chapitre 6

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octobre 2018

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octobre 2018

"ma chérie m'apporte des problèmes..."

GARANCE PRUSKI
paris, 7h34

— bordel, bordel, bordel! je jure entre mes dents, en tenant tant bien que mal de mettre ma dernière chaussures, j'vais finir par rater mon métro avec mes conneries!

Je râle et attrape mon sac et mes affaires. Une pomme et une bouteille d'eau dans mon sac, je salue ma grand mère de loin, puis me voilà partit. Je dévale les escaliers de l'immeuble à toutes vitesses, et ouvre la porte du hall. Les rues sont désertes et je remercie le ciel de n'avoir mit aucuns de mes amis sur mon chemin, sinon je peux être sur que j'aurais raté mon métro. J'active la cadence et soupire, soulagée d'apercevoir les escaliers de la station à quelques mètres de moi. Je descends les marches menant à mon quai et, par chance, je parviens à monter dans le métro.

J'avance entre les gens, et m'appuie contre une barre, les jambes raides. Ma main s'enroule autour de la barre en fer et je grimace en sentant une odeur désagréable. Comment les gens peuvent-ils transpirer dès le matin? Une femme près de moi descend à son arrêt, et je m'assois à la dernière place de libre sur un assemblage de quatre sièges. Je sors mes écouteurs, et les plantes solidement dans mes oreilles pour écouter de la musique. Un pied massif touche soudainement le haut de ma jambe et je sursaute pour ensuite écarter mon corps.

— oh que v'la une jolie demoiselle! s'exclame un homme assis face à moi, c'est qu'elle est bien vêtu la p'tite dame.

Je le regarde de travers et détourne le regard vers la fenêtre. Mes mains se serrent autour du tissu de mon jogging gris et je pince mes lèvres. Qu'est ce qui cloche avec ma tenue? Simplement vêtue d'un ensemble de jogging large, j'avais pour but ce matin de ne pas me faire interpeller de la sorte par des hommes en manque. Apparemment c'est raté. L'homme pose sa main sur mon genoux et je repousse violemment sa main, refusant tout contact.

— ne me touchez pas, je crache, vous pourriez être mon père vous avez pas honte?

Il me regarde de travers et passe sa langue sur ses dents jaunies par la cigarette. Il soupire bruyamment et son souffle percute mon visage. Il empeste l'alcool et la cigarette et son odeur corporel dégage une mauvaise odeur de déodorant. Encore un qui se lave au déo. Pourtant, il porte un beau costume trois pièces étonnement propre.

— on peut s'arranger ma jolie colombe, murmure le vieux près de mon oreille.

J'ouvre la bouche, complètement tétanisée, et, par chance, quelqu'un se décide enfin à intervenir.

𝐋𝐄 𝐒𝐈𝐋𝐄𝐍𝐂𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐌𝐎𝐓𝐒, nekfeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant