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RAPHAËL

Lénaïc m'ouvrit la porte et m'entraina directement dans la chambre de Juliette.

-Wouoh Len je sais que je t'ai manqué mais quand même.

-Déshabilles toi Raph, je ne tiens plus.

Je posais mon sac à dos dans un coin alors qu'il récupéra le sien en riant.

-Tiens.

-C'est quoi ?

-Je t'ai pris une chemise crois pas que Juliette te laisserait passer la nouvelle année en sweat.

Je soupirais.

-Ça a été le trajet ?

-J'avais oublié l'enfer des blablacar. Le mec avait une heure de retard à cause de la nana qu'il devait récupérer avant moi. Heureusement que j'avais pas beaucoup de bagages parce qu'elle a envahit la voiture et elle nous a gavé toute la journée. La prochaine fois j'accepterais la pitié de ma grand-mère qui voulait me payer un billet de train.

-T'aurais pas eu de super anecdote à raconter.

-Mais j'aurais pu dormir. Tous les garçons sont arrivés ?

-Je crois que oui. J'ai dû en louper un ou deux parce que j'ai fais un aller-retour chez moi pour habiller monsieur le retardataire.

-T'es vraiment retourné chez toi pour une chemise ?

-Eh, j'ai le sens de la dévotion.

J'enfilais la chemise et me mis un coup de déo avant de le suivre en dehors du salon.

-Tu veux boire quoi ?

-Il y a de la bière ? Si j'attaque avec un truc fort je vais vite être HS.

-De la Bud ça te va ?

-Ouais.

-J'en ai mis au frigo.

-T'es parfait.

-Marions-nous mon loulou.

-Tu oublies le détail Juliette.

On quitta la chambre pour aller dans la cuisine et on y trouva Richard et Julien.

-Oh mon Raphou !

Richard me fit un câlin, réaction bien trop excessive puisque ça ne faisait qu'une semaine que nous ne nous étions pas vus.

-Ne pars plus jamais loin de moi.

-Je suis parti une semaine.

-La plus longue semaine de ma vie.

-Tu m'as manqué toi aussi.

Je tcheckais Julien et après qu'on se soit racontés brièvement nos Noëls, on sortit de la cuisine pour rejoindre le salon.

Je connaissais déjà les soirées de Juliette mais je n'avais jamais vu autant de personnes dans son salon.

-Ils sont déjà arrivés ?

Je balayais rapidement le salon du regard avant de me tourner vers Lénaïc.

-Non, j'ai plus de nouvelles mais ils avaient une autre soirée avant.

J'étais censé rentrer sur Paris dans trois jours mais Lénaïc m'avait appelé en urgence hier pour me dire qu'il avait été contacté par l'équipe de Seine Zoo Records. Il leur avait proposé de passer ce soir et j'avais bien évidemment réservé le premier blablacar que j'avais trouvé pour ne pas rater ça.

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