Chapitre 3: Bonne et mauvaise nouvelles

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Pdv, Katsuki

J'enlève mes chaussures pour monter directement dans ma chambre avant de fermer la porte derrière moi.

Katsuki: Pourquoi j'ai réagi comme ça? PUTAIN IZU! FAIS CHIER!

Je frappe sans mesurer ma force dans le mur à côté de la porte avant de m'assoir sur mon lit en regardant mon poing. Je peux pas m'arrêter maintenant... Je vais pas tenir le coup sinon.

Pdv, Izuku

J'admire le plafond de ma chambre en étant couché dans mon lit avec quelques interrogations dans la tête. À vrai dire je ne comprends pas vraiment pourquoi Katchan m'a rejeté comme ça? Même si je pense que je dois sûrement le dégoûter...

Mon ventre me sort de mes pensées lorsqu'il crie famine et c'est également à ce moment précis que je réalise que je n'ai toujours pas mangé depuis hier midi. Je sors alors de ma chambre pour me diriger vers ma cuisine avant d'attraper quelques ingrédients pour me préparer à manger.

Je me fais simplement cuir des œufs en en faisant aussi un pour ma mère car je sais qu'elle ne va pas tarder à rentrer. Une fois près, je mets la table avant de m'installer à celle-ci pour commencer à manger seul avec mes pensées.

Mon harcèlement a perduré les années suivantes et Katchan est devenu de plus en plus violent avec moi,  je n'en pouvais plus mentalement alors j'ai commencé à me mutiler les avants bras. Je me suis tout de même vite résigné à arrêter car j'ai pris conscience que ma mère ne méritait pas que je me torture autant. 

Je rentrais tous les soirs en pleure et dégoûté de moi même, par chance ma mère finissait le travail plus tard que moi, donc elle n'a jamais eu à me voir dans cet état. A vrai dire elle n'est même pas au courant pour mon homosexualité et elle ne sait pas non plus pour ma relation dégradante avec Katchan. 

Je lui mens ainsi depuis 4ans et c'est bien pour cela que je me force encore aujourd'hui à lui faire des faux sourires à chaque fois que je la vois, je ne souhaite pas la décevoir. D'ailleurs Katchan s'est calmé depuis qu'on a eu notre Bac et il s'est également séparé de son groupe d'amis.

Je suis à présent au salon, couché dans mon canapé en train de regarder une émission sur l'écran en face de moi, même si elle n'est pas vraiment passionnante. D'un coup quelqu'un sonne chez moi et j'entends alors ma mère se précipiter pour aller ouvrir la porte.

Oui elle ne travaille pas aujourd'hui car elle s'est pris une semaine de repos, elle voulait absolument rester un peu auprès de moi ces vacances d'été et honnêtement, elle en avait bien besoin.

Je l'entends parler avec un homme à l'autre bout du couloir puis elle finit par lui dire "au revoir" avant de fermer la porte. Elle revient au salon en courant avant de me tendre une lettre, je la regarde alors avec un air interrogateur.

Inko: Tiens mon chéri, c'était le facteur.

Izuku: Maman, c'est-?

Elle hoche frénétiquement la tête devant moi pour me faire comprendre que c'est bien ce que je pense.

Inko: Oui, c'est l'université!

Je lui souris avant de prendre la lettre dans ma main pour pouvoir aller l'ouvrir tranquillement dans ma chambre.

Je m'installe à mon bureau tout en fixant le papier en face de moi, je suis stressé, j'espère vraiment être pris, ne serait-ce que pour faire plaisir à ma mère, elle a travaillé si dure pendant 4 ans afin d'économiser pour pouvoir me payer les études de mes rêves. Je ne peux donc pas la décevoir maintenant.

Je me décide enfin à l'ouvrir avant de sortir une feuille de celle-ci, je la déplie soigneusement et mes yeux s'écarquillent au vue de la réponse. Je prends le bout de papier, me lève de ma chaise et cours jusqu'au salon pour la tendre à ma mère, elle la regarde attentivement avant de me fait un grand sourire.

Inko: Je suis fière de toi mon chéri, je savais que tu y arriverais.

Izuku: Merci maman, mais c'est grâce à toi. C'est toi qui m'a encouragé et c'est surtout toi qui as travaillé dur pour me payer une telle école. Je ne pouvais pas te décevoir.

Inko: Tu as travaillé plus dure que moi mon chéri.

Elle me prend dans ses bras pour me serrer contre elle et je réalise que j'ai tellement de chance d'avoir une mère comme ça. Elle est si gentille avec moi, alors que moi en échange je passe mon temps à lui mentir.

Une larme m'échappe à cette pensé avant que ma mère ne m'écarte d'elle pour me l'essuyer.

Inko: Izuku ça ne va pas?

Izuku: Si si t'inquiète pas, je suis juste heureux de pouvoir aller à Yuei.

Inko: Je suis tellement fière de toi tu sais.

Je me contente simplement de resserrer mon étreinte avant de me décider à repartir dans ma chambre pour être tranquille. Plus tard dans l'après-midi je finis par entendre ma mère au téléphone avec quelqu'un.

Inko: Oui, merci c'est gentil. Oui t'inquiète pas on viendra ce soir. Oui merci, à ce soir.

Elle raccroche avant de venir toquer à ma chambre.

Izuku: Oui.

Elle ouvre la porte pour passer sa tête en restant accroché à la poignée.

Inko: Ce soir on mange pas à la maison, alors il faudra que tu te prépares.

Izuku: D'accord, pour quel heure? Et on va où?

Inko: Pour 19 heures. On va chez Mitsuki.

Izuku: Ah... et pourquoi ça?

Inko: Elle m'a appelé et elle m'a dit que son fils a aussi été accepté à Yuei, alors elle nous invite à manger pour fête votre réussite.

Je regarde le sol de ma chambre avant de répondre.

Izuku: D'accord.

Inko: Ça ne te fait pas plaisir? En plus ça fait longtemps que tu n'as pas invité Katsuki, vous vous entendez plus?

Je dirige mon regard vers elle tout en lui faisant un de mes faux sourire.

Izuku: Si si, ça me fait plaisir. Je serais prêt à l'heure t'inquiète pas.

Elle me sourit avant de sortir de ma chambre en fermant la porte et je finis par m'écrouler sur mon lit en soufflant d'agacement, je n'ai vraiment pas envie d'y aller, j'ai peur de le revoir...

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1055mots.

オフェリア

Nouveau job [BakuDeku]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant