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-J'ai vachement envie de faire pipi.

-Tu veux que je t'accompagne ? Me demanda Clémentine.

-S'il-te-plaît, je sais pas où sont les toilettes.

-Aller viens.

Elle me prit la main et m'entraîna dans le couloir.
Les toilettes étaient libres et je me débattis avec ma combinaison pour la retirer.

-Tes seins sont magnifique.

J'explosais de rire.

-Jamais j'aurais pensé me retrouver sein nue devant une mannequin.

-Tu veux voir les miens ?

-À la prochaine soirée, gardons encore un peu de mystère.

Alors que je me rhabillais, un hoquet la prit.

-Oh oh, je crois que je vais vomir.

J'eue juste le temps de me pousser avant qu'elle ne dégobille.
La scène était incroyable : Clémentine à genoux avec la tête dans la cuvette et moi tentant de recoller mon décolleté à mes seins.

On frappa à la porte.

-Ça va ?

-Oui.

-Eugénie t'es sûre ?

Raphaël.

-C'est Clémentine.

-Ça va ! Clama cette dernière. Eugénie m'a montré ses seins.

Elle gloussa et je ne pu m'empêcher de rire aussi.
Sa coupe au carré rendait mon job de teneuse de cheveux très compliqué car ses mèches m'échappaient sans arrêt des mains.

Après un petit moment de silence on frappa de nouveau à la porte et cette fois-ci c'était Juliette.

-Je prends la relève Gèn.

-Je peux le faire si tu veux profiter de ta soirée.

-Il y en a toujours pour un moment avec elle.

Elle me vira carrément des toilettes et je compris pourquoi en voyant que Raphaël se tenait devant.

-Moi qui pensais que Juliette avait une passion pour le vomi, je découvre qu'elle est juste corrompue par son mec.

-Viens.

Il attrapa ma main et m'entraina jusqu'à la chambre de Juliette.

-Raph...

-Je voudrais qu'on soit un peu au calme mais pas sur le balcon.

Il ferma la porte avant de s'y adosser.

-Tu pensais ce que tu m'as dis ?

-Dehors ?

-Oui.

-Bien sûr.

Un soupir lui échappa.

-Je voulais vraiment pas t'embêter. Si j'avais su que tu serais là je serais pas venue. 

-C'est vrai ?

-Je m'imaginais déjà assez conne devant tes potes pour m'épargner de penser à ton regard.

-Quel regard ?

-Celui que tu avais chez Guillaume et qui disait que j'étais juste une grosse merde.

-Je peux pas penser ça.

-Pourquoi pas ?

-Je ressens trop de choses pour toi pour penser que t'es une merde. Donc tu voulais juste disparaître à tout jamais ?

ComèteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant