chapitre 27

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juin 2019

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juin 2019

« mon cœur est mort et j'arrive toujours pas à faire le deuil. »

GARANCE PRUSKI
paris, 9h12

Je me réveille en sursaut, la bouche pâteuse. Mon téléphone sonne depuis quelques minutes déjà, et je viens seulement de m'en rendre compte. Je me dépêche de répondre en voyant le prénom de Max sur l'écran, et amène l'engin à mon oreille.

— Putain Garance, s'exclame le rouquin dès que je décroche, qu'est ce que tu fous? T'as presque une heure et demie de retard, Joana va te démolir!

Je me relève en sursaut et jette un coup d'œil à l'heure sur mon réveil. Il était 9 heure 12 et je devais commencer à 8 heure ce matin. Je balbutie quelques mots et me précipite dans la salle de bain pour me préparer le plus rapidement de ma vie. En temps normal, Ken est là pour me réveiller lorsque je n'entends pas mon réveil. Mais ce matin, tout est différent. Ken à découché et je n'ai pas de nouvelles depuis notre dispute d'hier soir. J'espère que tout va bien.

J'arrive dans les bureaux de booska p, essoufflée. Max me lance un regard indescriptible et je comprends en apercevant Joana marcher vers moi, la mine sombre et les mains posées sur les hanches.

— Pruski, elle lâche en se plaçant face à moi.

Elle regarde de manière ostentatoire sa montre de marque et affiche un petit sourire sournois.

— Presque deux heures de retard, vous avez fait fort.

— C'est mon premier retard, je raille entre mes dents, désolée.

— Vous savez que je peux vous surprendre pour ce genre de choses?

Elle prends son pied à me foutre dans la merde cette salope. Je sors de ma poche le rapport de l'interview d'hier, et lui donne.

— Voici le rapport de l'interview Sandwich de Maes, je dis, refait de a à z comme vous me l'aviez demandé. J'ai bossé dessus toute la nuit, mais il est là.

Elle lit rapidement les premières lignes et son visage se décompose. Lisa s'approche d'elle et jette un regard au tas de feuilles par dessus l'epaule de sa collègue.

— Ce rapport laisse toujours à désirer, claque Joana, toujours plus chiante.

Lisa arrache presque des mains de Joana mon boulot et me souris de toutes ses dents.

𝐋𝐄 𝐒𝐈𝐋𝐄𝐍𝐂𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐌𝐎𝐓𝐒, nekfeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant