Chapitre 1

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Louis

Je conduit depuis une bonne heure à travers Seattle. Je n'aime pas les 4x4, mais Zayn veut montrer au monde entier qu'il me chérit. Et je ne peux pas le nier qu'il le fait, c'est vrai, j'ai tout ce que je veux. Après avoir laisser Shani avec la nourrisse, je dois me rendre au hangar pour seize heures. Ça me soûl, car j'aimerai rester à la maison avec mon fils, mais Zayn m'a demandé d'aider les filles à servir ce soir, et si je refuse il me coupe la tête. Rien qu'à savoir que je vais être en retard d'une dizaine de minutes, me donne une boule au ventre. Je n'ai pas envie de l'affronter encore une fois. Mes côtés me font encore mal pour avoir laisser la porte de son bureau ouvert et sans surveillance alors que sa mère était là et de lui avoir dit que j'en est rien à foutre si ça mère découvre tout le mal qu'il fait.

Mes doigts se resserrent autour du volant dès que j'arrive. Je me gare dans l'arrière cours, comme j'ai l'habitude de le faire. Le hangar est un endroit qu'ils ont transformé en bar pour motard et réunions en tout genre, je ne connais pas grand chose de leur monde si ce n'est que  tout ce qu'ils font est illégal et qu'ils en ont perdu plus d'un à cause de leurs connerie. Mais je ne me mêle pas de ce que fait Zayn, même si j'ai peur qui lui arrive quelque chose, parfois je suis tellement en colère contre lui que je me demande si je ne serais pas soulagé si ... mais il faut que je chasse cette idée morbide et sans but de ma tête et que je le rejoigne, j'ai déjà du retard, autant ne pas aggraver mon cas. Zayn n'est pas à la tête d'Helix Hart, leur gang de loubards. Non, le chef ce n'est pas lui, disons qu'il est le bras droit. De toute façon ils sont tous frères comme ils aiment à le dire, mais celui à qui ils obéissent tous comme des petits chiens en manque de caresses, c'est Harry Styles.

Harry et Zayn sont comme des véritables frères, ils ne font presque qu'un par moment. C'en est effrayant parfois, mais ils sont différents. Harry est quelqu'un d'impulsif, certes, de dangereux et de malsain, mais je crois que je ne serais plus envie s'il n'existait pas. Je ne sais combien de fois j'ai prié les Dieux pour qu'il arrive à ma rescousse alors que j'étais au sol, étendu dans mon propre sang, à subir les foudres de mon... fiancé. De ce point de vue, Harry ne tolère pas le comportement de son meilleur ami. Il ne supporte pas qu'on touche ceux que l'on dit aimé et il a toujours fait la morale à Zayn. Il se sont même battu une fois. C'est le seul véritable garçon que j'aime dans leur groupe. Leur gang, je ne sais pas comment on appelle ça. Mais les autres sont sympathiques, c'est vrai que Abel et Malcolm sont des gars plutôt gentils quand on les connaît, mais trop merdeux. Abel se croit tout permis, il fait souvent n'importe quoi et se plain du caractère trop sanguin d'Harry, mais je comprend, il a une vie de famille merdique. Malcolm est une nouvelle recrue et c'est une fouine, Il est mauvais, mais je ne dis rien parce qu'il est toujours très gentil avec moi. Les autres, je n'ai pas prit le temps de les connaître, ils sont impressionnants. Il me font peur.

Quand j'arrive dans le hangars, j'ai droit à quelques regards et des chuchotements. Je n'ai pas enlever mes lunettes de soleil et la plupart des personnes présentes savent pourquoi. Je me mets à l'un des tabourets du bar après avoir saluer les hommes que je connais, un alcool fort en main.

« Salut toi. »

Je me tourne vers Julia, c'est une serveuses qui travaille aussi pour Hélix Hart. On ne dirait pas comme ça, à la voir avec ses longs cheveux noirs et ses formes pulpeuses, mais elle se bat comme un gars et elle sait se servir d'un flingue.

« Tu vas bien ? »

Je lui souris.

« Oui ça va, comme toujours.
- Tu n'enlève pas, t'es lunette... Oh. »

Au milieu de sa phrase, elle se rend compte du pourquoi je les garde. Je lui souris, honteux.

« Louis, tu devrais arrêter de le laisser faire. »

Au même moment, la porte de l'arrière cours s'ouvre à la volée sur Malcolm d'abord et quelques uns des gars du groupe, pour finir par Zayn et Harry qui sortent d'un même geste. J'ai droit à un clin d'œil d'Harry et un signe de main. Il est grand et très beau, mais pas très sérieux. Il a des boucles brunes, des yeux verts un teint bronzé et un corps musclé, tatoué à tomber. Je l'ai toujours trouvé parfait en apparence. Parfait... ouais.

« Tu es en retard. »

La voix rocailleuse de mon fiancé me ramène à la raison. Je me tourne vers lui, m'attendant à me disputer avec lui. Mais, je suis étonné de voir qu'il a un sourire qui illumine son visage, ce qui le rends encore plus beau que d'habitude. Je passe mes mains autour de son cou et pose mes lèvres contre les siennes. Il peut être très attentionné quand il veut. Je sais que par moment, il regrette ses gestes, ceux qu'il me fait subir presque chaque jour. Il passe ses mains sur ma chute de
reins, sous mon t-shirt et continue de m'embrasser, bouffant presque ma langue avec la sienne et léchant ma lèvre inférieur par moment. J'aime quand il est doux, ça me rappelle pourquoi je l'aime. Même si il prend pour son punching-ball. On finit par ce détacher et contre tout attente, ll dépose un faible baiser sur le coin de mes lèvres avant d'enlever mes lunettes. Il ne grimace pas et n'a aucune réaction en voyant mon œil violacé et jaune par endroit. Il sait que c'est lui qui a fait ça, mais il n'a aucun moment.

« Je dois partir avec Abel et Dany pour la ville, certaines affaires n'ont pas été réglé et Harry m'a demandé de gérer. Je serais de retour après minuit, tu m'attendras pour rentrer.
- Minuit ? Je n'ai pas envie d'attendre ici. Je dois mettre Shani au lit.
- M'énerve pas s'il te plaît. Mary mettra le petit au lit à ta place. »

Je n'aime pas quand il part en ville, surtout que je le sens tendu. Je suis obligé de l'attendre ici durant des heures. De plus, si il y a une bricole, c'est sur sa poire que ça va retomber et ensuite sur la mienne.

« Tu aide les filles d'ici une demi heure. »

Je sais que ce n'est pas une question, mais j'acquiesce quand même. Je n'ai pas envie d'attendre ici à ne rien faire. Il pose ses doigts sur mon menton et son pouce passe près de mon œil. Il touche ce qu'il m'a fait et sourit faiblement et à ce moment là, je le déteste.

« Tu sais que les mots sont plus blessants que ça , hein, Louis ? »

Je ne dis rien, figé par ses paroles. Oui, c'est sur que ça fait plus mal, mais c'est pas une raison pour me frapper je pense. Mais je ne dis rien parce que je suis d'une faiblesse hallucinante face à lui et surtout je ne veux pas créer une esclandre.
Les gens ont du mal à le croire violant envers moi, mais je peux le jurer devant Dieu qu'il l'est. J'ai l'estomac noué à chaque regard que l'on échange tellement la peur me tiraille. Jour et nuit. Un jour il m'enverra à l'hôpital et peut-être qu'à ce moment là, j'aurais le courage et l'audace de me barrer loin de lui.

« À tout à l'heure. »

Il m'a adressé un clin d'œil et en claquant des doigts il est sorti. Ses deux chiens à ses pieds.

Chained With HimOù les histoires vivent. Découvrez maintenant