chapitre 33

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sabrina carpenter incarnera à présent le personnage de garance!
j'espère que vous aimez les nouvelles couvertures que j'ai faites:)

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juillet 2020

« j't'ai pas donné assez d'attention, obnubilé par mon ascension. »

GARANCE PRUSKI
10h45

1 ans et trois mois.

Je débarque dans mon appartement, essoufflée et toujours couverte du sang de mon petit protégé. Je redoute mon retour à l'appartement. C'est la première fois que j'espère que Ken ne sera pas là quand je rentrerai. Quand je suis arrivée dans la cité et que je suis sortie de mon taxi, on m'a applaudit. Je suis restée plantée là quelques secondes et j'ai souris aux gens, les joues rouges.

On m'a applaudit d'avoir sauvé Naël. On ne m'a pas hué pour avoir abandonné Hugo. Peut être que, en fin de compte, j'ai aussi sauvé Hugo. Le vice de la rue, c'est compliqué de s'en détacher. J'ai peut être sorti Hugo de toute cette merde.

Je prends une grande inspiration et entre dans l'appartement. Vide.
J'enlève mes chaussures et me dirige vers la salle de bain, déterminée à enlever tout ce sang et ses mauvais souvenirs de mon corps et ma tête.

— T'étais où? m'interpelle une voix fatiguée dans mon dos.

Je me fige, les doigts crispés à la poignée de la salle de bain. Les dents serrées, j'ai la désagréable envie de tout casser. Je me tourne lentement vers Ken et l'observe attentivement. Il a d'abord un mouvement de recul en voyant tout ce sang sur moi, puis se précipite vers moi, inquiet.

— Qu'est ce qui t'es arrivé putain! s'exclame le rappeur en examinant mon visage, t'es blessé quelque part?

Je secoue simplement la tête de gauche à droite, n'ayant aucunes envies de lui adresser la parole. Il continue de me parler mais je ne l'écoute pas.

— Garance! m'appelle-t-il en claquant ses doigts devant mes yeux, répond moi merde! Je m'inquiète!

Je ricane amèrement et le repousse sèchement en remettant correctement mon tee shirt.

— Tu t'inquiètes? je lâche, et moi, tu crois pas que je m'inquiétais quand t'as découché toute la semaine sans même m'envoyer un message? Quand j'ai eu besoin de toi tu m'a pas répondu!

— Mais raconte moi! il hurle en battant des bras, j'avais plus de batterie! Comment tu voulais que je le sache?

— Renseigne toi merde! je cri à mon tours en claquant la porte de la salle de bain derrière moi.

𝐋𝐄 𝐒𝐈𝐋𝐄𝐍𝐂𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐌𝐎𝐓𝐒, nekfeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant