ᴛ ᴏ ᴍ ᴇ. 2
𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐬𝐚𝐠𝐚,
"𝙰𝙼𝙴𝚂 𝙴𝙽 𝙿𝙴𝙸𝙽𝙴"
𝐓u es la seule personne que j'ai rencontré qui porte les étoiles dans ses pupilles et l'univers complet dans son cœur ivre d'amour. Tu sauves tout le monde, sauf...
dernier chapitre, je sors l'épilogue très bientôt:( j'ai envie de chialer mes morts😩 le papy burbigo arrive!
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juillet 2022
« ton corps dans ma rétine c'est sensoriel. »
GARANCE PRUSKI paris, 17h12
Je klaxonne en apercevant Naël et Zoé sortirent du lycée, main dans la main. Ils se dirigent vers moi, un grand sourire aux lèvres, et mon frère se jette dans mes bras.
— « Alors, cette rentrée? je demande en étreignant rapidement la copine de Naël.
— Grave cool, s'exclame joyeusement l'algérien en montant dans la voiture, j'ai retrouvé tout mes potes, c'était frais!
Je lui souris et enclenche le moteur après avoir vérifié que mes deux ado s'étaient correctement attachés. Cela faisait bientôt cinq mois que nous étions rentrés en France. Définitivement. Un soir, Naël m'avait avoué ne pas vouloir rentrer en Argentine. Il abandonnait l'équipe pour se consacrer au football en France. Le Paris saint germain lui avait fait une offre de contrat et Naël envisageait de l'accepter. Il avait retrouvé ses amis, sa famille et sa copine, Zoé.
Quant à moi, ma vie en Argentine ne me manquait pas le moins du monde. Le crew était de nouveau au complet et j'avais retrouvé l'homme que j'aimais. Ken et moi avons construit quelque we tellement fort, tellement puissant que je ne comprends même pas.
Tout allait pour le mieux dans nos vies, et j'étais comblé.
— J'te dépose où Zoé? je demande à la brunette en jetant un coup d'œil dans mon rétroviseur.
La brune jette un regard anxieux à Naël et serre sa main, la lèvre inférieure coincée entre ses dents.
— Au foyer Tolbiac s'te plaît, elle murmure, la tête baissée.
Je hausse les sourcils et prends la direction du foyer pour mineur, la boule au ventre. Zoé vivait donc en foyer? Je roule dans les rues, chantonnant une musique aléatoire, les mains solidement enroulées autour du volant en cuir.
— Zoé? je finis par lui demander en me garant devant le portail du foyer, tout se passe bien ici?
— Oui, tout les jeunes ne sont pas agréables mais certains surveillants sont cool.
Je hoche la tête et la laisse descendre de la voiture après avoir déposé un baiser sur les lèvres de mon frère. Je l'observe se diriger vers la porte d'entrée et ressers mes mains sur le tissu de mon pull. Je sais qu'elle me ment.
— Gag? m'appelle Naël en me secouant l'épaule, qu'est ce que t'attends pour démarrer? Zoé est déjà parti.
Je ne réponds pas et me détache brusquement en voyant un jeune homme empoigner violemment les cheveux de la brune. Je sors avec précipitation de la voiture et avance vers eux, le visage fermé. Je fus interceptée par une main puissant qui m'arrête dans ma rage, et le garçon face à moi fut propulsé contre le mur derrière lui. Une jeune femme tenait la brute par le col de son pull, le visage déformé par la colère.
— Dis moi Angelo, susurre la nouvelle venue près du visage du garçon, qu'est ce que je t'avais dis? Retouche à Zoé et ton adoption sera refusée. Tu ne l'a donc pas compris lorsque la direction te l'a dit? Il faut que j'use de la manière forte?
Naël se tenait près de Zoé, solidement emprisonnée entre ces bras, tremblante. J'avais raison. Zoé se faisait martyriser par un garçon de son foyer. Le garçon hurle, frappe l'air de ses poings et pleure, réclamant en vain sa mère. J'observe avec étonnement la scène, ne sachant pas comment réagir.
La jeune femme que je devine être une surveillante, bloque les bras du jeune homme et le serre contre sa poitrine, lui chuchotant des tonnes de mots. Cette femme fera une bonne mère, aucuns doutes. Le garçon est prit en charge par l'infiermiere du foyer et la jeune femme face à moi observe mon couple d'ado préférés s'enlacer, une dizaine de mètres plus loin.
— Moi c'est Garance, je lui tends la main qu'elle serre.
— Et moi Lilian.
Putain, ça ne pouvait pas être elle! Si?
[...]
Je salue Gala à travers la fenêtre de mon appartement et soupire en déposant ma tasse sur le bord de l'évier. Je suis épuisée. Les journées sont longues et je n'en vois pas la fin. Mon téléphone sonne et je décroche en soupirant pour la dixième fois.
— Bébé?
Je souris en entendant la belle voix de mon amoureux et me laisse tomber sur le lit, les cheveux éparpillés.
— J'te dérange pas? il me demande de l'autre côté du téléphone.
— Non, j'inspire longuement, qu'est ce qu'il y a?
— J'rentrerais un peu plus tard que prévu, m'annonce Ken, j'passerais prendre à manger sur le chemin du retour.
— D'accord, je marmonne baillant.
— T'as l'air crevé bébé,remarque Ken, dors un peu.
— C'est ce que j'vais faire, je ricane en me glissant sous la couette, à tout à l'heure.
— Dors bien, je t'aime.
Je l'entends raccrocher et pose mon téléphone sur le bas côté en souriant. Décidément, cet homme me rendait faible. Je ferme les yeux et coince la couette contre moi, à l'aise. J'avais bien mérité cette sieste. Le décors autour de moi tourne et je me sens embarquée dans les bras de Morphée. Je crois bien que la dernière chose que mes oreilles ont captés avant de sombrer dans le sommeil, furent le bruit des sirènes des pompiers, les cris des habitants du quartier et le crépitement d'un feu. Puis, plus rien.
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