chapitre 29

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septembre 2019

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septembre 2019

« j'ai du mal à canaliser ma colère. »

GARANCE PRUSKI
paris, 10h45

salut mamie! je m'exclame en entrant dans son appartement, t'es où?

— dans le salon rudy, me répond ma grand mère d'une voix étrange.

Je fronce les sourcils et fonce dans la pièce de vie où j'ai la désagréable surprise de voir toute la famille réunie. Je grince des dents en apercevant ma mère et son vieux gars, et m'approche de mon père et Angie, sa copine. Ça fait longtemps que je ne les ai pas vu. Dans ma famille c'est un peu le bordel. Quand j'avais 13 ans et Mathieu 15, nos parents se sont séparés. Sauf que, à cette période là, Mathieu était tombé dans le vice de la rue et avait commencé à vendre. Il venait de rater son brevet et a décidé de se déscolarisé. Aucuns de mes deux parents ne voulait en prendre la responsabilité et ma mamie a décidé de le prendre sous son aile. Bien évidement, je suis partie avec mon frère.

Ma mère, s'est rapidement s'est rapidement remise avec un mec. Une grosse merde. Il est malpoli, matcho, et passe ses journées devant la télé. Ils ont eu un enfant ensemble: ma sœur Léna.

Mon père, lui, s'est mit avec Angie deux ans plus tard. Ils ont eu un petit garçon: Enzo.
Mon p'tit chouchou. Je le vois assez souvent, et j'essaye d'assister à ses matchs de foot le week end.

— Assieds toi ma cherie, me sourit mamie, me tirant de mes songes, où est ton frère?

— En bas du bâtiment, je réponds après quelques secondes, j'vais le chercher si tu veux.

— Non ça...commence l'aînée avant de se faire subitement couper.

Vas le chercher, claque la voix froide du mec de ma mère, on doit parler entre adultes.

Je grince des dents et mamie m'indique de descendre. Je me lève lentement, et rabat ma capuche sur mon visage avant de mettre mes mains dans les poches de mon pull.

— J'ai 21 ans, guignol, je cri avant de claquer la porte derrière moi.

Je rigole seule dans la cage d'escalier, et dévale les marches sous les injures d'une petite vieille me traitant de folle. Mon frère tire sur un joint devant les marches, accompagné d'un groupe de garçons que je ne connais pas. Je descends doucement les marches et agrippe le bras de mon frère par derrière. Il sursaute et attrape ma nuque.

𝐋𝐄 𝐒𝐈𝐋𝐄𝐍𝐂𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐌𝐎𝐓𝐒, nekfeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant