Chapitre 13

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Harry

« Et tu as quel âge ? »

La brune glousse alors que je drague ouvertement son amie, blonde et écervelée, mais tellement bien foutue que pour rien au monde je ne laisserais passer ça.

« J'ai vingt et un an. »

J'ai sept ans de plus qu'elle, mais elle est majeure au moins. Je souris et mes yeux dérivent sur son décolleté un peu trop plongeant pour que ça ne soit pas fait exprès.

« Tu travailles dans quoi ?
- Dans le pharmaceutique. »

D'une certaine manière, les drogues sont des médicaments. C'est juste qu'elle sont illégal. Elle sourit et m'invite à danser. Je ne refuse pas l'invitation, surtout sur ce genre de musique, si j'ai de la chance, elle va twerker contre moi. Après dix minutes, j'ai gain de cause. Elle se frotte sensuellement contre moi, son cul collée contre ma queue et il n'y a qu'un ridicule bout de tissu qui me retient de la baisé. Sauf les toilettes occupées. Sa bouche contre la mienne, elle se mord les lèvres, je lui pince les fesses et elle gémit contre moi. C'est à ce moment là que je me dis que j'ai grandement besoin de me vider les couilles, quand je vois à quel point je bande surtout en combien de secondes elle est capable de m'exciter à ce point. Je lui frotte la poitrine sans gêne, j'en ai rien a foutre des gens présent dans cette soirée, de toute façon, c'est tous les mêmes. Avide de thune, de sexe et d'alcool.

« T'as pas envie d'un autre verre ? »

Sa proposition me fait sourire.

« Oh si, vient on va au...
- Pas ici, chez toi
- Chez moi ? »

Elle se lèche langoureusement les lèvres et je comprend qu'elle a autant envie de moi. Je la prends par la main et dégage de la piste pour prévenir Abel que je pars. Il me tape dans le dos, comme pour me donner du courage dont je n'ai absolument pas besoin. Et au moment où j'arrive dehors, mon portable se met à sonner.

« Je vais me remaquillé. Tu m'attend, hein ? »

J'acquiesce et la regarde disparaître à nouveau dans la boîte. J'en profite pour décrocher, c'est Louis. Je souris et décroche.

« Oui, mon bandeau fait un effet de dingue. »

Je m'attend à ce qu'il réponde, ou à ce qu'il rigole, mais tout ce que j'entends, ce sont des gémissements qui me font douloureusement mal à la poitrine. Au début, c'est idiot, mais j'ai pensé qu'ils étaient entrain de ... baiser et qu'un des deux a malencontreusement appuyé sur le tactile du téléphone. Mais quand j'ai entendu Zayn hurler et le traiter de tous les noms, j'ai compris et je pense que je n'ai jamais débandé aussi vite de toute ma vie. J'ai appelé Abel qui a débarqué dans la seconde, paniqué et frustré, pour une fois qui se serait tapé quelqu'un. J'ai rejoins ma voiture, lui sur le siège passager.

« Il se passe quoi ?
- Louis. »

C'est la seule chose que j'ai réussi à dire à travers la colère et mon appréhension. Putain. Pourquoi il faut toujours que ce connard de Zayn pète un plombs !

J'ai roulé comme un dingue, je ne sais pas exactement à combien, mais je m'en fiche. J'ai faillis avoir deux accidents, j'en ai strictement rien à foutre. On y est. On est devant la baraque de Zayn et Louis et je suis sortit en courant, suivit de près par Abel qui panique à l'idée de voir Louis une nouvelle fois dans cet état. Quand j'ai ouvert la porte et que j'ai baissé  les yeux... les traces de sang au sol m'ont prouvé que ce n'était pas que quelques coups cette fois. J'ai cru devenir fou à cette seconde, mon cœur s'est emballé, le brouillard dans ma tête. Plus rien. Je voyais rouge, tout en rouge, ou en noir, j'en sais rien. Mes poings me brûlent et j'ai un besoin vital de frapper.

« ZAYN?! »

Je l'ai trouvé dans la cuisine, à califourchon sur un Louis inconscient et en sang. C'est à peine si j'ai vu son visage, parce qu'il était rouge. Rouge de son propre et de celui de Zayn. Il l'a tué, c'est pas possible...

« Je.... je... j'suis vraiment.... désolé... je... je ne voulais pas...
- JEFF, LOUS ! »

Choqué par la scène, Jeff s'accroupit vers Louis et tente en vain le réveiller. Des larmes coulent sur le visage de mon meilleur ami. Comment il ose pleurer ! J'ai tellement la rage que je saute sur lui et commence a le frapper. Ouais, je me suis mit sur lui et tout le mal que j'ai à l'intérieur de mon corps, tout cette rancoeur qui m'a envahi, toute cette colère qui m'a submergé quand j'ai vu Louis dans cette état, elle est passée dans mes poings. Étonnamment, il ne se défend pas, comme à chaque fois qu'on se bas.

« ESPÈCE DE CHIEN ! TU OSE PLEURER, APRÈS CE QUE TU AS FAIS ? »

Je lui hurlais dessus. Il était déjà en sang, le nez éclaté est inerte en dessous de moi. Abel est revenu à la charge après avoir emmener Louis dans le salon. Il m'a tiré en arrière m'a tenu contre lui pour ne pas que je le frappe encore plus.

« Arrête, t'es dingue ! Tu vas le tué ! Harry calme toi, putain, calme toi. »

Il m'a serré tellement fort que j'ai pas réussi à me dégager. Il est plus fort qu'il en a l'air. J'ai regardé le corps de Zayn une dernière fois, il a les yeux ouvert, très peu affecté par ce que je venais de lui faire subir, car il sait qu'il le mérite.

« J'veux pas avoir à faire à lui. »

Je suis parti de l'autre côté, dans le salon. Louis était là, à moitié mort sur le divan. Je l'ai pris dans mes bras, comme quand on prend une princesse, j'ai glissé du mieux que je pouvais sur le siège arrière de la voiture et j'ai roulé jusqu'à l'hôpital parce que je ne veux pas attirer d'ennuis à Zayn malgré tout.

« Louis ? Je t'en supplie, répond moi... »

Je ne sais pas ce qui m'a poussé à agir comme ça, je ne sais pas. Je suis devenu fou l'espace d'un instant. J'ai eu peur, j'ai roulé à une vitesse incroyable parce que je ne voulais pas qu'il ne crève sous les yeux la, comme un animal. Je ne voulais pas qu'il s'en aille. Alors, j'ai senti mes yeux me brûler, je pleurais de rage, de peur.

« Louis, réveille toi... »

J'ai regardé dans le rétroviseur plusieurs fois, mais on était déjà à l'hôpital, et il n'a pas bougé. Il n'a plus jamais bougé et moi j'ai pleuré. Putain, j'ai pleuré comme un con, parce que Zayn venait de me mettre en colère. Malgré tout, j'ai pas voulu lui attirer d'ennuis. Je suis le pire des cons.

Chained With HimOù les histoires vivent. Découvrez maintenant