ᴛ ᴏ ᴍ ᴇ. 2
𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐬𝐚𝐠𝐚,
"𝙰𝙼𝙴𝚂 𝙴𝙽 𝙿𝙴𝙸𝙽𝙴"
𝐓u es la seule personne que j'ai rencontré qui porte les étoiles dans ses pupilles et l'univers complet dans son cœur ivre d'amour. Tu sauves tout le monde, sauf...
je sais, je sais...qu'est ce que je suis en train de faire? je ne sais pas qui verra ce bonus, étant donné que la plupart de mes lectures ont du retirer ce livre de leur bibliothèque il y a, de cela, bien des mois. garance me manque trop, alors, j'ai décidé de faire une bonus, qui se passera, bien évidemment, avant sa mort!
bonne lecture <3
rappel; garance est morte en juillet 2022, un mois avant la naissance de Léo, le fils de Mathieu et Galatéa. - dans le tome 3: « berline », Ken se confie à deen et lui confie la grossesse de sa défunte fiancée.
@𝐞𝐟𝐟𝐞𝐭𝐬𝐦𝐞𝐫_
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mai 2022.
GARANCE PRUSKI; paris, 7h34.
JE RESPIRE L'AIR FRAIS du stade de France. Les pré-sélections s'étaient déroulées il y a deux mois, et Naël avait été appelé par l'un des organisateurs de la société du Paris Saint Germain pour participer aux sélections de l'équipe professionnelle. L'année de la coupe du monde, mon petit frère n'aurait pas pu rêver mieux. C'est seulement lorsqu'il était arrivé en courant dans mon appartement, claquant la porte contre le mur et qu'il s'était jeté dans mes bras en pleurant que j'avais percuté: il était prit pour les sélections officielles. L'échec en Argentine avait été douloureux pour lui, alors, se voir projeter au niveau de l'un des plus grands clubs de la France était un cadeau du ciel.
Galatéa était enceinte de cinq mois, et son ventre se voyait à peine. Elle paniquait souvent, se posant des tas de questions sur l'état de santé du bébé. J'essayais tant bien que mal de la rassurer, au point de sentir mon estomac se nouer. J'étais aussi, voir même plus, anxieuse qu'elle, a l'idée de voir ce bébé. J'allais, pour la première fois de ma vie, être tata. Cette peur de ne pas être à la hauteur me hantait, alors je n'imaginais lorsque ce serait mon tour d'être maman.
— « Garance?
Mes yeux s'ouvrent presque brusquement, tandis que j'observe avec curiosité le visage de Ken, les sourcils froncés, la mine inquiète. Ses cheveux avaient considérablement poussés en quelques mois, et je crois que je ne m'en rendais compte que maintenant, sous la lumière grisâtre du soleil de Paris. J'adorais tripoter ses quelques mèches rebelles sur le bas de sa nuque, glissant mes mains sur sa peau couleur caramel. Monsieur Samaras travaillait sur un nouveau projet, sur lequel il avait bien du retard. Beaucoup de retard, pour dire vrai. Presque un an, à réfléchir, dessiner, gribouiller, effacer, arracher.
— Comment va madame Samaras, en ce matin bien trop frais pour être en mai?
Je pouffe, embrassant délicatement le haut de sa pommette. Hormis sa panne d'inspiration, tout allait bien. J'étais en pleine forme, mon travail marchait correctement, et je voyais toujours les garçons. Mon frère aîné, un peu moins. Depuis sa séparation avec ma meilleure amie, il prenait du temps pour lui, restant avachie sur son canapé au studio pendant des jours. Contrairement à Mathieu, qui avait accéléré la fumette, j'avais définitivement arrête la cigarette. Certes, je ne fumais que rarement, mais, depuis la mort de mon oncle, j'avais pris cette décision, pour le bien de mes poumons.
