SCARLETT

CHAPITRE 9 : C'est quoi ça ?

- James, j'espère que pour toi et ta bonne conscience que tu n'as pas réellement fait cela et que c'est juste un très mauvais rêve que je viens de vivre-là.

Elle se lève du lit telle une tigresse et m'agrippe le bras essayant de me faire tomber.

Je sais qu'elle a fait un peu de sport de combat en France. Elle a de bonnes techniques.

Malheureusement pour toi ma jolie, je suis plus fort que toi, je prends donc son bras le tourne dans son dos. Elle est maintenant prisonnière. Elle ne peut presque pas se retourner, elle essaye, elle a beau être très souple, ahah mais rien à y faire. Scarlett tu ne fais pas le poids petite !

- Tu vas me lâcher oui ? Espèce de méchant.

- Espèce de quoi ? Allez vas-y dis le ! dis-je resserrant la pression sur sa main.

- Mais tu me fais mal crétin !

- De mieux en mieux tiens !

Je la retourne vers moi, et l'emprisonne.

Mes mains sont sur sa taille. Elle est totalement bloquée par mon torse qui est contre son buste. Elle est en plus de ça toute crispée puisqu'elle n'aime pas le contact physique.

- Eichi arrête ! me dit-elle.

- Humm tu peux faire mieux.

- S'il te plait me répond-t-elle dans un souffle.

Je la relâche donc.

- Si Monsieur veut bien sortir de ma chambre pour que je me change.

- Bah tu vas dans la salle de bain. Dis-je.

- Non.

Sur ces mots, j'attends qu'elle soit partie et lui change ses draps, que je suis gentil ! Non, c'est tout l'inverse, le matelas risque de s'abîmer et je l'ai payé très cher. Et, je n'ai pas envie de l'emmener chez le médecin si jamais elle attrape un rhume.

Une fois les draps changés, je m'allonge dans son lit en l'attendant, je ferme légèrement les yeux.

J'entends la porte s'ouvrir, j'entends des petits pas se rapprocher du lit, j'ouvre discrètement les yeux. Mais qu'est-ce qu'elle fait debout ? Mon cerveau capte enfin ce qu'elle compte faire, alors, plus rapide qu'elle, je lui fais une balayette. Je me déplace sur le côté et elle tombe comme une huitre sur le lit.

- Il va falloir que tu arrêtes de te croire plus maline que moi sweety !

- Tais-toi, ça fait mal ! T'imagine si j'étais tombée par terre, je me serai explosé le coacquis et le poignet et là tu aurais dû m'emmener à l'hôpital ! Et quoi, tu es un quelqu'un de mystérieux gnagnagna bah tu n'aurais pas pu, donc voilà ! me débite-t-elle.

- C'est bon arrête de tout dramatiser !

- Non mais je rêve ! Allez oust, sors de MA chambre crétin !

J'ai envie de l'embêter.

Je lui attrape les jambes, je la jette sur mes épaules, je me dirige vers le troisième étage et la balance dans ma piscine chauffée.

- Tu l'auras voulu !

- Mais tu es malade mentalement ! Me répond-elle.

- Tu veux que je referme la piscine ?

- Hein ?

Je ris, mais je ris, ses longs cheveux noirs qui lui vont jusqu'aux fesses, sont tout ondulés, ses vêtements sont trempés. C'est une vue sur un chien mouillé qui s'offre sur moi actuellement.