chapitre 9

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novembre 2018

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novembre 2018

« plus j'me rapproche du sommet, plus j'entends le ciel qui gronde. »

GARANCE PRUSKI
paris, 15h56

j'vais me faire un café, j'informe mes collègues, quelqu'un en veut un?

— j'veux bien garance, me sourit maximilien en ajustant le micro.

moi aussi, m'informe lisa derrière la caméra, le prochain rappeur va bientôt arriver, dépêche cousine!

Je hoche la tête et tourne les talons, direction la machine à café. Un groupe de garçons se trouvent devant celle-ci et je grimace en me rendant à l'évidence: j'allais devoir avoir du contact avec des humains. Je m'approche doucement, les mains dans les poches de mon sweat, appartenant d'ailleurs à mathieu, et me racle la gorge. Ils tournent tous la tête vers moi, et je reconnais avec surprise le rappeur larry, ainsi que Rk. Je leur souris et grimace un peu.

— on signes pas d'autographes et on fait pas de photos non plus, grogne rk, mauvais.

— chill, j'voudrais juste accéder à la machine à café cousin, je ricane en montrant du bout des doigts les pièces dans ma main.

Larry rigole et pousse un peu son ami qui me regardait de travers, me laissant ainsi le champs libre. Je m'avance et me place face au distributeur et commande à l'aide des touches ce que je veux. Le regard du rappeur Strasbourgeois me brûle le dos. Mon téléphone vibre, et le nom de mon frère apparaît.

— quoi? je râle en apportant mon téléphone à mon oreille, j'suis au taffe, qu'est ce que tu veux?

parle bien aussi, commence mathieu en s'énervant, j'voulais m'excuser mais t'as pas l'air de bonne humeur.

ton culot m'épatera toujours mathieu, je tranche en attrapant les cafés, si tu veux t'excuser, fait le en face, et évite de m'envoyer ormaz comme t'as essayer de le faire hier soir, espèce d'abruti.

Je raccroche sans attendre sa réponse, et marmonne dans ma barbe. Je me retourne, déterminée à retourner bosser, mais percute quelqu'un qui manque de renverser tout les cafés que je tient.

— putain, je jure, s'cuse...

Le visage souriant de larry me fait face, les joues rouges, et paraît terriblement gêné.

— désolé, s'excuse-t-il précipitamment, j't'ai pas vu!

— t'inquiètes, je rigole doucement, excuse moi j'dois y aller, on m'attend...

𝐋𝐄 𝐒𝐈𝐋𝐄𝐍𝐂𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐌𝐎𝐓𝐒, nekfeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant