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Le lendemain, je me levais pile à l'heure pour retrouver Laura au carrousel du Louvre pour le déjeuner.

-Tu devais pas passer au musée ?

-Je le ferais après je me suis levée tard.

-T'as une sale mine ça va ?

J'haussais les épaules et on s'installa après avoir prit une pizza pour Laura et des pâtes pour moi.

-J'ai super mal dormi.

-Jeanne à fait une soirée ?

-Non, elle m'a demandé comment j'ai su que je plaisais à Quentin.

-Aïe.

-J'ai finis par pleurer et m'endormir de tristesse.

-Tu te sens mieux aujourd'hui ?

-Bof. Je suis allée sur instagram le stalker ce matin. Avouais-je honteusement.

-Pas de nouvelle photo ?

-Non, je suis encore retombée sur la poufiasse.

-Tu voudrais pas le bloquer ? Ca pourrait te faire sentir mieux.

-Je sais pas.

Je soupirais une nouvelle fois avant de prendre une nouvelle bouchée de mes pâtes.

-Et avec Raphaël alors ?

-C'était chouette.

-Il a aimé ton idée de pique-nique ?

-Il a eu l'air.

Mon manque d'enthousiasme lui fit poser sa fourchette.

-Dis moi quelque chose Gèn.

-Uhm ?

-Tu fais quoi avec Raphaël ?

-Un pique-nique.

-Non je veux dire tu veux quoi ?

La question que je redoutais.

-Je sais pas.

Elle haussa un sourcil.

-C'est beaucoup trop tôt pour envisager une relation, il ne s'est encore rien passé entre nous.

-Tu oublies cet été.

-C'était complètement différent cet été. 

-La question c'est surtout, est-ce que ça t'a plu ?

-Oui ça m'a plu, parce que c'était les vacances, j'avais un peu bu, c'était l'ambiance du festival, c'était pas prévu et il est incroyablement beau parleur. Je pensais jamais le revoir et je pensais avoir déjà oublié Quentin ce qui me paraît stupide parce que ça faisait qu'un mois qu'il était parti.

-Donc je récapitule. Ça t'a plu et vous vous entendez bien, je vois pas de problème.

-Le problème c'est que je pleure encore mon ex après avoir passé un super moment avec un mec super. 

-Rappeur super.

-J'en ai rien à faire qu'il soit rappeur.

-Eugénie, je comprends vraiment pas où est le problème avec Raphaël, il a l'air génial.

-Oui il a l'air mais je me sentirais mal de commencer quelque chose en pensant toujours à quelqu'un d'autre. Je suis pas le genre à me servir de quelqu'un pour faire pansement où je sais pas quoi.

-Tu te prends la tête pour rien là.

-C'est toi qui me pousse à me prendre la tête en me demandant ce que je veux.

ComèteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant