Sauve moi de Toi - Tome 1

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La soirée se passe plutôt bien, Zack a disparu, mais bon... je ne vais pas non plus passer ma soirée à le chercher. J'ai l'impression que tout le monde ici est soit  bourré, soit défoncé, ou même les deux. Alors que moi je carbure au soda depuis trois heures.

Et en parlant de ça j'ai une soudaine envie d'aller aux toilettes. Je monte à l'étage et l'ambiance est beaucoup plus calme. Le couloir est vide, mais j'entends des bruits assez gênants venant de certaines chambres, je m'apprête à ouvrir la porte des toilettes quand elle s'ouvre sur moi je découvre le visage, froid de Dylan. Elle aurait pu éviter de l'invité.

- Toi ! Gronde-t-il bourré.

Je me décale pour qu'il passe, mais il s'avance vers moi me faisant reculer, il tangue légèrement.

- Tu as osé toucher à ma copine.

- C'est elle qui a commencé. Affirmais-je aussi froidement que lui.

- Peut-être, mais c'est moi qui vais terminer. Gronde-t-il avant de m'attraper brusquement le bras.

- Quoi ? Qu'est-ce que tu fais, lâche-moi ! Criais-je en essayant de m'échapper de son emprise. Mais Dylan est footballeur et il a une force et une carrure supérieure que la mienne, malgré l'alcool qui coule dans ses veines. Il m'entraine dans une chambre vide et ferme la porte à clé. Non.

L'angoisse me monte d'un coup, j'ai la soudaine sensation de suffoquer. Il ne va pas faire ce à quoi je pas... Dylan n'est pas comme ça ?! Il ne peut pas... Il ne le fera pas.

- Qu'est-ce que tu fais ? Demandais-je lentement.

Il rit avant de dire. - L'alcool ça donne des ailes, tu fais des trucs que tu ne serais pas capable de faire en temps normal.

- C'est-à-dire ?

- Faire comprendre à la fille d'un assassin qu'elle a eu tort de s'en prendre à ma copine... Dit-il agressif.

- Tu ne frappes pas les filles, tu la dis toi-même !?

- Tu as oublié ce que je t'ai dit à propos de l'alcool... Et puis je ne compte pas te frapper. Dit-il avec le sourire le plus sadique que j'ai jamais vu de ma vie.

- Tu ne frappes pas les filles, mais tu les viols, c'est ça ! Grondais-je à la fois énervée et effrayée.

Il sourit et s'avance vers moi. - Les joies de l'alcool, ma belle.

- Si tu fais ça, tu ne vaux pas mieux que mon père.

Quand je dis ça, il s'arrête et fronce les sourcils.

- Je ne suis pas un meurtrier.

- Peut-être, mais violeur, c'est tout aussi horrible. Tentais-je pour essayer de le ramener à la raison.

Je le vois réfléchir, c'est le moment où jamais, je cours pour aller jusqu'à la porte, mais il m'attrape le bras et me tourne m'obligeant à lui fais face. Il me gifle brusquement, je manque de tomber. Il relâche mon bras. Je m'éloigne de lui le plus possible, je pose ma main sur ma joue brûlante. Je passe ma langue sur ma lèvre, du sang. Je regarde sa main et vois qu'il porte une bague, ça fait un mal de chien, putain... Je lève les yeux vers lui,

- Je t'en prie Dylan, ne fait pas ça. Le suppliais-je en reculant. Il ne réagit même pas, je me cogne contre la fenêtre de la chambre et mon regard dérive à l'extérieur de la maison. Quand je regarde dehors j'arrive à reconnaître Zack, il est seul avec une fille devant la maison. C'est la qu'il se cachait depuis tout ce temps.

Je tourne ma tête vers Dylan qui est en train de retirer sa veste de footballeur. J'ouvre brusquement la fenêtre et crie le nom de - Zack !

Je n'ai pas le temps de voir s'il m'a entendu et s'il m'a vue que Dylan m'attrape par les cheveux, me pousse sur le lit, et se met sur moi. Je me mets à crier et il saisit mon cou de sa main, m'obligeant à arrêter.