J'ai la tête en compote, je me réveille en tenant mon front, on dirait presque qu'on m'a grillé le cerveau tellement j'ai mal au crâne,. Je me redresse sur le lit, et ouvre doucement les yeux, où suis-je ?
Je ballais la pièce des yeux, elle est très grande et très spacieuse tout les murs sont blancs et la décoration est très moderne, qu'est-ce que je fou dans un endroit pareil. Je frotte une nouvelle fois ma tête en fermant les yeux et là, tous mes souvenirs remontent à la surface, au Tracks, j'ai vu Zack tuer un homme, puis on m'a assommé !
Je me lève d'un bon et manque tomber. Il faut que je sorte d'ici, je me précipite vers la porte de la chambre, et pour une raison que j'ignore elle s'ouvre facilement. Ils ne me retiennent pas prisonnière ? Le couloir est tout blanc, avec quelques décorations sur les murs et le sol est en marbre, j'essaie de faire le moins de bruit possible et me dirige vers les escaliers, mais a mis parcours, je vois mon reflet dans un miroir. Je m'arrête, et remarque que les vêtements que je porte ne sont pas les miens, c'est une robe en soie visiblement un pyjama, et je ne porte même pas de chaussure dans la précipitation je n'y ai même pas fait attention.
Je continue ma route. Je ne préfère pas prendre le risque de retourner dans la chambre et me faire prendre. Je descends les marches des escaliers, et remarque un salon très luxueux à ma droite et heureusement il est vide, alors je m'y engage pour me diriger vers la porte d'entrée. J'ouvre rapidement la porte pour me précipiter à l'extérieur mais mon corps entre en collision avec celui d'un homme qui ne bouge pas d'un centimètre, il m'attrape par les bras et je commence à me débattre.
- Lâche-moi ! Hurlais-je.
- Salut ma belle. Dit cette voix que je reconnais rapidement, je lève les yeux et croise son regard amusé, le frère de Zack me sourit et m'entraine à l'intérieur de la maison. Je continue de me débattre, mais il est plus fort que moi.
- Lâche-moi ! Lâche-moi ! Criais-je paniqué, même si ce n'est pas lui qui a tué l'homme au Tracks il était là, et il me fait aussi peur que Zack.
- Comment va ta tête, j'ai essayé de ne pas frapper trop fort. Dit-il légèrement amusé. Je me stoppe et le regarde. C'est lui qui m'a frappé. Ce sont des vrais malades, je veux partir d'ici.
- Laisse-moi partir, je ne dirai rien, je te le jure ! Affirmais-je les larmes aux yeux. Il sourit, mais son sourire ne m'apaise pas, au contraire il me rend encore plus nerveuse.
- Écoute ma belle, ce n'est pas moi qui ai décidé de t'emmener ici, c'est mon frère, si ça n'avait tenu qu'à moi tu serais morte depuis bien longtemps. Dit-il simplement. Il dit ça tellement naturellement que je mets un temps à réaliser ce qu'il vient de dire. Mon cœur bat de plus en plus vite, et quand je sens qu'il desserre sa prise sur mes bras, je le pousse violemment, et court vers la porte, je regarde rapidement s'il me suit et visiblement il n'en a rien à faire. Pourquoi ?
J'ouvre à nouveau la porte et mon corps se cogne une nouvelle fois sur celui d'un homme solide comme un roque, mais cette fois, je sais que c'est lui. Je lève les yeux pour le regarder et son regard n'a pas changé, il est froid et il fronce les sourcils. Mon corps tremble quand il s'avance vers moi et je recule, des images de cette nuit là où il a tué cet homme, ne frappe en plein visage. Je ne veux pas qu'il m'approche, je me mets à courir certes dans le mauvais sens, mais je veux m'éloigner de lui, je remonte vite les escaliers et retourne dans la chambre ou je me trouvais quelques minutes plus tôt. Je referme la porte, mais elle ne se ferme pas à clé évidement, donc il pourra quand même entrer. Je me précipite à la fenêtre pour voir si un saut de cette hauteur n'est pas mortel, mais en regardant dehors, mon cœur s'arrête. Où somme nous ? On n'est plus à Seattle, je le sais, je connais ma ville ! Mais ce n'est pas possible comment ? Combien de temps ai-je dormi ? Je ne comprends plus.
Mais alors que mon regard est perdu dehors, j'entends la porte de la chambre s'ouvrir et je me tourne brusquement, Zack entre et referme la porte derrière lui. Il s'avance vers moi et me regarde dans les yeux, son regard perçant me fixe sans ciller.
- Stop ! Ne m'approche pas ! Criais-je. Il me fait peur, je ne sais pas qui est cette personne devant moi, je ne le connais pas, et je ne veux pas le connaître. Il s'arrête et dit froidement. - Arrête de crier.
Je n'arrive plus à contenir mes larmes, je les laisse couler sur mes joues.
- Je veux rentrer chez moi. Dis-je la voix tremblante. Il ne dit rien et continue de m'observe d'un air impassible,. - Je veux rentrer Zack ! Dis-je avec un peu plus d'entrain. Et son regard s'assombrit.
- Arrête de m'appeler Zack. Gronde-t-il froidement. Je fronce les sourcils, comment veut-il que je l'appelle, c'est son nom, non !
- Je ne dirais rien, laisse-moi rentrer chez moi.
- C'est impossible Mélanie.
- Pourquoi ? Demandais-je tristement.
- Parce que tu nous as vus, et je ne te crois pas, je sais que tu iras voir la police. Dit-il sèchement. Je ne sais pas pourquoi, mais quelque part ça me blesse qu'il n'ait pas confiance en moi. Même s'il a raison et que j'irai voir la police si j'arrive à sortir d'ici.
- Tu ne peux pas me garder enfermé ici pour toujours.
- C'est soit ça, soit je devrais te tuer. M'annonce-t-il d'un ton ferme. Mon corps se paralyse, il serait vraiment capable de me tuer ?... Bien sûr que oui Mél, s'il te le dit je ne doute pas de ces paroles. Pas cette fois.
- Je t'en prie Zack, ne...
- Arrête de m'appeler Zack. Gronde-t-il à nouveau.
- Et comment tu veux que je t'appelle, c'est ton nom à ce que je sache ? Dis-je en fronçant les sourcils. Je ne le reconnais plus, il est tellement différent maintenant. Tellement plus froid.
- Non, ce n'est pas mon nom. Il marque un temps d'arrêt alors que moi je le fixe perplexe. Comment ça ? - Mon vrai nom est Alexis Lenotov. M'annonce-t-il...
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Sauve moi de Toi - Tome 1
RandomSi j'avais su qui il était vraiment dès le début, jamais je ne me serais approché de lui. La vie de Mélanie n'était pas un long fleuve tranquille avant de le rencontrer, et sa dernière année de Lycée était censé être comme tout les autres horribles...