CHAPITRE 2 - Le voisin d'à côté

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[ Mardi 1er Septembre ]

Les cris des gens qui se retrouvent, les attroupements devant les listes, ceux qui fument devant les grilles. Tout ça, me montre que je suis bien arrivée. Que pour la première fois depuis que je suis arrivée dans cette ville, je ne me suis pas perdue sur la route en fait.

Mon sac sur l'épaule, je vérifie une dernière fois que mon uniforme soit bien en place et que des petits cheveux ne se font pas la malle. Un groupe me passe devant alors je suis le mouvement et pénètre dans ce qui est mon nouveau lycée.

Et au vu de toutes ces pétasses qui gloussent en me regardant de haut en bas, sac de créateur au bras, je confirme que c'est bien le privé dont m'a parlé ma mère et que je ne me suis pas non plus trompée d'établissement. À mon plus grand damn.

La journée vient à peine de commencer et je suis déjà fatiguée, c'est pas croyable. Je joue des coudes pour arriver devant un des panneaux d'affichage en plein milieu de la cour, histoire de chercher mon nom dans le tas. Du coin de l'œil, j'aperçois un grand rouquin grimacer en parcourant une des listes.

« J'y crois pas, on est pas ensemble? Merde.

- C'est à cause d'Hisoka, à force de foutre le bordel les profs nous ont séparés.

- Comment ça c'est ma faute!

- C'est toi qui aurait dû te retrouver tout seul, pas Illumi.

- Toi la ramènes pas. Tu pourras parler quand tu feras plus qu'1m50.

- Coup dur pour Feitan.

- Répète ça?!

- Faites attention bande d'abrutis! »

J'ai à peine le temps de voir que je suis en Terminale B qu'une grosse masse me tombe violemment dessus. Une exclamation de surprise m'échappe, forcement. J'essaie de me rattraper comme je peux avant qu'un bruit sourd de métal ne m'assourdisse. Doucement, j'ouvre les yeux que j'avais par réflexe fermés, avant de me rendre compte que la cour entière est silencieuse, les regards fixés sur moi.

« Qu'est ce que... pourquoi les panneaux sont tombés?! Hisoka! C'est pas possible! L'année a commencé depuis moins de trente minutes! »

Allongée sur le dos, je me rends compte ni plus ni moins que le rouquin qui était à côté de moi à regarder les listes m'est tombé dessus, littéralement. Son sac m'écrase les seins, j'ai la jupe de travers et des cailloux sous les cuisses. Nos regards se croisent, et en un quart de secondes, quelqu'un l'attrape violemment par le col de son uniforme.

« Madame c'est pas moi qui ai commencé je vous jure! C'est Feitan! S'exclame t-il. »

Une des dames de l'intendance, au vu de sa tenue portant le blason de l'école, l'emmène sous les éclats de rires de bon nombre de personnes ici tandis que je redresse, complètement sonnée, en essayant de me fondre dans la masse pour échapper aux regards inquisiteurs.

« Vos professeurs ne vont pas tarder à arriver alors en rang! Crie t-elle en embarquant le roux. »

[...]

« Je vais faire passer une feuille, vérifiez si les informations vous concernant y sont exactes et rajoutez une adresse mail sur laquelle je pourrais vous contacter.

- Pourquoi vous auriez besoin de nous contacter madame?

- Pour les énergumènes dans ton genre qui ne rendent pas leurs devoirs en temps et en heure Sharnalk. »

THUNDERSTORM                                                    hunterxhunterOù les histoires vivent. Découvrez maintenant