Mathieu
Je rentre d'une longue session de rendez-vous médicaux pour ma grand-mère. En entrant dans l'appartement, je récupère une pile d'affaires dans la panière à linge et me dirige vers la salle de bain. Dans la seule optique de décompresser un peu après cette journée stressante.
En entrant, je découvre avec stupeur une Lenna changée...
Se tenant face au miroir, une serviette autour de la taille et une autre qui renferme ses cheveux.
En un simple geste, le tissu se retrouve au sol pour laisser entrevoir la nature de ses cheveux.
Son fin sourire en coin m'invite à la rejoindre, je dépose ma pile de vêtements sur la commode et emprisonne sa taille de mes bras.
Son parfum enivre mes sens en logeant mon visage dans son cou.
Ses mains frôlent le tissu qui les sépare de mes reins, m'étant ainsi toute la sensualité du moment en éveille.
Elle m'ôte mon sweat sans que je ne sois en état de le réaliser. Ses mains se perdent désormais dans mes cheveux et peu à peu, mes moyens s'envolent l'un après l'autre. Perdant pieds, je me retrouve à son entière merci.
Accolé au meuble du lavabo, je suis impuissant face à nos échanges quelques peu fougueux. Entre ses lèvres qui trouvent refuges auprès des miennes, mon buste qui se joint à sa poitrine dépourvu de la serviette qui l'entourait ainsi que de ses caresses endiablées. Et en l'espace d'un instant, la situation s'agrège.
Nous troquons le lavabo de la salle de bain pour les draps du lit de ma chambre à coucher.
Nous en allons loin avec pour seule trajectoire de réécrire une nouvelle version de notre histoire.
Et à travers ce moment-là, je réalise que c'est elle que je veux embrasser à l'aube de chaque jour, avant chacun de nos départs, à l'arrivée de nouveaux projets, en rentrant après une longue session de travail, à une soirée beaucoup trop alcoolisée ou à une soirée tout à fait banale.
C'est avec elle que je me sens le mieux. Avec elle, je n'ai aucunement besoin de faire semblant d'être quelqu'un d'autre pour l'impressionner car elle n'attache aucun intérêt à la prestance des gens.
Et malgré toutes mes mauvaises actions, perdure en elle la même lueur qu'au tout premier jour.
Elle est la meilleure partie de moi-même. Et une infime partie de moi espère que je resterais la meilleure partie d'elle-même.
Elle m'inspire chaque jour à donner le meilleur de moi. Elle me donne la capacité à me surpasser, à croire en mes choix. Elle me pousse au-delà de mes propres limites.
"Quiconque qui croit en vous, quiconque qui vous rappelle l'univers qui est en vous, gardez-le près de vous."
Doucement, je redescends de la vague. Allongé sur le dos, elle ne tarde pas à me rejoindre. Elle enroule sa masse de cheveux dans sa main et appuie sa tête contre mon bras avant de relâcher ses cheveux en arrière. Lentement, ses doigts viennent s'entrecroiser aux miens.
Sa poitrine se soulève rapidement et son rythme cardiaque s'élève petit à petit.
-Tu regrettes ? Me risquais-je à lui demander.
Elle ne s'attendait certainement pas à ce que je lui pose cette question.
Sa main se détache de la mienne et vient alors à la rencontre de ma joue. Un sourire lui apparaît en coin.
-Je n'ai aucune raison de le regretter, je le voulais autant que toi.
Je fais mine de rien et replonge mon regard vers le plafond alors qu'au fond, mon coeur vient de rater un battement à la simple entente de sa douce voix.
Ses cheveux fraîchement teintés en brun, nos ébats charnels et réentendre le son de sa voix. Cette soirée est chargée en émotions.
-Je ne veux pas que tu partes.
-Je n'avais pas l'intention de partir.
Je souris intérieurement sous la douceur de ses doigts qui sillonnent les courbes de mon visage ainsi que de son pouce qui s'attarde sur la commissure de mes lèvres avant de laisser un tendre baiser sur les miennes. Puis sans que je n'y sois préparé, elle vient glisser qu'autres mots à mon oreille. Quatre mots qui feront de moi, l'homme le plus heureux.
-Je t'aime polak.
Moi aussi je t'aime Nana,
je suis fou de toi.
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All i ever need / PLK
FanfictionÀ c'qu'il paraît, j'ai des yeux que pour toi, chacun d'mes textes, chacun d'mes regards, tout c'que j'fais, c'est pour toi. J't'avoue, j'ai toujours eu du mal à faire confiance depuis l'enfance, m'attacher à quelqu'un, c'était pas dans mes plans, c'...