chapitre 19

2.5K 119 56
                                    

petit chapitre de transition, très court, désolée😩

petit chapitre de transition, très court, désolée😩

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

mars 2019

« si tu touches à mon sang, j'te décapite. »

HUGO JIMENEZ
paris, 3h34

JE ME RÉVEILLE EN SURSAUT LORSQUE LA MAIN FROIDE de ma mère entre en contact avec la peau de mon épaule. Elle se tient au dessus de moi, les cheveux en broussailles, de grandes cernes sous les yeux et de longues rides barrant son front. Elle agite mon téléphone devant mon visage et me le tend, le regard paniqué.

— rudy t'a appelé, dit-elle alors que je saisis mon téléphone.

— pas grave mama, je marmonne en me laissant tomber sur mon matelas, elle doit être bourrée, j'la rappellerai tout à l'heure.

— hugo, me supplie-t-elle en s'asseyant au bord de mon lit, rappelle la s'il te plaît, c'est peut être important.

Je râle mais saisis quand même mon téléphone pour rappeler ma meilleure amie, simplement pour rassurer ma mère. Je clique sur son contact, et laisse la sonnerie retentir contre mon tympan sous le regard pesant de mama.
Après quelques secondes d'attente, je l'entends décrocher. Son souffle bruyant percute de plein fouet le micro de son téléphone et je me redresse rapidement sur mes coudes, alerté.

— rudy? je m'exclame, qu'est ce qui t'arrives?

— vient me chercher, souffle sa voix, lointaine, s'il te plaît hugo...

— t'es où? je m'exclame, m'activant à enfilant des affaires, Rudy putain!

— métro, souffle-t-elle.

Je raccroche et cours à l'extérieur de l'appartement, ma mère sur les talons. Je saute dans ma voiture, et démarre presque avant que ma mère ne soit complètement entrée dans la voiture. Je fonce dans les rues de la capital comme je ne l'avais jamais fais auparavant, et me gare en trombe sur le parking près de la bouche de métro. Je descends de la voiture et cours vers les escaliers. Je trouve les quais complètement vides, et m'arrête au milieu du corridor, perdu. Où est garance?

— Rudy! je hurle, paniqué.

Je me fige lorsque des sanglots parviennent à mes oreilles, et plisse les yeux, cherchant le recoin où elle aurait pu être. Ma mère part en courant vers le bout du quai, et disparaît dans un coin sombre. J'écarquille les yeux et me met à sa poursuite. Garance est allongée sur le sol du quais, à demi nue, les jambes repliés contre son torse. Je me laisse tomber sur les genoux près de son corps et ma mère s'empresse de tâter son pou. La blonde papillonne des yeux, puis finis par ouvrir les paupières, lentement. Son regard s'accroche au mien, et je m'empresse de me jeter sur son frêle corps pour l'enlacer. A ma plus grande surprise, garance me repousse presque violemment et s'éloigne de moi, apeurée.

— relève toi amor, murmure doucement ma mère pour ne pas la brusquer, on va a l'hôpital.

— non, non, non! cri gag en se levant, la démarche bancale, pas l'hôpital!

De grosses larmes dévalent ses joues, et je me retînt de justesse de ne pas me jeter dans ses bras. On la guide jusqu'à la voiture, garée sur le parking un peu plus haut, et rudy s'assoit sur la banquette arrière, terrorisée. C'est comme si elle ne nous reconnaissait pas, et putain, cette impression me terrifiais.

•••

4h34

Après 30 longues minutes pour s'endormirent, garance avait enfin fermer les yeux, et avait l'air de dormir assez paisiblement. Ma mère était partit se coucher, épuisée, et moi, je me suis contenté de rester planté à côté d'elle, comme un idiot. Mes yeux dévient sur ses avant bras et ses cuisses, marqués de longues griffures rougeâtres, et son cou violacée par la poigne de son agresseur. J'avais aucunes idées de qui avait pu faire ça à ma reuss, mais je comptais bien la venger.

Mon téléphone vibre dans ma poche, et je sors l'appareil silencieusement pour ne pas réveiller la belle.

de mathieu
- t'as pas des nouvelles de ga? depuis qu'on s'est disputé au bowling et qu'elle s'est tirer g 0 nouvelles et ça m'inquiètes un peu mec

de moi:
elle est chez moi, vient dès que tu peux-

Je verrouille mon téléphone lorsque je sens garance s'agiter dans son sommeil, et pousser un hurlement déchirant en se relevant sur ses coudes, brutalement. Elle sanglote et pousse des cris, les paupières toujours closes. Je m'approche d'elle, mais elle me repousse, comme elle le fait depuis quelques heures. Ma porte s'ouvre à toutes vitesses, et mathieu et nekfeu débarquent dans mon appart, alertés par les hurlements.

Polak tente de réveiller garance tant bien que mal, le menton tremblant, sans résultats. Il s'énerve et hurle son incompréhension dans la pièce, faisant vibrer les vitres. Ma mère débarque dans le salon, une robe de chambre solidement entourée autour de ses épaules. J'observe de manière suspicieuse, ken s'approcher de ma meilleure amie, et s'agenouiller près de son buste tremblant. Il saisit le visage de garance entre ses mains, et plaque son front contre le sien. Les hurlements de rudy cessent, et elle ouvre brutalement les yeux, percutant les pupilles du rappeur.

Un silence pesant éclate, et je me surprends à jalouser leur proximité. Pourquoi avait-il réussit à l'approcher et pas moi?

𝐋𝐄 𝐒𝐈𝐋𝐄𝐍𝐂𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐌𝐎𝐓𝐒, nekfeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant