chapitre 16

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mars 2019

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mars 2019

« même si t'as tout fais pour les gens, à la moindre dispute ils oublieront. »

GARANCE PRUSKI
paris, 10h56

JE M'ÉTIRE ET BAILLE BRUYAMMENT, les membres engourdies. Le gros bras de l'homme qui a partagé mon lit est enroulé autour de ma taille, et bloque mes mouvements. Je me retourne vers mon compagnon, tant bien que mal, et découvre le visage d'un brun, endormie. Ses cheveux sont en désordre, sa bouche est entre ouverte, et son torse est nue. La couette qui recouvre sa taille cache sûrement sa nudité, et j'aperçois une casquette noir, balancée à la va vite sur le sol de ma chambre.

Je décroche doucement sa prise de mon corps, et me place à califourchon sur sa taille, les mains posées sur le côté de son visage. Je dépose délicatement mes lipes dans le creux de son cou, et pince sa fine peau entre mes dents, lui arrachant un grognement. Il papillonne des yeux et finit par ouvrir ses paupières, accrochant ses yeux fatigués aux miens. Il pose ses mains sur mes hanches, et m'attire contre lui, pour un câlin du matin plus qu'agréable.

— salut toi, murmure-t-il de sa voix rauque, bien dormis?

Je hoche la tête, la joue posée contre son torse, et enroule mes bras autour de sa taille. Il caresse mes cheveux de son pouce, et embrasse le sommet de mon crâne.

— j'vais bientôt devoir y aller rudy, murmure-t-il.

Je râle, mais me détache de lui pour le laisser se rhabiller après notre nuit agitée. En deux mois, je vous avoue qu'il s'est passé beaucoup de choses. J'ai terminé mon stage, mais ai décidé de stopper mon école de journalisme. À la fin de ma période de stage avec booska-p, la direction de la chaîne m'a proposé d'intégrer définitivement l'équipe de tournage. Salaire plus que convenable, collègues adorables et métier intéressant. J'ai accepter avec joie, et ai décidé de me prendre mon propre appartement.

J'en avais marre d'être un poid pour ma grand mère, sur tout les sujets. Donc, je me suis installée dans un appartement assez grand dans paris, et y vis depuis maintenant un mois. Pour ce qui est de ma relation avec ken, nous nous voyons régulièrement pour passer du bon temps ensemble. Pas de sentiments, juste du bon temps.

— Rudy? m'appelle ken depuis mon salon, j'y vais!

J'enfile une culotte et un tee shirt, et sors de la chambre pour aller saluer ken avant son départ. Habillé de la tête aux pieds, le rappeur se trouve devant ma porte d'entrée, attendant impatiemment mon arrivée. J'enroule mes bras autour de son cou, et il pose ses mains sur mes hanches, un petit sourire aux lèvres. Ken presse ses lèvres sur les miennes, et se détache de moi en me saluant. La porte se referme, et je me dirige joyeusement vers ma cuisine, déterminée à me faire un grand café, prête à passer ma journée à regarder la télé. Après tout, c'est dimanche aujourd'hui.


𝐋𝐄 𝐒𝐈𝐋𝐄𝐍𝐂𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐌𝐎𝐓𝐒, nekfeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant