chapitre 20

2.8K 114 53
                                    

mars 2019

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.



mars 2019

« mes nuits sont blanches, mes idées noires. »

GARANCE PRUSKI
paris, 10h34


Je papillonne des yeux, et grogne, éblouie par la lumière. J'ai la bouche pâteuse et les yeux secs. Ma tête est posée sur quelque chose de dur, et je dois avouer ne pas être dans une position particulièrement confortable. Le chant des oiseaux frôlant la fenêtre était la sensation que je préférais. Ce son me rappelait les étés passait chez mon grand père durant mon enfance. Une main passe dans mes cheveux, et je sursaute en me dressant sur mes pieds le plus rapidement possible. Tout ce travail pour qu'un enfoiré ruine deux ans de suivit pour assouvir ses désirs charnels. Quel échec.

Ken se tient devant moi, allongé sur le canapé de hugo, le visage endormie. Ses yeux sont tout de même ouverts, et il me scrute de ses pupilles sombres. J'agrippe le bas de mi tee shirt et le triture, anxieuse. Ken pose sa main sur la mienne, et m'approche doucement du canapé sur lequel il s'était assis, après s'être redressé.

A ma grande surprise, le contact avec un homme autres que lui me terrifiait. Pourtant, l'idée de me nicher contre son corps ne me déplaisait pas, et mon cerveau me hurlait de me jeter dans ses bras.

— garance, murmure-t-il tout bas, j'suis désolé de pas avoir été là. C'est de ma faute...

— ken, ma voix se brise après ce simple mot, arrête, je t'en supplie. Je veux pas de pitié. J'en veux plus. Pas une seconde fois.

Le rappeur fronce les sourcils, mais se ravise de me poser ses questions en voyant mes yeux se remplirent d'eau. Il m'attire contre lui, doucement, comme si j'étais du verre si fragile, qu'il pourrait se casser au moindre geste brusque. Ken enroule doucement ses bras dans mon dos, et me cale contre sa hanche. Je niche ma tête dans le creux de son cou, et inspire profondément, profitant du parfum que dégageait sa peau bronzée. 

— j'serais là pour toi, lance-t-il près de mon oreille droite, j'te lâcherais pas, et c'est une promesse.

— alors j'espère que t'es le genre de personne qui tient ses promesses ken.

Il me regarde tendrement et me tends son petit doigt. J'enroule le mien au sien, amusée, et embrasse mon poing pendant qu'il embrasse le sien. T'as fais la promesse du petit doigt ken, l'oubli pas.

•••

14h56

J'avance vers le commissariat, la main étroitement liée à celle de ken. Je passe les portes, et mes jambes commencent à trembler. Je tiens à peine debout et ken est obliger de me tenir par la taille pour que je reste debout. On s'approche de l'accueil où deux policiers sont placés, assis sur des chaises roulantes en cuirs. Leur allure
nonchalante me repousse et je dois serrer les dents pour ne pas partir en courant et rentrer chez moi pour me cacher sous des tonnes de couvertures.

𝐋𝐄 𝐒𝐈𝐋𝐄𝐍𝐂𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐌𝐎𝐓𝐒, nekfeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant