fait sourire intérieurement. Je ne veux pas lui montrer que je trouve ça adorable ou je ne sais quel autre adjectif pour le qualifié.

« Je ne t'oblige à rien, Louis.
- Fait le. Je veux que tu le fasse. »

Et là, il s'est collé contre moi. En deux secondes, mes mains sont passées dans les bas de sa nuque pour caresser quelques une de ses boucles, et il a collé son corps contre le mien et sa langue est venue taquiner mes lèvres comme pour me supplier de rejoindre la mienne. Ce que j'ai fais, de toute façon. J'ai ouvert la bouche et nos muscles se sont retrouvés maladroitement tellement on en voulait encore et encore. Je me trouve idiot, à gémir entre deux baisers passionnés, à frissonner quand sa langue s'enroule autour de la mienne et que son corps repose totalement sur le mien. J'inverse les rôles et prend le dessus. C'est moi sur lui, à califourchon sur son bassin en train de dévorer ses lèvres, je les mords et les suçote par moment alors qu'il passe ses doigts sur ma chute de reins. Il se recule pour reprendre de l'air et ne pas faire souffrir d'avantage ses poumons, nos regards sont brûlants de désir, j'ose l'admettre.

« Louis... »

Il respire beaucoup trop fort, et moi j'ai juste envie de continuer ce que j'étais entrain de faire, mais il se relève un peu, je suis toujours assit sur lui, son visage est à la hauteur de son cou et il attend que je passe mes mains dans ses cheveux pour lui embrasser le cou. Je crispe mes doigts autour de ses boucles et je retiens ce gémissement qui veut passer la barrière de mes lèvres. Il passe sa langue sur cette bande de peau sensible et je sais que ça lui plaît, parce qu'il sourit en me faisant subir ça. Il sourit et griffe le bas de mon dos.

« Arrête.
- Je ne ferais rien ... que tu n'as pas envie que je fasse... »

Je me mord la lèvre et il se ré-attaque aussitôt a celle-ci. Je suis en train de tenter le diable. Zayn est le diable et Harry, la tentation. Les lèvres de Hardy, putain. J'me sens coupable de trahir ma famille, mais c'est trop bon. C'est un cercle vicieux dont je n'arrive pas à sortir. Ses mains sur mon dos alors qu'il n'est même pas celui qu'on est supposé aimé. Harry est un putain de cercle vicieux.

Je ne sais pas où est passé mon pull, ni même le sien, mais sens son corps chaud tremblant au dessus de moi. Nos érections ne font que grossir à travers nos bout de tissu. Mes mains se baladent partout sur son corps, comme si c'était quelque chose d'interdit, quelque chose que je ne pourrais avoir qu'une fois, comme si je voulais en profiter. Je veux en profiter, je veux sentir son souffle sur mon nez dans mon cou lorsqu'il m'embrasse, je veux qu'il continue de lever le bassin pour s'entrechoquer au mien. Je veux qu'il me désir autant que moi je le désir, parce que merde, ce n'était pas censé se passer comme ça, et je veux lui faire payer son taux de beauté. J'ai tellement envie de lui que j'en oublie Zayn et mon fils. Oui, je l'ai oublie, jusqu'au moment où Harry passe sa main le long de mon flancs pour redessiner le V du bas de mon ventre.

« Non. »

Je ferme les yeux et recule pour m'asseoir en tailleur sur le bord du lit. Putain, qu'est-ce je suis entrain nude faire ? Je souffle en prenant ma tête entre mes main, j'ai chaud, je suis entrain de bander pour un mec qui n'est pas le mien, et j'aime ça. Je dois être complètement fou, le fait de ne rien faire n'était déjà pas une raison assez grave pour me faire frapper par Zayn ? Mon Dieu, non, il faut toujours que je pousse le vice, il faut toujours que j'aille plus loin. Et s'il l'apprend, il me découpera en petits morceaux bordel de merde.

Chained With HimOù les histoires vivent. Découvrez maintenant