chapitre 2

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octobre 2018

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octobre 2018

« si tu voyais dans quel état j'écris, tu me trouverai sûrement pathétique mais bon... »

GARANCE PRUSKI
paris,12h57

AUJOURD'HUI, L'ALBUM de mathieu sort. Cette nuit a minuit, pour être plus précise. Je suis super excitée parce que je sais que ça lui tient tellement à cœur. Il organise une grosse soirée chez ormaz pour célébrer la sortie avec tout ses potes, artistes ou non. Je vais revoir tout le panama que je connais très bien, je suis vraiment contente.

— « la terre demande rudy! s'exclame leny près de moi, réveille toi cousine!

Je ricane et m'excuse.

— tu penses à quoi? me demande le brun en croquant dans sa part de pizza, tu veux pécho qui?

Je m'étouffe avec ma gorgée et il me tapote le dos en rigolant. Je m'essuie la
bouche à l'aide de la serviette à l'effigie du restaurant dans lequel nous déjeunons, et le fusille du regard.

— je ne veux "pécho" personne, je tranche en terminant mon assiette de pâtes, j'pense juste à la soirée de ce soir...

— ah oui! s'écrit leny, j'avais oublié que c'était ce soir! tu dira bravo à ton frère, j'kiffe ce qu'il fait...

Je hoche la tête, heureuse que le travail de math' soit apprécié par mes amis, et me lève de table après avoir terminé de manger. D'un commun accord, nous payons notre part respective, malgré mes tentatives pour payer l'intégralité de l'addition, puis, nous séparons.

— on se capte bientôt rudy, me salue mon ami en me faisant un signe de la main, prends soin de toi!

Je le regarde s'éloigner et prends la direction de mon quartier. Aujourd'hui, malgré la froideur du vent d'octobre, il y a du soleil. C'est une belle journée pour sortir un album, vous ne trouvez pas? Je continue mon chemin, les écouteurs dans les oreilles, et aperçoit du coin de l'œil mon bâtiment, trônant fièrement près des autres. J'avance entre les voitures garées à la va vite sur la grande place, et monte les marches de mon bâtiment. hugo et nassim sont assis sur des chaises de pêche, et je ne peux m'empêcher de ricaner, moqueuse. Mon meilleur ami pince ma nuque et mord mon bras sous mes râles.

— « pourquoi tu t'moques morveuse? me demande hugo en mordant une nouvelle ma peau, mais cette fois celle de ma joue.

— hugo! je m'écris en le repoussant, lâche moi!

Ne le voyant pas relâcher sa prise, je lèche sa joue du joue du bout de ma langue, et il lâche un cri d'une non virilité flagrante. Les garçons autour de nous rigolent et hugo me pousse loin de lui.

𝐋𝐄 𝐒𝐈𝐋𝐄𝐍𝐂𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐌𝐎𝐓𝐒, nekfeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant