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EUGÉNIE

Le grand jour était arrivé.
J'étais morte de trouille et de stress.

Andréas et son témoin étants, pour une raison inconnue, en retard, j'étais arrivée la première et on m'avait donc installée dans la salle des conseils municipaux en attendant leur arrivée.

Laura, Sabrina et Jeanne étaient avec moi, sur le qui-vive en quête de la moindre information.

-Je vais tuer Justin. Lâchais-je.

-Moi la première. Faut que je m'asseye, le bébé me pompe toute mon énergie.

Je lui tendis une chaise où elle s'affala.

-J'essaye de l'appeler mais il ne répond pas. Répondit Sabrina.

-On pari combien qu'il a voulu lui offrir le verre du condamné ? Railla Jeanne.

-Je vais le tuer. Je vais les tuer.

-Calme toi Gèn ils vont pas tarder.

-Ils ont intérêt. Il a fait venir sa famille d'Allemagne pour notre mariage et il ne se pointe pas à l'heure ! Il ne manquerait plus qu'il arrive bourré.

-Au moins ce serait mémorable.

-Qu'est-ce qu'elle est serrée cette robe !

-Respire bien.

Laura était sympa avec ses conseils, vautrée sur sa chaise.

-Tu veux que je te dégraffes un moment ?

Heureusement que ma sœur était là pour me rassurer.

-Non, merci, il a déjà fallu une heure pour me mettre dedans.

-T'es magnifique meuf.

Je soufflais une nouvelle fois avant qu'un moment de flottement ne s'installe.
On éclata de rire toutes les quatre au même moment.

-Arrêtez je vais avoir des larmes et ça va ruiner mon maquillage.

-Mais on ne fait rien !

Je me stoppais d'un coup.

-Je vous ai dis que j'allais les tuer ?

Sabrina repartit toute seule.

-Elle va le gifler avant de dire oui vous allez voir.

-Venez on fait une photo.

J'assassinais Laura du regard.

-Aller ! Il nous faut un souvenir, on en rira dans quelques années.

J'acceptais de me placer à côté d'elle même si l'ampleur de ma jupe me gênait dans mes déplacements.

-J'ai mal aux pieds en plus !

-Enlèves tes chaussures.

-Je peux pas ma robe va traîner par terre et si je m'assois je vais la froisser.

Je faisais maintenant les cent pas.

-Sabrina rappelle Justin et s'il ne répond pas je t'autorise à l'insulter.

-OK chef !

Elle lui laissa un message gratiné sur son répondeur pile au moment où on toqua à la porte.

-Oui ?? Demanda t-on en chœur.

-Ils sont arrivés.

Tout le stress me retomba dessus.

-Bon bah on va y aller nous ! Lança Jeanne.

Laura remarqua que mon visage était devenu quelque peu livide, malgré la plaque de fond de teint que j'avais sur le visage.

ComèteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant