chapitre 14

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dans ce chapitre, il y aura une scène qui peut en bouleverser plus d'un, si vous voyez ce que je veux dire, alors, si vous êtes trop sensible passez cette scène 😳

dans ce chapitre, il y aura une scène qui peut en bouleverser plus d'un, si vous voyez ce que je veux dire, alors, si vous êtes trop sensible passez cette scène 😳

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janvier 2019

"je lui ai dis t'es belle en pensant qu'est ce que t'es bonne..."

KEN SAMARAS
paris, 5h13

J'ARRIVE DANS L'HÔPITAL DU CENTRE, essoufflé comme jamais. J'avais l'impression d'avoir couru toute la nuit, pendant des heures et des heures. Je venais de risquer ma vie en prenant la voiture avec de l'alcool dans le sang, mais je m'en fichais. J'en avais vraiment rien a foutre. Mathieu venait de me prévenir pour le meilleur pote de garance, et je savais qu'il fallait que je sois là pour elle. Elle en avait besoin, et moi aussi.

Je cours dans les couloirs de l'hôpital, bouscule des gens sans m'excuser, mais j'en ai toujours rien à battre. J'arrive rapidement dans le bon couloir, et aperçois sa chevelure blonde. Je pourrais la reconnaître à des kilomètres. J'avance rapidement, et deux garçons me regardent bizzarement.

— pourquoi nekfeu est devant moi? demande un grand metisse, je rêve ou c'est réel?

Garance se retourne vers moi d'un coup sec et écarquille les yeux en me reconnaissant. Je pose mon doigt sur mes lèvres pour lui intimer de garder le silence, et elle se jette dans mes bras sans un mot. Toujours sans piper mot, je la serre encore plus fort contre moi, et la sens s'effondrer. Mon cœur se serre douloureusement en sentant mon tee shirt se mouiller de ses larmes, et je ferme les yeux, bercé par la mélodie de ses pleurs. Elle se détache de moi, et je prends son visage en coupe entre mes grandes mains. Ses yeux injectés de sang me regardent simplement, les pupilles brillantes et dilatées.

— qu'est ce qui lui est arrivé? je me permet de lui demander.

La main de Garance commence à trembler dangereusement, et je saisis directement ses doigts pour caresser sa paume de mes phalanges. Ayant créer un long silence, je me racle la gorge, gêné.

règlement de comptes, marmonne un des deux garçons.

Je hoche la tête et m'assois sur un siège, la blonde à ma droite, toujours la main étroitement liée à la sienne. La différence de taille de nos paume m'a presque arrachée un rire. Ses mains sont ridiculement petites comparées aux miennes. Je joue avec ses doigts pendant de longues minutes jusqu'à sentir sa petite tête tomber de fatigue contre mon épaule. J'enlève ma veste et la pose délicatement sur ses frêles épaules pour ne pas qu'elle attrape froid. Mon bras s'enroule doucement autour de son corps et sa tête tombe sur mon torse. Je pose mon menton sur le haut de son crâne et caresse son cuir chevelu.

𝐋𝐄 𝐒𝐈𝐋𝐄𝐍𝐂𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐌𝐎𝐓𝐒, nekfeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant