Chapitre 50

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* Point de vue de Thorgan *

Avec Mia on ne comprend pas ce qu'il vient de se passer. Je la regarde d'un air interrogateur et elle me fait signe de la tête pour monter dans sa chambre.

Moi : C'était quoi ça ?

Mia : Aucune idée mais faudrait que tu lui parles

Moi : Mais je sais même pas ce qu'elle a

Mia : T'es distant depuis qu'elle est rentrée. C'est plus comme avant qu'elle dit

Moi : Ben c'est vrai que ça a changé mais c'est parce que je lui laisse le temps de se reposer

Mia : Y a que ça ?

Moi : Ben ouais fin non mais voilà

Ma sœur me regarde d'un drôle d'air, si elle avait une bulle au dessus de sa tête, il y aurait des points d'interrogation dedans.

Moi : Je l'ai vue à moitié morte à l'hôpital et depuis je sais pas me sortir l'image de la tête

Mia : Mais tu vois bien qu'elle est là, qu'elle va bien

Moi : Je sais bien mais c'est chaud

Mia : Tu dois lui dire gros. Tu l'aimes pas vrai ?

Moi : Mais oui

Mia : Et ben dis lui ! Je vais la chercher, tant que vous n'êtes pas réconciliés vous ne descendez pas.

Sans attendre, elle sort de la chambre et va chercher Jane en bas. Elles reviennent et Mia nous laisse seuls dans sa chambre.

Jane : J'ai pas compris pourquoi je devais monter

Moi : Parce qu'on doit parler

Jane : Je t'écoute...

Moi : Pourquoi t'es comme ça ?

Jane : Mon comportement est la conséquence du tien

Moi : Développe

Jane : On a pas à parler de ça ici, pas chez tes parents.

Moi : Et on fait comment ?

Jane : On fait comme si tout allait mieux. Mais on en parlera à la maison.

Moi : Je veux qu'on en parle maintenant

Jane :  Pas moi Thorgan, pas moi. 

Moi : Je suis mon coeur, pas thorgan. 

Le fait qu'elle m'ait appelé Thorgan me fait l'effet d'un électrochoc. Ma gorge se serre et je comprends la gravité du problème. Elle est blessée et je vais devoir la jouer franco avec elle. 

Nous descendons tous les deux et prenons sur nous pour faire comme si tout s'était arrangé.

Eden : Vous avez apaisé les tensions dans le lit de Mia ?

Mia : Nan les gars vous avez pas fait ça ?

Jane : Non t'inquiètes va. Je n'aurai jamais osé

Moi : Ca m'aurait pas déplu

Papa : Les enfants ne laissez pas des choses futiles ruiner votre amour. Et je m'adresse à tous mes enfants présents dans cette pièce

Kylian : Attention le daron se sent poète aujourd'hui

Suite à ça, Maman nous dit que c'est l'heure de prendre le goûter. Mais qu'est ce qu'elle nous a fait encore.

JaneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant